vendredi 29 novembre 2013
mercredi 27 novembre 2013
Soutien à Madame Taubira
La garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières
semaines des attaques racistes venues de temps que l’on croyait révolus.
Jamais depuis de nombreuses années, nous n’avions assisté à un tel déchaînement
de haine raciste !
A Angers une enfant de 11 ans brandit son goûter en criant « elle est pour qui la banane ».
Les unes de « Minutes » participent de cette surenchère abjecte et agressive. Jean-Marie
Le Pen en rajoute selon son habitude.
Mais, le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit. Les racistes et leurs organes de
presse doivent être sévèrement punis, leurs expressions interdites. Cette violence de
l’extrême droite souligne la responsabilité écrasante de tous ceux qui l’ont dédiabolisée.
Ce racisme vient de loin, des profondeurs du colonialisme, du « Ya bon banania », des
zoos humains des expositions universelles, du discours de Dakar sur l'homme africain
« qui n'est pas entré dans l'Histoire ».
Les insultes à l'égard de Christiane Taubira sont aussi des insultes à l'égard des millions
d’êtres humains dont les aïeux ont été réduits en esclavage, présentés comme des
sous-hommes au prétexte de leur couleur de peau.
Cette haine est alimentée par les politiques qui poursuivent une politique répressive à
l'égard des Roms, des exclus, des immigrés. La désignation de fait de boucs émissaires
sert de substitut commode en cette période de crise économique, écologique, sociale,
démocratique dont les plus pauvres sont les premières victimes.
A l'heure de la mondialisation libérale, à Saint- Nazaire comme dans toute l’Europe, les
attaques contre ces droits sociaux ne sont pas du fait des salariés étrangers surexploités.
L'arrêt de la régression des droits de tous passe par le respect, pour un même site d'un
même statut et d'un même salaire pour un même travail.
Cette haine, c'est celle qui s'en prend aux Juifs, aux Musulmans, aux Roms, aux Noirs,
celle qui désigne comme boucs-émissaires les populations les plus menacées. C'est celle
de la Shoah, des progroms, des ratonnades, des chasses aux « voleurs de poules », aux
immigrés.
C'est le racisme des insultes et des inscriptions contre les mosquées et les synagogues.
C'est l'islamophobie grandissante que subissent les musulmans. Les préjugés deviennent
encore plus violents lorsque l'immigré est différent par sa couleur de peau, sa culture, sa
religion. C'est aujourd'hui le plus souvent le « musulman » ou le Rom, cet autre, l'étranger
accusé de prendre notre travail ou de creuser le trou de la Sécu !
Lutter contre le racisme c'est lutter pour l'égalité des droits,
Il ne suffit pas de condamner paroles et actes racistes par la loi, de supprimer le mot
« race » du code pénal.
Les actes immédiatement nécessaires, nous les connaissons. Mais ils vont à l'encontre
des politiques gouvernementales passées de la droite et actuelles du Parti socialiste et de
ses alliés gouvernementaux, politique portée aujourd'hui par le ministre de l'Intérieur,
Manuel Valls.
Pour que cela change, des mesures doivent être prises pour
. la fin des contrôles au faciès,
. la régularisation de tous les sans-papiers et le rétablissement de la carte de 10ans
comme l'avait fait le président Mitterrand à l'arrivée de la marche pour l'égalité et contre le
racisme il y a 30 ans,
. la fermeture de ces centres de la honte que sont les centres de rétention,
. le droit de vote pour les étrangers résidant en France comme François Hollande l'avait
promis,
. la fin des destructions de camps de Roms sans qu'une solution pour de meilleures
conditions de vie ne soit trouvée avec eux et la reconnaissance effective de leurs pleins
droits d'hommes, de femmes, d'enfants et de citoyens européens.
Nous sommes révoltés par la mort de milliers de migrants en méditerranée comme à
Lampedusa et Malte. Il faut une autre politique européenne de l'immigration qui passe par
la fermeture immédiate de l'agence européenne Frontex
Nous ne nous contenterons plus de discours sans lendemain. Nos gouvernants doivent
passer de la parole aux actes.
Samedi 30 novembre 2013,à 15 heures,
Marchons contre la racisme
Esplanade des Droits de l'Homme
Saint-Nazaire, à l'appel de la LDH et du MRAP.
jeudi 21 novembre 2013
A propos du conseil municipal du 22 novembre 2013
Conseil d’une municipalité en fin de course. En dame
patronnesse, elle fait un don aux victimes du typhon aux Philippines. Est-ce trop ou pas assez ?
Encore une fois on fait appel à la solidarité, quand pour les capitaux volatilisés
des banques on trouve des fonds de soutien ! Il y a comme toujours des régularisations de
comptes entre autre pour l’œuvre « HélYce », qui, si elle n’est pas
une mauvaise chose sur le principe, a laissé beaucoup à désirer au niveau de
ses dessertes. Bien sûr, il y a la redistribution des « terres » à
des officines chargées de les offrir aux promoteurs et bâtisseurs ! On
finalise l’acquisition des terrains de la zone Coulvé Québrais, une destruction
d’espaces verts, alors qu’en cherchant bien des friches auraient peut être pu
éviter ce massacre à la tronçonneuse. Qu’en pensent les élus verts ? Il y
a toujours une part d’inventaire du patrimoine, de bonne idées mais à voir ce qu’on a fait autour de notre
dolmen ! L’aide à la culture malheureusement tournée trop souvent vers une
certaine élite. On trouve aussi les constructions octroyées à une entreprise
qui revient souvent dans le paysage de la ville, un point positif, elle est locale !
Et bien entendu la « Base », il serait inconcevable d’avoir un
conseil municipal sans une délibération la concernant. Cette fois si, il s’agit
de sécurité, la base « tremble » peut être de peur, on va lui offrir
une vidéo surveillance, le coût de cette opération ? Qui va encaisser les
frais de fonctionnent ? Notre ami Vinci ?
Même si c’est un conseil municipal light, on y trouve
irrémédiablement les ingrédients d’une gestion socialo libérale, une pincée de
social, une poignée de libéral, cabinet d’expert, officines brumeuses,
commissions glauques, des gestionnaires professionnels choisissant les lignes
directrices, que les simples citoyens trop ignares ne peuvent à peine imaginer.
Il est à souhaiter que les électeurs au printemps prochain pourront faire en
sorte de changer cette façon de gouverner.
mardi 19 novembre 2013
Thierry Brulavoine et Eric Edom notre bilan d'élus
Ici et là nous entendons des
critiques sur notre travail au conseil municipal lorsque nous avons exercé nos
mandats.
Il nous est reproché une absence
de travail et, bien évidemment, d’efficacité pour les nazairiens.
Bien qu’élus avec près de 18% des
suffrages et en raison du mode de scrutin qui donne la prime à la liste arrivée
en tête, notre pouvoir d’action était relativement réduit.
Néanmoins par nos interventions,
notre pugnacité au débat nous avons réussi à faire bouger les lignes.
Que l’on en juge par notre
modeste bilan :
Les conseils
de quartier que la majorité a été bien obligé de reprendre dans son programme
entre les deux tours
Les conseils
de quartier encore qui par nos interventions ne sont pas restés des conseils
réservés aux seules personnalités choisies par la Mairie mais ouverts (pas
assez à notre avis) aux habitants.
Bataille,
remportée, pour que l’opposition participe au bureau municipal.
Critiques et
propositions pour les conseils de
quartier validées, a posteriori, par un audit (payé cher d’ailleurs).
Proposition d’un
institut public de la mer.
Obtention des
projets de délibérations dématérialisées (ce qui nous a permis un travail
collectif)
Compte rendu d’activité
après chaque conseil municipal
Dénonciation
du ruban bleu et de la destruction partielle de la Maison du Peuple.
Rotation de
nos mandats et par cela respect devant nos électeurs de nos engagements.
Dénonciation
de la charte associative auprès du préfet (sans notre intervention la charte
aurait été complètement appliquée avec des conséquences dramatiques sur la vie
démocratique des associations Nazairiennes).
Accompagnement
d’un collectif de citoyens et intervention en mairie pour le déplacement d’une
antenne de téléphonie mobile (déplacement effectif)
Propositions d’amendements
Mise en échec
d’un semi PPP pour un EPADH (CIIRMAD BOUYGUES)
Dénonciation
publique de la privatisation de services municipaux concernant l’entretien et
le gardiennage des locaux associatifs.
Echec à la
mise en place de stationnement payant à la cité sanitaire.
Proposition,
reprise aujourd’hui, de jardins partagés en pied d’immeuble HLM.
Nombreuses
interventions sur le Handicap et la ville.
Nombreuses
interventions pour une culture populaire et variée.
Vote des
délibérations chaque fois qu’elles allaient dans le bon sens.
Accompagnement
et intervention avec un collectif d’habitants afin de limiter les nuisances
liées aux travaux d’hélyce.
Création d’un
jardin pédagogique dans une école.
Seul élu à
intervenir publiquement en conseil municipal pour dénoncer le PPP de la cité
sanitaire.
Proposition,
non retenue par l’ensemble des élus de la majorité, d’une gratuité restreinte pour
les transports STRAN dans le cadre d’événements.
Propositions
sur le plan vélo, l’accessibilité logements et de la ville aux personnes à
mobilité réduite et aux handicapés, sur l’entretien (ou plutôt le non
entretien) du patrimoine municipal (notre bien commun), sur le PLU, l’urbanisme
et les zones commerciales, les parkings et les parkings relais, les modes de
déplacements dans la ville, la restauration scolaire etc….
Tout cela,
malgré les insultes, les coupures de micro, la censure (illégale) sciemment votée
par l’ensemble de la majorité municipale, sans compter avec tous ces votes
reniant les programmes des uns et des autres sur l’autel du libéralisme.
Thierry
Brulavoine et Eric Edom
Toutes nos
interventions en CM sont là
vendredi 15 novembre 2013
lundi 11 novembre 2013
La gratuité c’est possible
Dignité
et mobilité est en résumé l’état d’esprit des habitants
d’Aubagne depuis la mise en place de la gratuité des transports
publics.
Le pays d’Aubagne, c’est 12 communes, un peu
plus de 100 000 habitants. Le réseau de bus est constitué de 11
lignes régulières, du transport à la demande, des transports
scolaires et bientôt un tram. Les élus, dont le maire et la
présidente de la communauté d’Agglomération (PCF), ont instauré
la gratuité en mai 2009.
L’effet de cette mesure a été immédiat, + 50%
de fréquentation le premier mois, + 140% en 2011 et + 178% en 2013.
Premier constat, la gratuité modifie le rapport à l’argent et aux
droits. Les témoignages des usagers confrontés à un acte de la vie
placé hors du secteur marchand, montrent leur sérénité et leur
appropriation du réseau. Les études de fréquentation ont montré
que 50% des trajets supplémentaires sont réalisés par des
personnes qui utilisaient la voiture ou le deux-roues avant la mise
en place de la gratuité.
La gratuité a ses ennemis. Aubagne semblait trop
stratégique pour laisser faire. Le Préfet a tenté de s’y
opposer, le tribunal administratif lui a donné tort. Le GART
(Groupement des Autorités Organisatrice de Transport) s’est fendu
d’un avis « réservé » sur la gratuité.
Progressivement et sans fondements réels, chaque professionnel a pu
entendre que la gratuité favorisait la dégradation des bus et les
incivilités de toutes sortes…
La réalité est toute différente et la responsable
des transports d’Aubagne la décrit lors d’un colloque sur la
gratuité : « les gens ressentaient
une certaine fierté sur leur territoire du fait de la gratuité des
bus. C’est des bus qui circulent partout, on les voit. On a la
chance d’avoir des véhicules qui ont été renouvelés, donc une
flotte très belle avec une bonne qualité de service, les gens
étaient fiers de ça et assimilaient cela à une bonne gestion de
l’argent public ».
Presque la moitié des citoyens du pays ont un reste
à vivre de quelques euros par jour, pour eux la gratuité est une
réponse concrète à l’urgence sociale. L’expérience montre que
c’est aussi un outil de liberté et de bien vivre qui incite à
sortir des quartiers et offre une espace de mixité sociale.
Sur le secteur d’Aubagne 4000 à 5000 déplacements
en voiture en moins chaque jour, qui dit mieux en termes d’avancée
pour le respect de l’environnement ?
Quel est le prix de la gratuité ? Il faut
savoir que les recettes commerciales représentent à peu près 18%
du total des recettes des réseaux urbains (source GART 2011). Plus
de vingt collectivités ont adopté la gratuité du transport en
France. D’autres vont les suivre. A l’étranger, la capitale
Estonienne Tallinn (400 000 habitants) est passée à la gratuité en
janvier 2013. Celles qui militent pour la gratuité expliquent
qu’au-delà du transport, c’est la mise en œuvre du droit de
chaque homme et femme dans la société de leur droit à vivre dignes
et mobiles.
jeudi 7 novembre 2013
Faire de la vie associative un véritable acteur de la démocratie locale
Dans le dernier bulletin
municipal le parti socialiste sous la plume de son président de
groupe Christophe COTTA, (par ailleurs ancien assistant parlementaire de la
députée socialiste Marie-Odile BOUILLE ) fait un éloge appuyé de
la vie associative et de son apport à la vie locale dans un article
intitulé «les Associations, acteurs du vivre ensemble et de la
démocratie».
Cependant nous ne pouvons
que nous interroger lorsque les associations sont valorisées comme
faire valoir à la
réforme contestée des rythmes scolaires. Certes des associations
ont «une vraie compétences et des savoirs faire et une plus
value dans le champ éducatif» mais pour autant doivent elles
participer au recul de l'école de la république tel qu'il est
organisé par la réforme PEILLON? Le fait de les voir« encore
plus nombreuses en Janvier 2014 à s'investir sur ce temps de
découverte et d’éveil» est il le signe de leur
dynamisme ou le résultat d'une commande d'une municipalité débordée
par une réforme qu'elle s'est empressée d'adopter ?
Que dire lorsque cette
participation semble s'inscrire au yeux du PS dans un «effort
d'accompagnement des structures associatives...poursuivi et adapté
en fonction des nouveaux enjeux».
Certes cette sollicitude
du pouvoir socialiste envers les associations ne date pas d'hier. De
nombreuses structures mises en place à partir du début des années
80 organisent la vie associative nazairienne. OMS ( Office municipale
des Sport ) OMAC ( Office Municipal des associations et de la
Culture) devenu depuis SNA (Saint-Nazaire association) OMJ ( office
municipal de la jeunesse) FMQ (Fédération des maisons de Quartier)
sont aujourd'hui encore des acteurs incontournables de
la vie nazairienne.
Longtemps présidées par des élu(e)s ces structures demeurent
aujourd'hui des outils de forme associative à la discrétion du
pouvoir politique municipal pour les secteurs d 'activité
quelles couvrent.
Ce mouvement loin de
s'inverser s'est au contraire considérablement renforcé par
l'adoption en 2010 d'une Charte Associative, qui sous couvert du
«respect et de l'indépendance des associations» cherche à
enfermer les associations dans carcan idéologique et dans un
véritable rapport de subordination au pouvoir municipal. Fort
heureusement la grande majorité des associations a refusé d'y
souscrire et de participer à cette structuration de la vie
associative nazairienne.
Face aux nouveaux enjeux
que sont la baisse du bénévolat, l'introduction de la concurrence
via
l'application des
directives européennes au milieu associatif (circulaire Fillon),
les restrictions budgétaires, nous avons plus que jamais besoin
d'une vie associative pleinement valorisée comme acteur majeur et
autonome de notre démocratie locale, ce qui passe par la fin de la
politique suivie depuis des décennies par la majorité municipale
sortante. Plus que jamais il importe de réaffirmer, dans les paroles
mais aussi dans les actes, l'importance du principe fondateur de la
démocratie qu'est la liberté d'association pleine et entière.
Lien sur l'étude ADEME concernant la gratuité des transports urbains
L'intégralité du rapport est à cette adresse là
PREDIT 3 / ADEME
La gratuité totale des transports collectifs urbains : effets sur la clientè
le et intérêts (rapport final)
ADETEC
–
janvier 2007
SYNTHÈSE
PROBLÉMATIQUE
La présente étude a pour objectif de déterminer les effets sur la fréquentation de la gratuité totale par rapport à d’autres mesures telles que la mise en place de tarifs très attractifs, l’augmentation de l’offre ou l’amélioration de la vitesse commerciale. Au delà des effets sur la fréquentation des transports collectifs urbains, sont analysés les effets en terme de reports modaux.
MÉTHODOLOGIE
L’étude a porté principalement sur les agglomérations de 50 000 à 100 000 habitants, qui forment la classe médiane des PTU et qui comptent en leur sein le plus grand réseau totalement gratuit (Châteauroux).
La démarche s’est articulée en 5 phases
Analyse des principaux indicateurs en 2004 des réseaux de 50 000 à 100 000 habitants.
Analyse sur la période 1995-2004 pour 13 réseaux ayant une bonne fréquentation.
Approfondissement pour 6 réseaux : Arras, Châteauroux, Cherbourg, Creil, Laval et la Roche/Yon.
Étude de la gratuité totale à Châteauroux et de ses impacts.
Conclusion.
PRINCIPAUX RÉSULTATS
La gratuité totale dope la fréquentation d’un réseau. A Châteauroux, celle-ci a été doublée. Cette hausse résulte pour plus de la moitié de reports modaux depuis l’automobile.
La gratuité constitue cependant un facteur d’attractivité des transports urbains parmi d’autres, auxquels elle ne peut se substituer (amélioration des fréquences, etc.).
En outre, comme toutes les autres mesures en faveur des transports urbains, elle ne peut à elle seule tenir lieu de politique des déplacements et doit, pour toucher significativement les non captifs, s’accompagner de contraintes sur l’automobile (circulation et stationnement) et d’un urbanisme cohérent.
On peut préférer à la gratuité totale la mise en place d’une grille tarifaire très attractive pouvant inclure la gratuité pour certains publics, notamment les personnes à bas revenus. Cette solution a, entre autres, l’avantage de laisser une marge de manœuvre financière pour améliorer l’offre.
On peut se poser la question de la légitimité de faire payer l’usage des transports collectifs, alors que les coûts des autres modes de déplacement sont, pour l’essentiel, pris en charge par la collectivité (et donc par l’impôt) et peu ou pas par les usagers de ces modes.
Enfin, rendre les transports publics financièrement plus attractifs passe également par une information sur les coûts réels de la voiture et par une hausse de ces coûts (carburant, stationnement, péage urbain...)
mardi 5 novembre 2013
Non à la concurrence sociale, Un site, un même statut ! A travail égal, salaire égal !
Communiqué de presse
La direction de STX entend dénoncer plusieurs des accords d'entreprise face au refus des salariés et de leurs organisations de signer un "accord de compétitivité". La direction agit ainsi dans la logique de l'Accord National Interprofessionnel voté au printemps à l'instigation du MEDEF. Cet accord marque un recul dans la négociation sociale et organise la casse du code du travail et la précarisation. Il facilite les licenciements.
A l'heure de la mondialisation libérale, sur le bassin de Saint- Nazaire comme dans toute l’Europe, la précarisation, les entorses au droit du travail, l’austérité se développent, les droits sociaux sont attaqués. STX comme d'autres grands donneurs d'ordre organise la concurrence des travailleurs notamment par l'utilisation sans frein de la sous-traitance en faisant appel à des sociétés qui surexploitent une main-d'œuvre étrangère.... Cela permet de bloquer, voire de diminuer les salaires et ainsi de satisfaire l’appétit des financiers.
Très souvent, ces salariés étrangers sont utilisés dans des conditions de travail inacceptables, sous-payés, renvoyés quand ils revendiquent le respect de leurs droits et l'égalité des droits sociaux. Plus les droits des travailleurs étrangers sont tirés vers le bas, plus les droits des travailleurs d’ici sont aussi remis en cause.
Ce ne sont pas les travailleurs étrangers qu’il faut « montrer du doigt ». Pour mettre en échec la concurrence sociale, les menaces sur l'emploi et la sous-traitance locale, c'est le système d’exploitation et de régression des droits qu’il faut combattre ! Il faut exiger, pour un même site, un même statut et pour un même travail, un même salaire.
A l'heure de la mondialisation libérale, sur le bassin de Saint- Nazaire comme dans toute l’Europe, la précarisation, les entorses au droit du travail, l’austérité se développent, les droits sociaux sont attaqués. STX comme d'autres grands donneurs d'ordre organise la concurrence des travailleurs notamment par l'utilisation sans frein de la sous-traitance en faisant appel à des sociétés qui surexploitent une main-d'œuvre étrangère.... Cela permet de bloquer, voire de diminuer les salaires et ainsi de satisfaire l’appétit des financiers.
Très souvent, ces salariés étrangers sont utilisés dans des conditions de travail inacceptables, sous-payés, renvoyés quand ils revendiquent le respect de leurs droits et l'égalité des droits sociaux. Plus les droits des travailleurs étrangers sont tirés vers le bas, plus les droits des travailleurs d’ici sont aussi remis en cause.
Ce ne sont pas les travailleurs étrangers qu’il faut « montrer du doigt ». Pour mettre en échec la concurrence sociale, les menaces sur l'emploi et la sous-traitance locale, c'est le système d’exploitation et de régression des droits qu’il faut combattre ! Il faut exiger, pour un même site, un même statut et pour un même travail, un même salaire.
Saint-Nazaire le 5 novembre 2013
A propos de la vasière de Méan, le "Grand Tourteau"
Au moment où le Préfet autorise dans un arrêté du 23 septembre, l'allongement de 350
mètres du quai du terminal conteneurs de Montoir, juste en amont du Pont, la question de
l'avenir de la vasière de Méan, le Grand Tourteau, juste en aval du Pont est de nouveau
posée.
Il y a longtemps que ces 71 ha fait "rêver" les aménageurs ! En mars 2013, "Saint-Nazairel'avenir de la vasière de Méan, le Grand Tourteau, juste en aval du Pont est de nouveau
posée.
Magazine" publiait un texte du Président du Groupe Communiste au Conseil Municipal qui
posait la question du développement portuaire. Il soulignait la nécessité de "regarder du
côté de l'aval avec la question du Grand Tourteau ». Il accusait ceux qui veulent
"sacraliser un territoire" de "figer toutes les perspectives de développement
économique"...
J'avais alors publié une réaction disponible sur le site du PG44 : un territoire à préserver.
En voici l'essentiel.
Les infrastructures de transport
L'argumentation pour le développement des infrastructures de transport notamment
portuaire est développée dans] une logique de l'offre (et non de la demande) et repose sur
l'illusion qu'il suffit de proposer des infrastructures portuaires (comme aéroportuaires) pour
que le trafic se développe...
Le projet d'extension du port sur Donges-Est a été définitivement abandonné en 2009 -
mais cet abandon était acquis depuis un certain temps - par un vote majoritaire du Conseil
de Surveillance du Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire (GPMNSN) qui entérinait
ainsi les décisions européennes. Ce projet s'est heurté aux exigences environnementales
formalisées au niveau européen et à la mobilisation citoyenne. Dans l'esprit de ses
promoteurs, il devait pourtant être une réponse à la saturation du terminal agroalimentaire
et multi-vracs de Montoir-de-Bretagne, saturation qui n'est plus à l'ordre du jour.
L'artificialisation du territoire est un réel problème : l'équivalent d'un département français
est artificialisé tous les 7 ans... Cela doit faire réfléchir avant de détruire des milliers
d'hectares de bocage à NDDL ou une vasière dans l'estuaire du Brivet.
Le Grand Tourteau et les éoliennes
L'avenir de la vasière du Grand Tourteau (la vasière de Méan) au pied du Pont a fait partie
du même débat : en même temps que l'extension du port en amont (Donges-Est) se
posait aussi la question d'un développement en aval. Selon la Direction Régionale de
l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, un des services de l’État (DREAL)
des Pays de la Loire le Grand Tourteau, est le "dernier fragment d’une vasière autrefois
très étendue, à haute productivité primaire, bordé de petite surface de prés salés et de
roselières. Zone au potentiel nutritionnel encore important pour l’avifaune migratrice et
hivernante (limicoles, anatidés), en relation avec les vasières du banc de Bilho et les
marais brièrons, ainsi que pour diverses espèces de poissons marins (nourricerie)."
Inventoriés au patrimoine naturel national ces 71 hectares du domaine public maritime
(ZNIEFF 520014631) sont classés "Natura 2000", zone naturelle d’intérêt communautaire
européen. Les autorités européennes s'opposeront à tout remblaiement du Grand
Tourteau.
Le remblaiement du Grand Tourteau est-il nécessaire au développement des énergies
marines et à la production d'éoliennes sur le site de Saint-Nazaire ? Le 14 février 2012, le
site "Mer et Marine" se fait l'écho des responsables du GPMNSN
(http://www.meretmarine.com/fr/content/les-projets-de-developpement-du-port-de-saint-na
zaire-sur-leolien-offshore) : "Le Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire travaille sur
l'aménagement de ses espaces fonciers afin d'accueillir un vaste pôle industriel et
logistique dédié aux énergies marines renouvelables, plus particulièrement dans le
domaine de l'éolien offshore. Plusieurs sites sont concernés. Tout d'abord, le port de
Saint-Nazaire, qui pourrait être dédié aux opérations de manutention. A cet endroit, le
GPMNSN propose d'aménager le pourtour de la forme Joubert, en créant au sud de
celle-ci un vaste terre-plein suite, notamment, à la démolition des anciennes cuves qui
constituent une friche industrielle. Dans le bassin de Penhoët, plusieurs espaces
pourraient également être aménagés, notamment au niveau du quai des Charbonniers.
Remise en état, la bigue qui y est implantée offre un important moyen de levage avec sa
capacité de 400 tonnes (le poids par exemple d'une nacelle comprenant la turbine de
l'éolienne). En cas de besoin, elle pourra être déplacée. Le port propose donc d'aménager
cet espace pour offrir des capacités logistiques aux opérateurs". Cet article ne parle
nullement de remblaiement de la vasière du Grand Tourteau. Il existe donc bien d'autres
solutions pour répondre aux besoins de la filière "éoliennes".
Sans "laisser le développement industriel à d'autres".
Activité humaine et défi écologique
Le texte du Président du Groupe Communiste porte une remarque essentielle : "l’activitéhumaine est au coeur des défis écologiques". Ce défi ne s'oppose pas "à des occupations
territoriales différentes de celles d’aujourd’hui".
Il est aujourd'hui avéré que l'activité humaine (dans son mode de production dominant) tire
des "ressources" de l'écosystème planétaire bien au-delà des capacités de
renouvellement de cet écosystème. Les scientifiques reconnaissent que si toutes les
sociétés fonctionnaient comme nos sociétés occidentales, ce n'est pas une mais plusieurs
(trois ? quatre ?) planètes qui seraient nécessaires... Dit autrement, il n'est pas possible
de "tirer" à l'infini sur un système fini.
Or il n'y a qu'un seul écosystème compatible avec la vie humaine. La question de la
préservation de cet écosystème est posée. Il est fondamental de s'interroger
systématiquement sur les conséquences de nos modes de production.
Ainsi, le dérèglement climatique a et aura de conséquences graves qu'il est encore difficile
de mesurer. La disponibilité et l'accès à des ressources finies ou en voie d'épuisement (les
énergies fossiles, l'eau, les terres rares...) seront de plus en plus difficiles et sources de
conflits (les exemples aujourd'hui ne manquent pas à commencer par le pétrole).
Nous avons besoin d'un projet d'économie politique au service de l'humain d'abord, d'une
planification écologique qui parte des besoins humains et assume l'exigence de
préservation de l'écosystème terrestre. Ce projet doit associer la nécessaire réduction de
certaines consommations et la nécessaire relance de certaines activités avec la prise en
compte systématique de l'empreinte écologique générée.
C'est ainsi qu'il faut aborder les questions de la production industrielle et la gestion des
territoires, qu'il s'agisse du bocage de Notre-Dame-des-Landes, de la vasière de Méan ou
de tout autre espace.
Compte rendu mercredi citoyen sur le logement (11/09/2013)
Vingt quatre participants et dix sept intervenants
Présentation liminaire
Infos prises sur le site du Département, du Parisien, d’Ouest-France
SAINT-NAZAIRE
68OOO habitants
51 % de locataires
5 % de résidents secondaires
7 % de logements vacants
+ de 25 % de logements sociaux
CONSTAT
Malgré l'attrait de la Ville, et la proposition immobilière
de construction, d'achat ou de location, on ne constate pas d'augmentation caractéristique de
la population
Chacun peut voir dans le centre comme dans les autres quartiers de la Ville le nombre important de
maisons à vendre.
Des observateurs ont remarqué que beaucoup de jeunes ménages allaient construire
dans les communes périphériques à cause du prix des terrains trop chers
Selon des agences immobilières, malgré les demandes et l'attrait pour la côte,
dont la « SILVER ECONOMIE », le prix de l'immobilier à St Nazaire ne
baisse pas, les propriétaires ne veulent pas vendre à des prix moins élevés
qu'à l'achat ou du marché.
INFOS AUPRES D'ASSOCIATION D'AIDE AU RETOUR AU LOGEMENT
La famille COQUEN (propriétaire de la casse automobile)
serait le plus important propriétaire immobilier privé de St Nazaire
LOGEMENTS SOCIAL
INFO CARENE
Objectif 2011 : construire 2000 logements par an dans la
Carène en 6 ans
INFO SILENE
3500 demandes de logement social en attente parce que manque
de petits logements et que le phénomène de la décohabitation des couples
n'avait pas été prévu de manière aussi importante.
300 logements neufs construits par an
Politique de vente de logements aux locataires
Politique de mixité sociale
Politique de rénovation dont ANRU
Arrêt des constructions d'ensembles de + de 300 logements
depuis loi ANRU
INFOS CNL
12000 logements sociaux à ST NAZAIRE,
SOIT 8500 logements SILENE + 3500 logements ESPACE DOMICILE
(Ex chantiers navals)
+ de 25 % de logements sociaux à St Naz mais 3500 demandes de logement en
attente
400 logements construits ou qui se libèrent par an
18 À 22 mois de délais d'attente pour un logement (certaines
familles attendent en vain une
mutation depuis 4 ans)
Parc immobilier vieillissant
Problème de l'accessibilité aux logements pour les personnes
âgées
Accord avec la politique de mixité sociale pour éviter les
quartiers ghettos mais il faut savoir que les locataires à gros revenus payent
des surloyers qui sont très élevés
Politique de vente de logements HLM suite loi BACHELOT :
11 logements SILENE et 6 ESPACE DOMICILE en 2012
REMARQUES
Les cités HLM sont dispersées dans la ville, dont le centre-ville, même si les
grands ensembles construits dans les années 70 sont principalement en
périphérie (exception groupe Jules Guesde)
Depuis 5 ans, politique commerciale de Silène : local commercial place de l'hôtel
de Ville, recrutement de personnels commerciaux au détriment de salariés qui
avaient commencé au bas de l'échelle et connaissaient bien les habitants des
cités où ils étaient en activité. Politique tape à l'œil pour attirer les locataires à
Saint-Nazaire et changer l'image des cités d'habitat social (Volonté louable).
Mais la Charte Silène envers les locataires n'est pas respectée
(par exemple l'engagement d'effectuer les travaux de réparation dans un délai rapide)
Pas de suivi des demandes de travaux (avec souvent des
malfaçons) effectuées par des entreprises sous-traitantes.
Pas de sérieux dans l'état des lieux sauf si présence CNL ou si
client vigilant (mur sous évier plein de moisissures pas visible au premier coup
d'œil
Personnes handicapées (donc vulnérables) même suivies par une
tutelle, dont les demandes légitimes ne sont pas prises en compte (4 ans
d'attente pour une réparation au sol, 1 mois d'attente pour éliminer la
présence de limaces dans le logement, portes coupantes pour des personnes handicapées en fauteuil)
Réussite globale de la rénovation ANRU pour le bâti, spectaculaire au niveau des façades,
appréciée par les habitants comme par les personnes qui découvrent les
quartiers. Rénovation des halls et des escaliers. Rénovation des intérieurs des
appartements et mise aux normes des installations électriques mises aux normes nouvelles, réfection des sols. Certains
appartements agrandis par des bow-windows ou des balcons.
Mais les habitants et associations de locataires s'ils ont été
informés régulièrement des projets et des travaux, n'ont été que partiellement écoutés et
associés.
Incohérence de la situation faite aux personnes handicapées
ou à mobilité réduite, le problème d'accès aux logements pour cette catégorie
de locataires n'est pas pris en compte dans son ensemble.
Dégradation de l'accessibilité des transports en commun pour
les PMR depuis la mise en service d'Hélyce pour les personnes à mobilité
réduite qui bénéficiaient de bus très proches de leur appartement.
Problèmes des ascenseurs pour les personnes handicapées, par
exemple, le cas d'un septuagénaire hémiplégique en fauteuil logé dans une tour
au 2e étage avec un ascenseur souvent en panne pour cause de vandalisme, qui
doit sortir son berger allemand plusieurs fois par jour, relogée pour cause de
restructuration obligatoire par Silène... au 5e étage d'une tour voisine où les
pannes sont fréquentes qui a pour locataires de nombreux auteurs d'incivilité
notoires.
Absence de rampe d'accès aux logements de rez-de-chaussée des
linéaires.
Certains aménagements farfelus (rampe d'accès pour éviter les
marches qui aboutit à la partie fixe de la porte d'accès au hall de l'immeuble,
donc inutile).
Augmentation des loyers à terme par l'augmentation des surfaces
des logements rénovés et donc des impôts taxes foncières
Des logements neufs livrés avec des malfaçons graves
Réussite globale mais absence de politique d'accompagnement
social complémentaire pour éviter les dégradations et chercher des solutions pour
les personnes au chômage de longue durée ou en grande difficulté sociale,
souvent auteures d'actes de délinquance de désœuvrement.
Sauf exception, hors des associations d'aide au relogement et
encore difficilement, insuffisance de prise en compte des besoins et demandes
prioritaires (Rayas), pas de prise en compte des avis des associations de
locataires, des demandes des assistantes sociales, des personnes qui se
défendent seules et trop en détresses ou démunies pour argumenter
Long temps d'attente de logement du notamment parce que les
demandes sont nombreuses
De nombreux cas de sur-occupation d'appartements, connus ou
cachés à Silène, par exemple :
- 3 couples avec enfants dans un T3 pendant trois ans,
- une femme de 55 ans, sans logement suite à un divorce,
logée pendant un an dans le T1 de son fils célibataire qui dort sur le canapé
Des cas de misère grave cachée (appartements transformés en
taudis, par exemple ordures entassées sur 120cm de hauteur avec tranchées pour
permettre la circulation)
Pas de réelle mixité sociale, les locataires et les
propriétaires ne se mélangent pas (Résidences Pitre Grenapin et Grands Moulins)
Problèmes des incivilités des jeunes et des cas sociaux, ni
Silène ni la ville ne sait gérer malgré les différents dispositifs sociaux mis
en place par la Ville ou le Département
Présence structurante des trafics de drogues dans les cités
HLM périphériques, comme dans le centre-ville, mais qui ne nuit pas
excessivement à la vie des habitants dont beaucoup peuvent vivre tranquillement.
Par soucis éducatif de prévention, les parents salariés en CDI et/ou très
soucieux d'éducation préfèrent garder leurs enfants à la maison, afin d'éviter
les violences de rue à l'encontre de leurs enfants par d'autres jeunes auteurs
réguliers d'incivilités. Des locataires qui ne peuvent profiter des caves
condamnées parfois depuis 10 ans à causes de vandalisme à répétition.
EXPO L'ATELIER SUR LE LOGEMENT SOCIAL À SAINT-NAZAIRE
Plusieurs panneaux pédagogiques avec photos
Mise en valeur, par des maquettes ou des photos, de plusieurs
réalisations architecturales, extérieurs et intérieurs (INNOVA, PLEIN CIEL)
mais rien sur les avis des habitants des quartiers concernés, les conditions de
vie des locataires, les satisfactions ou les critiques, l'accessibilité de ces
logements aux personnes
à faibles revenus.
Présentation d’un projet d’habitat participatif sur Lorient.
Thème : Habitat
participatif
Objectif : Faciliter
et encourager les démarches d'habitat participatif, encore à l'état expérimental
en France, forme d'habitat qui permet :
1. de partager les décisions quant à la conception de l'ensemble, à
sa gestion matérielle mais aussi à tous les aspects de la vie commune.
2. de partager des services et de
l'entraide en créant
des relations de voisinage solidaires tout en préservant l'intimité de chacun.
3. de partager des espaces ( buanderie, atelier, jardin, chambre
d'amis, salle commune), ce qui permet de réduire la surface nécessaire des
parties privatives.
4. de réduire les coûts par une gestion directe du projet, ce
qui rend accessible au plus grand nombre une grande qualité de construction
tout en réduisant les dépenses d'énergie, d'eau et de surfaces inutiles.
5. de lutter contre la spéculation
immobilière, des
clauses de non-spéculation pouvant être imposées par les municipalités au
moment de l'accès au foncier.
6. de dynamiser la vie des quartiers en créant du lien social.
7. de battre en brèche la sacro-sainte
propriété privée dans
sa forme la plus aboutie de coopérative d'habitant, la remplaçant par un accès
à une valeur d'usage et la possession de parts sociales en lieu et place de
propriété d'un bien.
Constat :
Plus
de 200 groupes d'habitants en France travaillent en ce moment sur un projet de
ce type. Plusieurs ont abouti, ( le plus célèbre étant le Village vertical de
Villeurbanne ) mais beaucoup de groupes échouent parce que les obstacles sont
nombreux.
En
plus des obstacles législatifs et règlementaires qui ne dépendent pas des
municipalités, les groupes se heurtent à un problème d'accès au foncier à des
coûts abordables, au problème du financement de leur accompagnement par un
professionnel, au manque d'information et de volonté politique de certains
bailleurs sociaux. Il existe aussi au niveau national une Démarche Collective
d'Innovation, destinée à lever les obstacles législatifs, règlementaires à la
réussite de ces groupes. Elle rassemble une quinzaine de groupes d'habitants,
le crédit coopératif, le crédit mutuel, le réseau des collectivités pour
l'habitat participatif, la fédération des coop HLM, la caisse des dépôts, les
associations Habicoop et la Coordin'action, des chercheurs universitaires. Elle
travaille depuis environ un an et a participé au travail sur la Loi ALUR pour
l'article sur l'habitat participatif.
Propositions concrètes :
§
Informer sur cette
forme d'habitat et l'encourager par le
soutien aux associations, aux groupes et aux professionnels accompagnateurs des
groupes. Un réseau national des collectivités pour l'habitat participatif (charte
sur leur site) existe déjà. Il serait bien que des élus PG s'y investissent
pour éviter les dérives « soft » de simples copropriétés.
§
Encourager les
bailleurs sociaux à s'intéresser à l'habitat participatif.
§
Au moment de la
création de ZAC, proposer à des groupes existant des lots de foncier
correspondant à leur besoin, sous condition de mixité sociale, d'objectif
environnementaux et antispéculatifs, à des prix du logement social ou sous
forme de baux emphytéotiques. Les associer à la conception des ZAC.
§
Dans les bourgs
ruraux et les petites villes, l’habitat coopératif, pourrait être un enjeu pour
la reconquête des centres anciens, à condition de rendre accessible aux
coopératives d'habitants les aides à l'amélioration de l'habitat et que les
collectivités soutiennent les projets.
Réalisation (avec exemple de réalisation) :
Village
Vertical (Villeurbanne) http://www.village-vertical.org/
Angers,
pour un habitat différent :
http://hd49.wordpress.com/2012/09/17/angers-et-lhabitat-participatif/
Et
quelques autres liens.
http://www.acteursdelhabitat.com/spip.php?article666
http://www.acteursdelhabitat.com/spip.php?article683
Le débat commence
Le besoin de lien social va être une
question récurrente dans le débat, précision et modération sera
apportée dans le sens où l’absence de lien social n’est pas une généralité. Par contre l’inadaptation des aménagements urbains, voire l’absence d’infrastructures socialisantes, dans les quartiers va être
longuement abordée. C’est un fait marquant.
apportée dans le sens où l’absence de lien social n’est pas une généralité. Par contre l’inadaptation des aménagements urbains, voire l’absence d’infrastructures socialisantes, dans les quartiers va être
longuement abordée. C’est un fait marquant.
La qualité des transports, l’absence
de services publics, de salle de réunion/rencontre entre et pour les habitants,
le peu de commerces de proximités sont vécus comme pénalisants.
Il est reproché aux maisons de
quartier de ne pas être attractives.
L’inadaptation des logements aux
personnes à mobilité réduite est un facteur à prendre en compte dans le
cadre du vieillissement de la population.
cadre du vieillissement de la population.
Les méfaits de la loi Sellier dans
l’offre de logement a lourdement pénalisé les ménages, notamment les
jeunes.
jeunes.
Est alors évoquée la piste de
l’habitat partagé, un des écueils principal est le flou législatif. En effet,
rien
n’est prévu, quand bien même des améliorations législatives vont être prochainement votées, pour les
surfaces communes (fiscalité oblige). Cette carence obérait jusqu’à présent toute initiative de bailleur
social de créer des surfaces communes pour buanderie, salles de réunion etc. Cette donnée doit être
présente dans notre réflexion à la proposition de solution.
n’est prévu, quand bien même des améliorations législatives vont être prochainement votées, pour les
surfaces communes (fiscalité oblige). Cette carence obérait jusqu’à présent toute initiative de bailleur
social de créer des surfaces communes pour buanderie, salles de réunion etc. Cette donnée doit être
présente dans notre réflexion à la proposition de solution.
De même a été abordée la question du
centre ville. Pas simple quand on sait qu’il y a un sérieux problème
dû aux diverses copropriétés de chaque immeuble. Si une rénovation s’impose, et cela est urgent,
comment faire ? Passer contrat pour la rénovation et la réhabilitation des logements avec en retour
l’obligation pour le propriétaire ayant reçu l’aide de maintenir son logement en logement social pendant
une durée déterminée est une piste à explorer.
dû aux diverses copropriétés de chaque immeuble. Si une rénovation s’impose, et cela est urgent,
comment faire ? Passer contrat pour la rénovation et la réhabilitation des logements avec en retour
l’obligation pour le propriétaire ayant reçu l’aide de maintenir son logement en logement social pendant
une durée déterminée est une piste à explorer.
Tout ne peut pas se régler par la
simple question d’habitat partagé, même si cela, au coup par coup, peut
être une piste. Des logements ne sont pas entretenus faute de moyens, d’autres par négligence. Il faut
alors faire la part des choses. Faut il un financement public, mais en ce cas, avec quelles garanties pour la mairie et les divers financeurs ? Est-ce suffisant de demander un plafonnement du loyer en échange, pour
faire baisser en masse les loyers dans le secteur ? Faut-il un remboursement échelonné dans le temps
(prêt d’honneur hypothécaire) ? Faut-il un mixe des deux ?
être une piste. Des logements ne sont pas entretenus faute de moyens, d’autres par négligence. Il faut
alors faire la part des choses. Faut il un financement public, mais en ce cas, avec quelles garanties pour la mairie et les divers financeurs ? Est-ce suffisant de demander un plafonnement du loyer en échange, pour
faire baisser en masse les loyers dans le secteur ? Faut-il un remboursement échelonné dans le temps
(prêt d’honneur hypothécaire) ? Faut-il un mixe des deux ?
La question de la sécurité est aussi
fortement venue, concernant les incivilités d’une part et les actes plus graves
des tournantes dans les caves. Quelles réponses apporter ? Remettre des
concierges (gardiens) ? Embaucher des locataires comme factotums pour
l’entretien ? Insister sur la présence de médiateurs
sociaux ? Insister sur les échanges et la solidarité ?
sociaux ? Insister sur les échanges et la solidarité ?
Faire prendre corps aux comités de
quartier pour que la parole des habitants soit réellement entendue est
un axe de réflexion. Il faut aussi comprendre que tout ne peut dépendre de la mairie en matière de sécurité,
les effectifs de police dépendant directement du ministère de l’intérieur.
un axe de réflexion. Il faut aussi comprendre que tout ne peut dépendre de la mairie en matière de sécurité,
les effectifs de police dépendant directement du ministère de l’intérieur.
Réfléchir sur le statut de SILENE
pour une réelle transparence.
En conclusion, la place de la
municipalité est importante dans la politique du logement, puisque
l’impulsion vient d’elle. Il apparait nécessaire que le politique en cette question prenne le pas sur toute
autre considération. Il est vital pour une maitrise citoyenne réelle que SILENE soit gérée de manière plus transparente. Il est aussi indispensable que les logements soient plus conçus avec un réel souci de
durabilité et d’écologie. Il est de première importance que les logements ne soient pas éloigné de toute infrastructure socialisante (culture, sports, écoles, commerces, transports) comme c’est la cas actuellement. Aussi la réflexion doit être politique et non pas dépendre, comme c’est trop souvent le cas, de cabinets extérieurs. La SONADEV, entre autre, n’a pas vocation à continuer à sévir en toute opacité.
l’impulsion vient d’elle. Il apparait nécessaire que le politique en cette question prenne le pas sur toute
autre considération. Il est vital pour une maitrise citoyenne réelle que SILENE soit gérée de manière plus transparente. Il est aussi indispensable que les logements soient plus conçus avec un réel souci de
durabilité et d’écologie. Il est de première importance que les logements ne soient pas éloigné de toute infrastructure socialisante (culture, sports, écoles, commerces, transports) comme c’est la cas actuellement. Aussi la réflexion doit être politique et non pas dépendre, comme c’est trop souvent le cas, de cabinets extérieurs. La SONADEV, entre autre, n’a pas vocation à continuer à sévir en toute opacité.
Nous l’avons vu l’habitat partagé est
une solution, à défaut d’être la solution, qui ne doit pas être négligée
et au contraire encouragée.
et au contraire encouragée.
De même, libérer la parole des
habitants afin de mieux répondre à leurs besoins est une nécessité.
Enfin, la question de l’urbanisation
de la ville doit faire l’objet d’un grand débat et d’une véritable
réflexion politique.
réflexion politique.
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