Notre programme

Une liste d’ouverture et de rassemblement.

Parce que nous savons que de nombreuses alternatives concrètes sont mises en œuvre partout sur le territoire, génératrices d’emplois, de démocratie, de solidarité et respectueuses de notre écosystème...
Parce que nous ne nous résignons pas à la seule vision néolibérale du monde, destructrice des liens sociaux et des milieux de vies...
Il y a urgence à développer des solutions locales pour combattre la croissance des inégalités, celle du chômage et de la précarité.
A l’actif de notre bilan de conseillers municipaux (2008-2012) : parole tenue quant à la rotation du mandat...
La préparation collective de chaque conseil municipal durant 6 ans. Le contexte politique actuel laisse penser qu’il est possible de faire encore mieux que les 4226 voix de notre liste Label Gauche en 2008.
Nous désirons promouvoir à Saint-Nazaire la réelle démocratie participative, des services publics généraux et de proximité, la gratuité des transports, repenser l’urbanisme, la politique culturelle et la politique de santé.
Nous demeurerons autonomes par rapport aux listes qui soutiennent les politiques d’austérité conduite par le gouvernement ou se situent dans la continuité de la gestion municipale sortante.           
Soutenez, rejoignez notre liste.

Thierry Brulavoine, Eric Edom




Nos maisons communes

Nous proposons d’élargir les missions des maisons de quartier et faire  des maisons communes dans chaque quartier.

Une maison commune c’est quoi ?

C’est un lieu où peuvent se retrouver les habitants pour se réunir, se cultiver, se divertir, bénéficier de soin de en dispensaire, échanger, participer à l’échange de savoir et de savoir-faire.

La maison commune élargie les attributions des maisons de quartier actuelles tout en étant ouverte aux  associations qui  veulent  y  tenir  permanence. Elle englobe un centre de santé, elle permet à la future université de culture populaire d’intervenir. Le bibliobus y vient fréquemment. C’est un lieu d’échange où rien n’est figé. Les futurs comités de quartiers, ouverts à tous les habitants du quartier, s’y réunissent et débattent des projets voulus par les citoyens en réponse à leurs besoins spécifiques. C’est un lieu où la parole est libre, où la parole est un outil pour  retrouver  le  pouvoir  d‘agir  ensemble dans  la ville.



S’abstenir de se mêler des affaires publiques, c’est laisser les intérêts privés s’occuper de leurs affaires...  

Citoyen.ne.s, nous voulons :
- Des vrais comités de quartier indépendants et ouverts à tou.t.es pour permettre l’expression et la satisfaction des besoins et des maisons communes dans chaque quartier
- Une maîtrise des finances publiques au service de tou.te.s et non pour le bien-être des bétonneurs et des grands groupes privés. En finir avec la démesure !
- Des transports gratuits.

Des transports publics gratuits

N’est-il  pas injuste  que les transports  en commun  soient  les seuls  moyens  de transport payés de manière significative par ses usagers ? Quand on conduit une voiture en agglomération, on ne paye pas l’utilisation de la route, par exemple. De la même manière, un cycliste ne paye pas pour ses voies cyclables et les piétons ne payent pas pour leur trottoir. C’est l’ensemble des contribuables, et non chaque usager qui payent.
Le transport gratuit, couplé à une politique dissuasive de l’utilisation de la voiture en ville et à des parkings relais en périphérie, c’est une ville moins polluée, c’est une économie significative sur l’entretien des routes, c’est aussi l’un des vecteurs de la redynamisation du centre ville.

Qui paye ?


Une partie du financement est assurée par une augmentation de la taxe transport versée par les employeurs.

Il y a aussi les économies d’échelle comme la baisse des coûts d’entretien des voiries, les économies d’impression des tickets et de gestion des points de vente. Le nombre de petites navettes est augmenté afin d’offrir un service de meilleure qualité répondant au plus près aux besoins de la population.

Travailler ici

Penser local, agir local, fabriquer et consommer local

Les grands groupes ne pensent qu’aux dividendes, pillent partout les richesses naturelles et intellectuelles, les savoir-faire, pour l’unique bien des actionnaires.

Face à cela, il nous faut agir ensemble pour une relocalisation de l’économie. Nous favoriserons toutes les initiatives qui iront en ce sens dans le cadre d’aides donnant/donnant. Aucun chèque en blanc comme cela a été encore le cas lors de ces dernières années, (PPP de la cité sanitaire qui va nous coûter plusieurs milliards. Aides à fonds perdus aux actionnaires de STX) où les dépenses et les pertes sont pour la collectivité et les bénéfices pour les actionnaires. De même, nous réduirons les délégations de services publics comme les pompes funèbres, le camping de l’Eve, les déchetteries.

Nous reviendrons sur les privatisations de l’ancienne majorité municipale (nettoyage des salles de réunion entre autre) et les sociétés semi-publiques opacifiant les marchés passés pour la population et l’ensemble des élus (exemple SONADEV).

Nous aiderons au lancement de projets innovants en contre partie d’une installation/réalisation sur place sous forme coopérative.

Refusant la concurrence des territoires et de leurs habitants, nous supprimerons la marque
AUDACITY au profit de véritables coopérations.


 Se loger, gérer le patrimoine

 Une politique de logement inventive.


En finir avec les HLM construits vite faits, mal faits. Faire des logements économes en énergies, favoriser  la mixité sociale, créer des emplois de médiateurs en plus grand nombres, remettre des gardiens et des factotums dans les collectifs.

Construire autant de logements sociaux que nécessaire (ne pas se limiter à un pourcentage fût-il supérieur à la loi).

Favoriser l’habitat participatif. Paysager la ville, faire une place aux jardins partagés.

Le patrimoine municipal, notre bien commun.


Entretenir le patrimoine, ne pas le laisser se détériorer pour ensuite raser et reconstruire comme une histoire sans fin. Oser rénover en ayant à l’esprit les économies d’énergie.

Faire les choix en toute transparence avec la population. Décider pour répondre aux besoins de tous au lieu de ne penser qu’aux amis bétonneurs.

Se cultiver, se distraire

L’accès à la culture pour toutes et tous.

La culture se doit d’être la propriété de tous à destination de tous. Permettre l’accès au théâtre pour tous, soutenir plus énergiquement les structures culturelles à destination des salariés et de leurs familles (CCP), créer une maison de l’image (dans les locaux libérés par le FANAL), aider les artistes locaux, la création artistique locale sont des éléments indispensables à la libération des énergies créatrices.

Faire du sport

Aider les clubs sportifs dans leur démarche citoyenne est une nécessité, il ne faut toutefois pas négliger la pratique sportive de loisir, aussi est-il important de donner aux uns et aux autres les moyens de leurs passions. Il faut donc, à côté des structures dédiées aux clubs implanter des aires sportives en libre accès.

S’instruire et s’émanciper

Aider à la création d’une université populaire.

Les associations

Leur rendre leur liberté en abrogeant la charte associative et en revenant à l’esprit de la loi de 1901.

  
 Quelques propositions :

    Des maisons communes et des comités de quartiers.
    Maison de l’agriculture urbaine et de la nature dans la ZAD du soleil levant.
    Transports STRAN gratuits.
    Création d’un service dédié (restauration à domicile, aide à la personne) à destination des anciens.
    Préservation des zones humides et de la vasière de Méan.
    Soutien plus actif à l’économie sociale solidaire et au commerce de proximité
    Accompagner la création d’une monnaie locale, sociale et solidaire
    Suppression de la charte associative.
    Politique volontariste à destination du temps périscolaire.
    Augmentation des postes de médiateur et d’éducateur de rue.
    Favoriser les coopérations entre les territoires et supprimer toutes aides à Audacity.
Suppression de la SONADEV (sté nazairienne de développement qui échappe au contrôle de tous les élus)
    Approvisionnement local pour les cantines scolaires.
    Présidence de la CARENE non confiée au maire de Saint-Nazaire.
    Végétalisation conviviale de la ville.
    Adapter la ville aux handicaps.
    Aider à la création d’emploi en favorisant l’innovation et la création de coopératives.
    Une maison de l’image dans le bâtiment du Fanal
    Agir et prendre les décisions en toute transparence.
    Aider à la pratique sportive en club ou en dilettante.
    Prendre soin de notre patrimoine, le renover, l’entretenir.
    Économiser l’énergie, travailler à une indépendance énergétique future (méthanisation, éolien, solaire) tout en évitant les pièges du capitalisme vert.
    En finir avec les délégation de service public pour le stationnement, les déchetteries, le camping, les pompes funèbres, le nettoyage des salles associatives.
    OUI à une culture pour tous, NON à une culture d’attractivité pour un cercle fermé.    Aider l’industrie uniquement dans le cadre d’un «donnant - donnant».
    Maintien de la Villa Bambino dans le patrimoine     public au service du tourisme social
    Plafonnement des revenus des élu.e.s
    Réduction de l’emprise de la pub dans le paysage urbain
    Création d’un observatoire des alternatives au sein du Centre d’initiatives locales
    Élaboration citoyenne de nouveaux indicateurs de richesse territoriale
    Pas un centime pour l’aéroport de Notre Dame des Landes
    En Brière, lutte contre la jussie préjudiciable à l’élevage bovin. Éviter ainsi le comblement du marais rendant inhabitables de nombreuses maisons.
    Avoir une réflexion objective sur la base sous-marine et son coût.
    Abandonner le projet de «l’alvéole 12» et réhabiliter la salle Jacques Brel.
    Abandonner le projet de la nouvelle piscine et réfléchir à la rénovation des piscines existantes.
    Un projet éducatif local vraiment à la hauteur des enjeux démocratiques et écologiques.
    Création d’un conseil municipal des jeunes.
    Création de recycleries.

Faire de la politique ne doit pas être un métier contrairement à ce que pensent nos adversaires. Elu-es nous aurons à coeur de permettre l’implication des Nazairien-nes dans un but d’émancipation individuelle et collective.
   
    Qui mieux que les habitant-es peut dire ses besoins, ses désirs et émettre des propositions pour améliorer la vie au quotidien ?
   
Cependant nous faisons également confiance aux femmes et hommes des services techniques pour élaborer ensemble des solutions inventives et réalistes.
   
    Compte tenu des limites de l’action municipale, la condition pour faire décroître les inégalités sociales est la coopération entre les citoyen-nes et les différents territoires. 
   
    Au pouvoir de nuisance  des sociaux-libéraux en matière sociale et écologique, nous opposerons le pouvoir d’agir localement tout en étant solidaires internationalement.   

 

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