jeudi 27 février 2014
Candidat ?
A quelques jours de la clôture des listes il nous manque encore quelques candidats.
Vous voulez prendre vos responsabilités et ne plus déléguer !
Vous êtes d'accord avec notre programme !
Vous pensez qu la citoyenneté ce n'est pas qu'être spectateur !
Contactez nous.
mercredi 26 février 2014
Que proposez vous pour l'emploi et le travail des jeunes à Saint-Nazaire ?
La question est surtout de savoir ce que nous ferons pour l'emploi en général.
Le premier axe est de revenir sur toutes les privations et les délégations de services publics. Car lorsque l'on dit DSP ou privatisation, c'est aussi accepter que des emplois soient sacrifiés au bénéfice des dividendes des actionnaires.
Ensuite en relocalisant l'emploi, en créant ou favorisant l'émergence de coopératives, en aidant les projets innovants et la jeunesse ne manque pas d'imagination.
Pour ce qui concerne plus particulièrement les jeunes, aider mieux à l'accès à la formation et en sortir de cette idéologie qui veut que ce sont les employeurs qui décident quelles sont les formations à financer.
Sur cette question, localement, encore faut-il une volonté politique qui torde le cou à la sacrosainte loi du marché, car les individus ne sont pas des marchandises sur un marché du travail. Accepter ce terme c'est accepter la loi du néo libéralisme qui veut une compétition sans merci entre les individus.
Donc aider autant que faire se peut les jeunes dans leurs projets, se former étant un projet de vie.
En finir avec les organismes bidons de formation qui sont plus là pour prendre l'argent public que pour proposer de véritables formations.
Faire un véritable audit sur le fonctionnement de la mission locale avec les usagers qui sont, à preuve du contraire, les premiers concernés, enfin à notre sens un peu plus que les employeurs.
Enfin pour terminer, il faut aussi reconnaitre les limites de l'intervention municipale sur le bassin d'emploi et aussi considérer que quand on veut éluder le problème on crée une commission et on laisse faire comme avant, nous, nous préférons une intervention citoyenne en toute transparence.
Le premier axe est de revenir sur toutes les privations et les délégations de services publics. Car lorsque l'on dit DSP ou privatisation, c'est aussi accepter que des emplois soient sacrifiés au bénéfice des dividendes des actionnaires.
Ensuite en relocalisant l'emploi, en créant ou favorisant l'émergence de coopératives, en aidant les projets innovants et la jeunesse ne manque pas d'imagination.
Pour ce qui concerne plus particulièrement les jeunes, aider mieux à l'accès à la formation et en sortir de cette idéologie qui veut que ce sont les employeurs qui décident quelles sont les formations à financer.
Sur cette question, localement, encore faut-il une volonté politique qui torde le cou à la sacrosainte loi du marché, car les individus ne sont pas des marchandises sur un marché du travail. Accepter ce terme c'est accepter la loi du néo libéralisme qui veut une compétition sans merci entre les individus.
Donc aider autant que faire se peut les jeunes dans leurs projets, se former étant un projet de vie.
En finir avec les organismes bidons de formation qui sont plus là pour prendre l'argent public que pour proposer de véritables formations.
Faire un véritable audit sur le fonctionnement de la mission locale avec les usagers qui sont, à preuve du contraire, les premiers concernés, enfin à notre sens un peu plus que les employeurs.
Enfin pour terminer, il faut aussi reconnaitre les limites de l'intervention municipale sur le bassin d'emploi et aussi considérer que quand on veut éluder le problème on crée une commission et on laisse faire comme avant, nous, nous préférons une intervention citoyenne en toute transparence.
A propos des capitaux étrangers
A la question : Que proposez-vous pour soutenir les investissements
étrangers ?
La réponse est rien.
Nous avons depuis longtemps dit que nous étions pour une relocalisation de l'économie.
Il est d'ailleurs étonnant que la question soit toujours dans le sens de favoriser le capital et jamais d'aider localement les initiatives coopératives et solidaires.
Notre choix ira donc vers l'emploi et non vers les actionnaires, vers la solidarité et non vers l'exploitation.
Nous favoriserons équitablement toutes les initiatives qui permettront l'emploi en CDI dans des conditions décentes dans le cadre du donnant/donnant.
De même nous aiderons et accompagnerons tous les projets de recherche et de création d'entreprise à l'unique condition que la phase industrielle soit sur la commune et se fasse dans le cadre d'une coopérative locale d'intérêt collectif.
Il est plus que temps que cesse la formule du coût pour la collectivité et des gains pour les actionnaires privés.
Aux citoyens de prendre leurs destins en main.
La réponse est rien.
Nous avons depuis longtemps dit que nous étions pour une relocalisation de l'économie.
Il est d'ailleurs étonnant que la question soit toujours dans le sens de favoriser le capital et jamais d'aider localement les initiatives coopératives et solidaires.
Notre choix ira donc vers l'emploi et non vers les actionnaires, vers la solidarité et non vers l'exploitation.
Nous favoriserons équitablement toutes les initiatives qui permettront l'emploi en CDI dans des conditions décentes dans le cadre du donnant/donnant.
De même nous aiderons et accompagnerons tous les projets de recherche et de création d'entreprise à l'unique condition que la phase industrielle soit sur la commune et se fasse dans le cadre d'une coopérative locale d'intérêt collectif.
Il est plus que temps que cesse la formule du coût pour la collectivité et des gains pour les actionnaires privés.
Aux citoyens de prendre leurs destins en main.
Police municipale et caméras de surveillance
La police municipale ne résoudra rien comme la pose de caméra de surveillance.
Les constats qui sont faits dans la majorité des villes ayant opté pour la vidéosurveillance est que les seuls bénéficiaires en sont les vendeurs de ce matériel.
D'autre part, cela n'a pour résultat que de changer la topographie des délits et non leur nombre tout en créant des zones où la délinquance se concentre avec en parallèle une plus grande difficulté pour les forces de police de l'endiguer.
De surcroit, il existe une police nationale dont les agents arrivent sur le terrain avec une formation d'un an au minimum. De plus si une ville comme St Nazaire a des problèmes de délinquance, il est possible comme beaucoup de villes le font de demander des renforts mobiles comme La Baule l'été par exemple. Nous n'avons jamais vu ce genre de renforts ici comme cela peut être aussi le cas à Lens !
La police municipale est le début de la "privatisation" de la sécurité ! Comme aux états unis où les "shérifs" sont aux ordres des politiques, avec toutes les dérives qui en découlent.
Nous préférons, a contrario, créer des emplois de médiateurs mais aussi favoriser l'emploi par une relocalisation des activités, par la fin des délégations de services publics, par la création d'activités dans tous les quartiers (commerces, régies par exemple).
C'est en combattant les causes que l'on combat la délinquance pas en ne jouant que sur la répression.
Les constats qui sont faits dans la majorité des villes ayant opté pour la vidéosurveillance est que les seuls bénéficiaires en sont les vendeurs de ce matériel.
D'autre part, cela n'a pour résultat que de changer la topographie des délits et non leur nombre tout en créant des zones où la délinquance se concentre avec en parallèle une plus grande difficulté pour les forces de police de l'endiguer.
De surcroit, il existe une police nationale dont les agents arrivent sur le terrain avec une formation d'un an au minimum. De plus si une ville comme St Nazaire a des problèmes de délinquance, il est possible comme beaucoup de villes le font de demander des renforts mobiles comme La Baule l'été par exemple. Nous n'avons jamais vu ce genre de renforts ici comme cela peut être aussi le cas à Lens !
La police municipale est le début de la "privatisation" de la sécurité ! Comme aux états unis où les "shérifs" sont aux ordres des politiques, avec toutes les dérives qui en découlent.
Nous préférons, a contrario, créer des emplois de médiateurs mais aussi favoriser l'emploi par une relocalisation des activités, par la fin des délégations de services publics, par la création d'activités dans tous les quartiers (commerces, régies par exemple).
C'est en combattant les causes que l'on combat la délinquance pas en ne jouant que sur la répression.
mardi 25 février 2014
Nos réponses au questionnaire de Natur'action
Questions aux candidats des
élections municipales 2014
Navette fluviale
Le conseil général avait prévu,
budgétisé, travaillé sur une liaison fluviale entre Saint-Nazaire (Petit-Maroc)
et Mindin (Saint-Brévin). Ce projet a été subitement stoppé. Si
vous êtes élus, acceptez-vous de relancer ce projet avec les partenaires que
vous jugerez nécessaires permettant d'aboutir vers un transport doux entre les
deux rives?
OUI, mais il faut que ces navettes soient gratuites. Sous forme de bacs
comme à à Indre et au Pellerin. Ce type de transport est également l'occasion
de faire l'éloge de la lenteur pour observer le paysage.
Bois de Porcé
Ce bois amputé, menacé par des
projets urbains subit, depuis quelques années, des destructions importantes de
sa richesse naturelle. Il présente en outre une biodiversité méconnue et
incroyablement riche. Si vous êtes élus, quelle sera votre position?
Cet espace remarquable, s'il doit être sanctuarisé, doit également
permettre de mettre en valeur ce patrimoine végétal par la mise de place de
sentiers de promenades et de balades pédagogiques.
On ne peut pas réduire la verdure de la ville à un bois. La
végétalisation urbaine devrait passer par la plantation d'arbres fruitiers et
de petits fruitiers dans les squares, voire d'un verger en ville au Parc
paysager.
Forêt urbaine
Depuis quelques années,
NATUR-ACTION a lancé l'idée d'une forêt urbaine à l'ouest du Bois-Joalland,
derrière la cité sanitaire et qui pourrait avoir une superficie de 170
hectares. Cette forêt utile et bénéfique pour Saint-Nazaire serait une chance
pour les générations futures de garder un poumon vert où de nombreuses
initiatives pourraient voir le jour. Cette idée rencontre un succès grandissant
auprès des Nazairiens mais aussi des habitants de la Carène et même au-delà
(réseaux sociaux, pétitions...) Si vous êtes élus, êtes-vous prêts à démarrer
ce projet?
Pourquoi sacrifier des terres agricoles dont nous avons besoin pour une
agriculture locale ? Nous préférons soutenir l'installation de paysans et de
maraîchers sur ces terres pour permettre une production à destination de nos
cantines scolaires. Il s'agirait plutôt de boiser différemment et plus
densément chacun des quartiers de la ville.
Vasière de Méan
. Cette vasière
protégée au niveau national et européen contribue à l'équilibre de l'estuaire
en matière d'hydrologie et de sédimentation. Or, cette vasière est menacée par
un projet néfaste et destructeur du grand port de Nantes Saint-Nazaire.
Si vous êtes élus, quelle sera
votre position?
Elus majoritaires nous stopperons tout ce qui est en notre pouvoir,
sachant que hélas la municipalité a un pouvoir d'intervention limité. Le PLU
sera révisé de manière à bloquer tout aménagement industriel. Ce patrimoine
naturel est un écosystème unique que nulle mesure compensatoire ne saurait
recréer (après la destruction des autres vasières pour l'aménagement des
terminaux portuaires).
Si nous n'étions élus que dans l'opposition, nous déploierons toute
l'énergie nécessaire pour éviter ce crime écologique dont les responsables
auraient à répondre un jour devant une cour pénale internationale (bref dans le
même panier que les promoteurs du projet d'aéroport à Notre Dame des Landes qui
veulent supprimer une zone humide unique). (Voir aussi notre position là)
La police dans les bus !!!!
Un protocole local
de sécurisation a été signé entre la police, la gendarmerie et
la STRAN nous rapporte la presse. Le but avoué étant
d’augmenter la sécurité sur les lignes d’une part et surtout
de réduire la fraude entrainant une perte de recette de l’ordre
de 300 000 € par an.
Ce qui ne nous est pas dit c’est la nature de ce contrat, en effet le
ministère de l’intérieur facture ces prêts de personnels dans des
fourchettes allant de 20 à 58 € de l’heure (source rapport
IGA 2009). Quelle sera la facture par rapport au gain ?
Nous préconisons la gratuité des
transports publics (cf : nos dossiers sur ce site sur ces
questions) ainsi que de meilleures dessertes, faire en sorte
que les types de bus utilisés soient différents en fonction de la
demande (donc des heures) afin de limiter les coûts de gestion.
Prendre des mesures dissuasives pour l’utilisation de la
voiture en ville permettant ainsi d’importantes économies de
voirie et d’aides aux entretiens de façades.
Une
véritable politique de services publiques, de solidarités,
de vivre ensemble, de relocalisation des activités et de
l’emploi est seule à même de faire baisser les incivilités.
Recréons des régies d’entretien de quartier avec du personnel
recruté sur place, implantons des commerces de proximité, ouvrons
des maisons communes, ouvrons la vie au lieu de penser que
seul le béton, c'est-à-dire le contenant résoudra le
problème des contenus. Les habitants ne doivent pas être des
variables d’ajustement statistiques juste bons à donner des blancs
seings lors des élections.
dimanche 23 février 2014
Ah la base !!!!
La base sous-marine pose problème, alors que les travaux d’aménagement du LIFE ont couté 15 millions d’€, que 300 000 € viennent d’être engagés pour l’éclairage, que plus d’1 million d’€ sont partis pour Escal’atlantique, que l’entretien de ce cube de béton coûte annuellement 1 million d’€, Il faudrait encore aménager l’alvéole 12 pour 7 millions € ? Nous disons non et proposons de réhabiliter la salle J.Brel, de casser une partie de la base afin de donner de la visibilité sur le bassin, de transférer l’usine frigorifique pour faire de ce petit quartier un lieu de promenade végétalisé et de loisirs (restaurants, cafés etc.) et piétonnier. Il convient d’engager une concertation citoyenne pour que les deniers publics soient utilisés à bon escient pour le bien de tous.
samedi 22 février 2014
Question de démocratie
Nous proposons qu'un conseil municipal semestriel soit dédié aux questions et aux propositions des oppositions.
La critique et les sectarismes doivent céder le pas au véritable débat constructif.
Nos réponses au questionnaire de l'Association des Paralysés de France.
POUR UNE ÉDUCATION POUR TOUS : Des enfants en situation de handicap
résident sur votre commune: que comptez-vous faire de plus pour les accueillir
et les accompagner dans leurs scolarités et dans leurs écoles ?
Le pouvoir de la municipalité est
limité en la matière. Pour ce qui concerne le personnel, le seul levier qui
existe est ce qui concerne le personnel ATSEM en maternelle et le personnel du
temps périscolaire. Par contre, un effort doit être fait pour permettre
l’accueil de tous en aménageant les locaux pour y accueillir tous les enfants
quel que soit leur handicap mais aussi faire en sorte que tous les parents en
situation de handicap puissent participer à la vie scolaire.
POUR UNE ÉDUCATION POUR TOUS : Quelle politique et quels moyens
comptez-vous mettre en œuvre afin de permettre à tous les enfants et jeunes en
situation de handicap d’accéder – en fonction de leur âge – à la crèche, aux
activités extra et périscolaires ?
En la matière il ne faut pas
compartimenter la problématique, la notion de service public impose une égalité
de traitement pour tous, à la collectivité de s’en donner les moyens et de
permettre à tous de bénéficier des services de crèche, de l’accueil
périscolaire, d’avoir un accès équitable au conservatoire municipal ou à
l’école d’art plastique. Pour ce qui est du domaine associatif, il parait
nécessaire de conditionner les subventions au strict respect de l’égalité
d’accès pour tous et cela ne concerne pas que la notion d’handicap. La pratique
sportive ne doit pas être limitée aux clubs handisports quand cela est
possible. Les structures d’accueil se doivent d’être aménagée en conséquence en
partenariat très étroit avec tous les usagers c’est d’ailleurs ce qui nous
amène à proposer pour tous les services publics des collectifs d’usagers. Tout
autant le personnel doit avoir, dans le cadre de la formation continue, une
formation adaptée.
POUR UN
CADRE DE VIE ACCESSIBLE : Quelle politique et quels moyens comptez-vous
mettre en œuvre pour respecter le délai de 2015 de mise en accessibilité du
cadre bâti, de la voirie et des transports dépendant de la politique
municipale?
Il y a tant à dire et à faire. La
question du transport ne doit pas se limiter à des bus accessibles. Nous en
voulons pour preuve ce qui s’est fait à Saint-Nazaire. Un des quartiers où
réside la plus forte proportion de personnes à mobilité réduite avait il y a
quelques années des arrêts de bus en bas des immeubles, enfin à des distances
respectables. Une nouvelle ligne de bus, avec un haut rendement de service
(c’est ainsi que le projet a été vendu), a vu le jour. Un nouveau tracé, une
meilleure fréquence, des bus adaptés aux PMR. Mais, car il y a un mais, des
arrêts éloignés, difficilement atteignables pour les PMR. Réponse des services
concernés : « il existe des navettes dédiées », ce sont vérité
des petites camionnettes pour fauteuil. Les PMR contactés ne veulent pas de ce
type de transport, elles souhaitent pouvoir voyager avec tout le monde comme
tout le monde. Il faut donc réfléchir à de vraies dessertes de la population de
toute la population. Pour le bâti, il y a des anomalies comme ce gymnase ou un
portillon empêche d’accéder à la rampe, si l’on veut passer par là il faut
entrer demander au gardien d’ouvrir, quand on est seul on se pas comment faire,
pourtant le bâtiment est dit aux normes… Il y a aussi cette salle de spectacle
agrée PMR et sans places assises, ceci décrété par la même commission qui a
homologué la salle accessible PMR. Il convient donc de tout remettre à plat
avec les usagers, avec les personnes concernées. On ne peut pas savoir à la
place de. Nous devons pouvoir vivre la ville ensemble, avoir l’accès à la
culture, aux transports, aux services publics, aux activités sportives.
POUR UN CADRE DE VIE ACCESSIBLE : Quelle politique et quels moyens
comptez-vous mettre en œuvre pour permettre l’accès au logement des personnes
en situation de handicap ? Quels programmes de logement ?
Il doit y avoir une
intensification de construction de logements sociaux et notamment de logements
à destination des personnes en situation de handicap. Il faut dans un premier
temps recenser les besoins non satisfaits en la matière, ensuite aménager là où
cela est possible et puis construire. Nous prévoyons aussi de remettre au goût
du jour des régies publiques d'entretien dans les quartiers pour ce qui
concerne l'habitat social public. De fait cela permettra une grande réactivité
pour l'aménagement des appartements en fonction de chaque nature de handicap au
lieu d'avoir des listes d'attentes longues et une incapacité à répondre aux
demandes. Avec ce service, à terme économique, nous pourrons répondre aux
demandes de tous les locataires valides ou non.
POUR UN CADRE DE VIE ACCESSIBLE : Que prévoyez-vous pour permettre
aux personnes en situation de handicap de faire leurs achats quotidiens, d’aller
dans les commerces de proximité en toute autonomie?
Nous avons déjà intégré de tout
faire pour réimplanter des commerces de proximité dans tous les quartiers,
c’est un premier pas, ensuite comme nous l’avons déjà écrit les aménagements de
la ville doivent permettre à tous d’y circuler.
POUR UN CADRE DE VIE ACCESSIBLE : Comment envisagez-vous de
soutenir et de développer la commission communale d’accessibilité?
Elle doit réunir en premier lieu
les usagers, c'est-à-dire ne pas se limiter aux associations, il faut donc
faire plus que la loi, ensuite tous les interlocuteurs doivent être écoutés et
entendus. Il ne s’agit pas de faire une commission pour dire qu’elle existe
car la loi l’impose mais elle doit, dans
les faits, être suivie dans ses avis. Il faut donc lui permettre de se réunir
très régulièrement, d’élargir son champs d’action puisque rien n’interdit de
faire plus que la loi surtout en matière de démocratie et d’implication des
citoyens.
POUR L’ÉGALITÉ DANS L’ACCÈS AUX TRANSPORTS : Quelle politique aurez-vous
pour permettre aux personnes en perte d’autonomie (âge ou handicap) de votre
commune de se déplacer librement ou d’accéder aux réseaux départementaux (Lila
/SNCF)?
Notre programme prévoit la
gratuité des transports urbains, encore faut-il que le maillage permette à tous
d’avoir accès au transport. La réflexion doit porter de la même manière sur le
réseau LILA. Pour ce qui concerne la gare, outre la difficulté d’accès aux
quais, et même à la gare, il faut repenser le bâtiment. Autre problème, le déclassement
de la gare par la SNCF qui fait qu’il est impossible pour une personne ne
possédant pas de carte bancaire d’acheter un billet de bonne heure. La ville
doit être accessible à tous, les services publics tout autant. La CARENE, se
doit d’intervenir auprès du CG44 pour que l’égalité tarifaire pour tous soit la
règle pour les transports LILA, quels que soient les usagers et quels que soient
leurs lieux de résidences.
POUR UNE AMÉLIORATION DE L’ACCÈS A LA CULTURE, AUX SPORT ET AUX LOISIRS
: Que mettez-vous en œuvre pour permettre aux personnes en situation de
handicap de pratiquer les sports et les loisirs de votre commune ainsi qu’à
l’accès aux événements culturels en tant que spectateurs et/ou acteurs ?
L’accès à la culture signifie une
politique tarifaire permettant l’accès à tous d’une part. D’autre part les
lieux de spectacles, les musées, les expositions se doivent d’être accessibles.
Il faut pour cela adjoindre aux commissions ad ’hoc les usagers. Pour les
activités sportives, il faut encourager l’intégration des personnes en
situation de handicap dans les clubs sportifs, en aidant à la mixité quand cela
est possible, en favorisant les sections handisport dans les clubs de
« valides ». Une attention particulière
devra être apportée lors des subventions en fonction des efforts de chacun.
POUR UNE SOLIDARITÉ DE PROXIMITÉ : Vous êtes interpellé(e) par
un(e) de vos concitoyens en situation de handicap sur des questions liées au
logement, à l’emploi, à l’accès aux soins, aux aspects sociaux de sa situation.
Quelles mesures et réponses pouvez-vous apporter pour orienter cette personne ?
La première chose à faire est de
permettre à la personne de trouver un interlocuteur à proximité, un lieu où
exprimer les doléances, les attentes. C’est bien pourquoi les maisons communes
que nous prévoyons de développer dans tous les quartiers seront aussi lieu de
rencontres entre les citoyens mais aussi avec des travailleurs sociaux, des
professionnels de santé et des militants associatifs. La priorité est de
ramener du lien, de la parole, de l’écoute de la sociabilité. Souvent la
situation de handicap génère des handicaps économiques et sociaux, par des
baisses importantes de revenus ainsi que par un isolement forcé. Il est alors
primordial de casser ces verrous autant qu’une collectivité locale puisse le
faire avec ses limites.
POUR UNE SOLIDARITÉ DE PROXIMITÉ : Comment compter vous inciter les
entreprises de votre commune à respecter l’obligation d’emploi de 6 % et
favoriser également l’emploi des personnes en situation de handicap dans la
municipalité ?
La collectivité locale doit
montrer l’exemple, elle doit donc être à l’image de sa population et ne
recruter qu’en fonction de la compétence, car un emploi c’est l’adéquation d’un
poste avec une compétence et rien d’autre. Il faut aussi en finir avec ces
politiques qui ne font de l’embauche d’une personne en situation de handicap
qu’un moyen pour obtenir une aide à l’emploi et une fois l’aide épuisée mettent
un terme au contrat. En vertu de quelle règle un handicapé devrait-il revenir
moins cher qu’un valide ? C’est une conception bien méprisante du handicap
qu’ont les élus en gérant ainsi les ressources humaines. L’égalité est une de
nos valeurs républicaines, appliquons là vraiment.
Pour ce qui est de l’obligation
des entreprises sur le territoire, les élus locaux n’ont que peu de pouvoir,
toutefois il existe un levier. Nous proposons que toute entreprise voulant
répondre à un marché public soit respectueuse, a minima, des 6%. Si ce n’est
pas le cas, elle ne pourra pas répondre à l’appel d’offre. Il faut savoir que
si tous les marchés publics mentionnaient cette obligation, la règle des 6%
serait mieux respectée.
POUR UNE SOLIDARITÉ DE PROXIMITÉ : Quelle politique mettrez-vous en
œuvre sur les zones artisanales et d’activités ?
Nous sommes favorables à la
relocalisation des activités, nous aiderons à la création de coopératives
locales d’intérêt collectif (CLIC) dans lesquelles nous imposerons la
diversité, toute la diversité de la population. Nous veillerons tout autant à
l’implantation d’ESAT et les aiderons pour trouver des débouchés.
POUR LE LIEN SOCIAL ET LA PARTICIPATION CITOYENNE : Comment
comptez-vous faciliter la dynamique de votre commune sur la participation des
personnes en situation de handicap à celle-ci ?
Les maisons communes, les
commissions d’usagers sont des pistes comme l’accès à la culture aux sports,
les comités de quartier que nous nous proposons de créer seront ouverts à tous.
L’égalité de traitement entre tous les citoyens doit être un axe majeur pour
faire que chacun ait le même accès à la ville et à tout ce qu’elle a à offrir.
POUR LE LIEN SOCIAL ET LA PARTICIPATION CITOYENNE : Quelle
politique d’aide et de soutien aux associations comptez-vous mettre en œuvre
afin de réduire la fracture numérique ?
Pour nous la fracture numérique
c’est savoir se servir d’un ordinateur et d’y avoir accès. Nous encouragerons
toutes les initiatives d’échange de savoirs en ce sens. Nous sommes toutefois
conscients que l’accès à l’internet n’est pas une fin en soi et que considérer
que l’accès au monde numérique peut être piégeur car facteur d’isolement et de
repli. C’et bien la raison pour laquelle nous privilégierons tout ce qui permet
l’échange de proximité, le tissu social et solidaire de voisinage.
POUR LE LIEN SOCIAL ET LA PARTICIPATION CITOYENNE : Comment
tiendrez-vous compte de la diversité sur votre commune ?
Comme nous l’avons déjà dit en
faisant en sorte que chacun ait sa place dans une ville égalitaire et
solidaire.
mercredi 19 février 2014
Vasière de Méan
Lorsqu’il est évoqué l’aménagement portuaire à l’emplacement de la vasière à Méan, il est souvent fortement insisté, de la part des partisans, sur les emplois qu’une telle opération créerait.
A contrario les opposants sont vertement décriés, pointés du doigt comme réactionnaires opposés à toute forme de progrès et de surcroit opposés à l’industrie.
Il serait peut-être temps de parler vrai, de dire les choses et d’avoir une analyse moins binaire et simpliste par simplification.
Il y a d’abord des critères objectifs de part et d’autre, la vasière de Méan est un lieu unique et remarquable de par sa flore et sa faune, Saint-Nazaire et ses industries subissent la crise et le manque d’emploi est criant comme dans tout le pays d’’ailleurs et nous assistons depuis de nombreuses années à une désindustrialisation grave dans tout l’hexagone.
Cette fuite des industries vers des pays à bas coût de main d’œuvre est la résultante d’un capitalisme qui broie les salariés dans le monde entier, là ce sont des salaires de misère, des enfants qui travaillent, ici ce sont les droits sociaux qui s’amenuisent.
Là où le salaire devait être un moyen pour le salarié de reconstituer sa force de travail et de pouvoir accéder à une vie meilleure nous assistons à un retour en arrière où la rémunération permet à peine de subsister ici comme là-bas.
Et cette déconstruction sociale planétaire se joue sur tous les territoires.
Ainsi, l’aménagement de la vasière de Méan, ce sont entre 35 et 50 emplois pérennes créés in situ selon les porteurs du projet.
Mais pour quoi faire ?
Pour décharger et manutentionner, gérer des containers.
S’agit-il d’un nouveau marché ou de containers qui arrivaient ailleurs auparavant ?
Si ce sont des containers qui arrivaient ailleurs où est le bénéfice en emploi ? Puisque l’on ne va que retirer des emplois dans un territoire pour les transférer ici.
Si ce sont des nouveaux containers, il y a fort à parier que leur contenu sera constitué de produits manufacturés dans des pays à bas coûts de main d’œuvre, produits jusqu’à présent fabriqués dans nos territoires, tout cela engendrant une concurrence malsaine.
Alors ceux qui veulent ce projet à Méan sont-ils vraiment pour l’industrie ici ?
D’autre part il est important d’anticiper la montée des eaux. Qu’en sera-t-il de la côte en 2100 ? (Cf http://www.iffo-rme.fr/Pays-de-la-Loire/ONERC.pdf)
Ne doit-on pas réfléchir à un autre type de développement, basé sur la relocalisation des activités, la solidarité entre territoires, en finir avec la surconsommation et l’obsolescence programmée ?
Avoir dès lors une autre analyse sur ce qu’est le travail et y substituer la notion d’apport sociétal de chaque individu devient une urgence..
A contrario les opposants sont vertement décriés, pointés du doigt comme réactionnaires opposés à toute forme de progrès et de surcroit opposés à l’industrie.
Il serait peut-être temps de parler vrai, de dire les choses et d’avoir une analyse moins binaire et simpliste par simplification.
Il y a d’abord des critères objectifs de part et d’autre, la vasière de Méan est un lieu unique et remarquable de par sa flore et sa faune, Saint-Nazaire et ses industries subissent la crise et le manque d’emploi est criant comme dans tout le pays d’’ailleurs et nous assistons depuis de nombreuses années à une désindustrialisation grave dans tout l’hexagone.
Cette fuite des industries vers des pays à bas coût de main d’œuvre est la résultante d’un capitalisme qui broie les salariés dans le monde entier, là ce sont des salaires de misère, des enfants qui travaillent, ici ce sont les droits sociaux qui s’amenuisent.
Là où le salaire devait être un moyen pour le salarié de reconstituer sa force de travail et de pouvoir accéder à une vie meilleure nous assistons à un retour en arrière où la rémunération permet à peine de subsister ici comme là-bas.
Et cette déconstruction sociale planétaire se joue sur tous les territoires.
Ainsi, l’aménagement de la vasière de Méan, ce sont entre 35 et 50 emplois pérennes créés in situ selon les porteurs du projet.
Mais pour quoi faire ?
Pour décharger et manutentionner, gérer des containers.
S’agit-il d’un nouveau marché ou de containers qui arrivaient ailleurs auparavant ?
Si ce sont des containers qui arrivaient ailleurs où est le bénéfice en emploi ? Puisque l’on ne va que retirer des emplois dans un territoire pour les transférer ici.
Si ce sont des nouveaux containers, il y a fort à parier que leur contenu sera constitué de produits manufacturés dans des pays à bas coûts de main d’œuvre, produits jusqu’à présent fabriqués dans nos territoires, tout cela engendrant une concurrence malsaine.
Alors ceux qui veulent ce projet à Méan sont-ils vraiment pour l’industrie ici ?
D’autre part il est important d’anticiper la montée des eaux. Qu’en sera-t-il de la côte en 2100 ? (Cf http://www.iffo-rme.fr/Pays-de-la-Loire/ONERC.pdf)
Ne doit-on pas réfléchir à un autre type de développement, basé sur la relocalisation des activités, la solidarité entre territoires, en finir avec la surconsommation et l’obsolescence programmée ?
Avoir dès lors une autre analyse sur ce qu’est le travail et y substituer la notion d’apport sociétal de chaque individu devient une urgence..
mercredi 12 février 2014
Questions de démocratie !!!
Monsieur Batteux s’est récemment félicité dans la presse
de son bilan et
surtout de son dernier
mandat. Si nous reconnaissons le maintien de certains
services publics, certaines réalisations appréciées des
Nazairiens (front de mer), le refus de la vidéo surveillance et
de la police municipale… nous
avons toutefois constaté une dérive anti-démocratique de la
majorité municipale (PS PCF EELV) lors du dernier
municipe, pêle-mêle : la modification du règlement intérieur
privant 18% des Nazairiens d’expression dans le bulletin
municipal, les conseils de quartier verrouillés, le contrôle des
associations par une charte bafouant l’esprit de la loi de 1901,
les coupures de micro pendant les séances, voire les insultes à
l’égard de l’opposition…
A contrario,
pour permettre aux
citoyens d’intervenir dans la vie de la cité nous proposons :
- des
vrais comités de quartier indépendants et ouverts à toutes et à
tous et des maisons communes dans chaque quartier avec un budget
participatif
- l’abrogation de la charte associative ;
- l’abrogation de la charte associative ;
- un
conseil municipal semestriel consacré aux questions et projets
de l’opposition ;
- la
limitation du nombre des vice-présidents de façade à la Carène,
- créer des collectifs
d’usagers pour chaque service public ;
- une
plus juste répartition des attributions aux associations ;
- ne
plus faire du magazine municipal un outil de propagande ;
- une
maîtrise des finances publiques au service de toutes et de tous
et non pour le bien-être des bétonneurs et des grands groupes
publics. En finir avec la démesure !
Pour Alternative citoyenne, s’abstenir de se mêler des affaires publiques, c’est laisser les intérêts privés s’occuper de leurs affaires.
lundi 10 février 2014
Questions presse
Il y a peu un journal nous a posé quelques questions sur notre vision de la ville. Malheureusement il fallait répondre en deux phrases. Ici certaines de ces questions ont été développées.
- 1 ) Saint-Nazaire ne sera jamais une ville balnéaire concurrente des villes voisines de
notre côte. Sa géographie et son urbanisme, excepté le quartier de St Marc, ne
sont pas adaptés à cette vocation. On peut constater que les efforts des précédents
municipes allant dans ce sens ont échoués. Prier "Dieu" pour que les
étés soient pluvieux afin de drainer les touristes désœuvrés vers l'ersatz de
rêve transatlantique réfugié à grand renfort de subventions sous la base de
sous-marins n'est pas la solution miracle. Il faudrait déjà rendre la plage du
centre ville aux habitants, il est anormal que cette plage ne soit pas autorisée
à la baignade. L'envasement actuel n'est pas une fatalité, il doit être
possible de refaire de ce site un point "attractif" de notre ville.
Amener quelques commerces même saisonniers, sur le boulevard ....., bien désert
pour les touristes, devrait être un projet réalisable.
- 2 ) La politique menée depuis 30 ans est l'explication
du marasme commercial du centre ville. Comment les élus, leurs commissions,
leurs bureaux d'études, leurs cabinets d'éminences grises payés grassement par
nos impôts, n'ont-ils pas pu se projeter dans l'avenir et comprendre que l'a
multiplication exagérée des centres à vocation commerciale avec une population
stagnante étaient voués à l'échec ? C'est peut être le point le plus difficile
à traiter pour les prochains "gérants" de notre ville. Avoir fait
fuir les clients a été très facile, circulation, parkings payants, travaux, les
erreurs de tracés des transports en commun tout a contribué à détourner les
potentiels "consommateurs" vers les grandes enseignes périphériques.
Il faudra une concertation entre les habitants, les professionnels, et les élus
pour résoudre ce gros problème, c'est là qu'apparait l'utilité des comités de
quartiers.
- 3 ) Le problème du plan de circulation que ce
soit celui d'hélyce ou des autres bus est en partie à revoir. Hélyce a été mis
en place non pas pour desservir les habitants actuels mais les hypothétiques
futurs habitants. C'est un outil démesuré à l'image de l'égo des édiles des
derniers municipes. Il faudra voir à irriguer le centre ville par des petites
navettes afin de ramener les citoyens dans le cœur de leur ville. Il faudra par
contre un moment pour réaliser cette modification, car on ne peut jeter à la
poubelle un matériel au coût exorbitant, il y déjà eu assez de gabegie.
- 4 ) Un port de plaisance, pour faire plaisir
à quelques bobos, qui ne trouvent pas d'anneaux dans leur propre ville ? Quand
on voit la masse de bateaux amarrés à leur "quai de l'oubli" dans
tous les moindres recoins du littoral et même dans les méandres des fleuves,
véritable pollution visuelle dans certains lieux pour des embarcations qui ne
sortent que trois jours par ans ! Combien rapporte à une collectivité un anneau
et combien cela lui coute -t-il en charge environnementale et matériel ? De
plus les quais de Saint-Nazaire sont loin d'être saturés avec le détournement du
trafic maritime sur Montoir et la possibilité d'accueillir des petits tonnages
dans le port est fortement possible.
- 5 ) La "base" ! Construite par des
esclaves sous les ordres du national socialisme, remise au gout du jour par des
sociaux démocrates ! Une belle pompe à subventions, un aspirateur à euros, le
trou des halles de notre ville. Projet prévu pour attirer des intérêts privés,
mais privés d'intérêts pour ces même entrepreneurs, obligeant les élus naïfs à
dépenser sans compter dans ce monument immonde pour ne pas perdre la face. Une
partie de la base étant attribuée au travail de l'entreprise Cargill, il s'agit
de se mettre autour d'une table et de voir pour le projet de la faire
disparaitre, entièrement, partiellement? Il s'agit d'un problème plus technique
que politique mais si sa disparition est possible à un moindre coût pour les
citoyens alors qu'elle disparaisse avec les mauvais souvenirs qu'elle renferme
!
Inscription à :
Articles (Atom)