Thierry Brulavoine et Eric Edom notre bilan d'élus

Ici et là nous entendons des critiques sur notre travail au conseil municipal lorsque nous avons exercé nos mandats.
Nous précisons d'autre part que sur les six élus qu'a comptés la liste sur le municipe, nous avons été les deux seuls à respecter nos engagements, à savoir passer le relais au bout de deux ans et préparer les CM collectivement.
Il nous est reproché une absence de travail et, bien évidemment, d’efficacité pour les Nazairiens.
Bien qu’élus avec près de 18% des suffrages et en raison du mode de scrutin qui donne la prime à la liste arrivée en tête, notre pouvoir d’action était relativement réduit.
Néanmoins par nos interventions, élaborées en commun au sein du collectif "Label Gauche", notre pugnacité au débat nous avons réussi à faire bouger les lignes.
Que l’on en juge par notre modeste bilan :
Les conseils de quartier que la majorité a été bien obligé de reprendre dans son programme entre les deux tours
Les conseils de quartier encore qui par nos interventions ne sont pas restés des conseils réservés aux seules personnalités choisies par la Mairie mais ouverts (pas assez à notre avis) aux habitants.
Bataille, remportée, pour que l’opposition participe au bureau municipal.
Critiques et propositions  pour les conseils de quartier validées, a posteriori, par un audit (payé cher d’ailleurs).
Proposition d’un institut public de la mer.
Obtention des projets de délibérations dématérialisées (ce qui nous a permis un travail collectif)
Compte rendu d’activité après chaque conseil municipal
Dénonciation du ruban bleu et de la destruction partielle de la Maison du Peuple.
Rotation de nos mandats et par cela respect devant nos électeurs de nos engagements.
Dénonciation de la charte associative auprès du préfet (sans notre intervention la charte aurait été complètement appliquée avec des conséquences dramatiques sur la vie démocratique des associations Nazairiennes).
Accompagnement d’un collectif de citoyens et intervention en mairie pour le déplacement d’une antenne de téléphonie mobile (déplacement effectif)
Propositions d’amendements
Mise en échec d’un semi PPP pour un EPADH (CIIRMAD BOUYGUES)
Dénonciation publique de la privatisation de services municipaux concernant l’entretien et le gardiennage des locaux associatifs.
Échec à la mise en place de stationnement payant à la cité sanitaire.
Proposition, reprise aujourd’hui, de jardins partagés en pied d’immeuble HLM.
Nombreuses interventions sur le Handicap et la ville.
Nombreuses interventions pour une culture populaire et variée.
Vote des délibérations chaque fois qu’elles allaient dans le bon sens.
Accompagnement et intervention avec un collectif d’habitants afin de limiter les nuisances liées aux travaux d’Hélyce.
Création d’un jardin pédagogique dans une école.
Seul élu à intervenir publiquement en conseil municipal pour dénoncer le PPP de la cité sanitaire.
Proposition, non retenue par l’ensemble des élus de la majorité, d’une gratuité restreinte pour les transports STRAN dans le cadre d’événements.
Propositions sur le plan vélo, l’accessibilité logements et de la ville aux personnes à mobilité réduite et aux handicapés, sur l’entretien (ou plutôt le non entretien) du patrimoine municipal (notre bien commun), sur le PLU, l’urbanisme et les zones commerciales, les parkings et les parkings relais, les modes de déplacements dans la ville, la restauration scolaire etc….
Tout cela, malgré les insultes, les coupures de micro, la censure (illégale) sciemment votée par l’ensemble de la majorité municipale, sans compter avec tous ces votes reniant les programmes des uns et des autres sur l’autel du libéralisme.
Thierry Brulavoine et Eric Edom


 Baptême du feu...

Le Conseil municipal du 29 mars 2008, vu de l'intérieur par Thierry.

Chronologie.
Monsieur le Maire annonce le point 1 à l'ordre du jour. Comme convenu, Roseline demande la parole pour intervenir à propos de notre demande de report de la délibération n°1 sur les conseils de quartier.
Monsieur le Maire donne d'abord la parole à M. Saulnier du PCF qui aborde la lutte des travailleurs Grecs. Le Modem embraye avec son couplet habituel sur "plus d'Europe pour éviter ce genre de situation inacceptable" (Au passage M. Diat (MODEM) ira jusqu'à demander à ce que
la Municipalité anticipe les frais d'obsèques...).
Roseline intervient en rappelant brièvement l'implication des membres de Label Gauche auprès des grévistes et aborde le point des Conseils de quartier.
Monsieur le Maire coupe la parole. Je saisis le micro pour rappeler ses propos sur les "pratiques démocratiques". Il me rappelle à l'ordre car je n'ai pas demandé la parole. Je persiste. Il rappelle les lois qui régissent le Conseil municipal.
En fait, la règle veut que l'intervention sur le point 1 doit se faire après la lecture du projet de délibération. (Seulement, justement nous voulions demander son report !)
Bref, M. le Maire m'a reproché de ne pas connaître le code des collectivités qui régit le fonctionnement du CM. A ceci j'ai rétorqué que j'étais novice et que je n'avais pas eu le temps de le lire parce que j'avais un travail.
Et là ! Édifiant ! M. le Maire balance "Faut faire autre chose" !" (sous-entendu si vous voulez avoir le temps de potasser le code des collectivités et être un "vrai élu".)
Le point 1 est alors abordé. Aucune allusion n'est faite à notre demande de report. Par contre nous est distribué, devinez quoi ? Une nouvelle mouture de la charte des conseils de quartier. Étonnant, non ?
Allez analyser à chaud et comparer les 2 chartes ! Quel mode de travail !
Mais nous avons rapidement vu que des éléments de notre courrier aux élus, ainsi que des références au CQ sur notre site, avaient été intégrés. Nous avons donc, non pas refusé de prendre part au vote, mais nous nous sommes abstenus.
Quant au point 3 sur la Carene, aucune ouverture. M. le Maire veut proposer une modification des statuts de la Carene pour permettre aux élus des oppositions d'être représentés ! Alors qu'il aurait pu le faire en laissant 3 places sur les 22.
Pour le point 4, sur les modalités de scrutin, et après avoir fait amende honorable quant à notre erreur de débutant, j'ai lu le texte préparé par Pierre et amendé par Guy. Et là ! début du marathon, près de 2 heures de votes où les élus de la majorité n'ont jamais pris la parole.
D'un seul bloc, les 35 élus de la gauche institutionnelle ont laissé le Modem et l'UMP remporter la plupart des miettes de représentations dans différentes instances restant à l'opposition.
Évidemment à chaque fois que nous avons présenté des candidats face à la droite, ils ont eu 7+4 voix et nous 4. Mais, je crois qu'en décidant ainsi, à notre réunion de mardi 25, nous avons permis de mettre en évidence que le Modem était prêt à tout pour obtenir des fauteuils.
Et de voir Arlette Mousseau nous faire des signes, presque désespérée, signifiant mais "négociez avec la droite sinon vous n'allez rien obtenir". Elle est gonflée, elle qui s'est fondue dans le moule de la majorité alors que rien ne l'empêchait de voter pour l'opposition de gauche !
Cependant nos bonnes relations avec les Modemistes nous ont permis d'obtenir sans négociations préalables, CE QUE NOUS VOULIONS !
La représentation à la Fédération des Maisons de Quartier sera assurée par Nathalie. Et Roseline ira au CA du CCAS. Moi, j'irai au CA de l'Université Inter Âge. Je pense que c'est également un endroit stratégique...
Désemparés par cette mascarade des votes où l'opposition n'a obtenu qu'environ 6% des postes alors qu'à la proportionnelle nous devrions en avoir plus, nous avons commis l'erreur de ne pas nous abstenir à chacune des délibérations présentant les candidatures de la majorité.
J'ai gardé, et M. le Maire a gardé la bonne nouvelle pour la fin. Chaque groupe de l'opposition participera, à hauteur d'un-e représentant-e, au bureau municipal préparant les conseils municipaux.

 Au conseil municipal du 11 Avril 2008.

(premiers échos)
Sur le budget primitif.
Un budget dont les orientations ont été définies avant les élections, en Février.
Compte-tenu de ce fait, les élu(e)s Label gauche se sont d'emblée interrogés sur l'impossible cohérence entre ce budget et les fortes attentes de la population exprimées par les urnes, aussi bien en matière
- de démocratie locale pour laquelle de nouveaux moyens doivent être décidés,
- d'écologie et de développement durable qui exige bien autre chose que le changement des ampoules d'éclairage (commencé en 1980...) et les mesurettes habituelles
- de solidarité à l'égard d'une population où les exclus et les précaires sont
extrêmement nombreux.
Une déclaration des élus a été faite en ce sens
"Le remplacement de 600 lanternes d'éclairage public." Ce sera une des mesurettes annoncées par l'élu vert B. Garnier pour inaugurer son 4ème mandat!!!
Les élus label gauche sont intervenus sur plusieurs délibérations. Par exemple, sur le projet de délibération concernant la mise à disposition des écoles (patrimoine municipal) pour la tenue de stage de soutien scolaire pendant les vacances scolaires, Nathalie a pris la parole pour dire notre opposition à cette collaboration à la politique gouvernementale de casse du service public
d'éducation (suppression de 11 000 postes,etc...).
Fait étonnant le PC via Christian Saulnier a emboîté le pas ainsi que Mme. Bouillé du PS pour dénoncer la politique gouvernementale.
Le hic c'est que le PS, le PCF les Verts le MODEM et l'UMP ont quand même voté la mise à disposition des locaux !
Ils ont voté quand même... reconnaissant après coup avoir fait une "erreur politique". Sûr qu'il y aura besoin de locaux pendant les vacances, si le gouvernement contre les jeunes qui sont dans la rue et nous donnent des leçons de politique, suppriment les postes d'enseignants.
Ceux qui assistent au conseil, comprennent, à défaut de pouvoir toujours entendre...

 Au conseil municipal du 23 mai 2008.

Sur le conseil et les décisions.

Sur le vote du théâtre municipal.

Les élus avaient à se prononcer sur le choix des dernières maquettes de théâtre. Les élus label gauche ont voté positivement sur la maquette retenue majoritairement.
Ce vote s'explique pour des raisons de réalisme.
Label gauche a pendant toute la campagne des élections souligné les erreurs graves dans la gestion de ce dossier. Et le vice de départ, la destruction des salles abritées dans la maison du peuple. A ce conseil, il devient urgent de choisir entre plusieurs présentations. De fait le nouveau projet séduit et fait oublier les maquettes antérieures
La nécessité d'être réaliste ne fait pas oublier les critiques formulées antérieurement et label gauche n'est pas en force pour rediscuter de l'emplacement de ce nouveau lieu de spectacle qui nous paraît regrettable à bien des points de vue. Mais il faut avancer!

Préemption de terrains

La ville de SAINT-NAZAIRE pratique une politique de préemption de terrains qui nous paraît d'un point de vue théorique tout à fait justifiable. C'est en effet un moyen de contrôle de l'urbanisme et un contrôle de la spéculation. Il permet de bloquer un peu la spéculation foncière entretenue et alimentée par les investisseurs privés.
Au nom de ce principe les élus de label gauche ont donc voté la préemption de terrains dits de Pré-Hembert, bien qu'ils soient déclarés par la ville Zone à construire autour de la cité sanitaire.
Cette décision a pu paraître contradictoire, puisque nous sommes pour l'heure hostiles à l'urbanisation de cette zone considérant l'extension de la ville et particulièrement dans cette direction, destructrice de l'environnement, géographiquement mal choisie et contraire aux intentions prioritaires de réaménagement dans les limites actuelles.
Par respect des principes, vote des préemptions, mais pour autant refus de l'urbanisation de cette zone
Proposition de Roseline.
Au cours de ce conseil, Roseline a demandé au maire qui l'a refusé, que les élus pour soutenir l'ANSPA, interviennent auprès de la DDASS, la sécu et le ministère de la santé. En effet l'ANSPA accomplit sur Saint-Nazaire un accueil intéressant des personnes âgées, qui se trouve actuellement menacée par manque de budget. Le risque existe que soient supprimées des places d'accueil

  CM du 25 septembre 2008

Pas de fonds européens FEDER, c'est la ville qui s'y colle.

A ce conseil municipal du 25/09 on a pu apprendre que le bilan prévisionnel de l'opération habilement regroupée base sous-marine square Delzieux, présenté en équilibre devait être révisé. La ville n'a pas obtenu de l'Europe des fonds FEDER, 2 006 034€ (ht). Pourquoi, mauvaise présentation du dossier? Ou estimation hasardeuse?
Résultat la participation de la ville doit passer de 3 775 308 € HT à 5 781 342 € HT. D'où vont sortir ces sommes? Une paille pour une municipalité qui visiblement a des soucis de budget et se targue si fréquemment de a compétence en la matière... Ne faut-il pas être vigilant avec des élus qui après nous avoir annoncé un théâtre à 8 Millions 5, en 2004, nous parlent aujourd'hui de plus de 16 millions.

Peut-être vous intéressez-vous à l'avenir de la base sous-marine? Et souhaitez-vous qu'elle ne soit pas durable...

Saviez-vous qu'avait été prévue une opération "Alvéole 12" sur laquelle a travaillé la SONADEV.
(Commercialisation et identification des investisseurs). Décision ayant été prise de ne pas réaliser l'opération, la ville indemnise la SONADEV de 85K€ et néanmoins conserve un budget pour travaux préalables à une occupation ultérieure: (purge et reprise de la sous face de la sous toiture, préparation des sols, pérennisation des voiles béton). Pour cela un budget global à affecter: 1.370.000 € HT. Ne pas confondre avec le traitement de l'étanchéité de la toiture de la base dont une partie a été traitée directement par la mairie, mais qui pour le reste bénéficie de 1.050K ht


Débattre, oui, mais qui et où?

Ouest-France écrit: "Revue Place publique. La Ville accorde une subvention exceptionnelle de 35 000 € à l'association Mémoire et débats, qui édite la revue Place publique. Label gauche aurait « préféré qu'on utilise ces 35 000 € pour compléter le journal municipal et favoriser l'expression des citoyens nazairiens ».
Évidemment, Label Gauche veut des débats. Mais souhaite que ces débats ne soient pas l'apanage de plumes institutionnelles, de profs, d'élus, même si ces personnes sont souvent de bons référents. Label gauche souhaite que les militants, les citoyens participent aux débats sur leurs villes et y soient aidés. 35000 € c'est plus de la moitié de ce que verse Nantes.
La réponse du maire :"que le site de la municipalité ainsi que « les sites développés par les autres journaux » pouvaient y pourvoir. " Est-elle ironique? Hypocrite? Même s'il faut saluer les internautes qui écrivent sur le Forum d'Ouest-France, les tentatives de débats menées sur des sites comme www.estuairemag.com, www.saintnazaire.net pjjp44.blogspot.com et d'autres... parmi lesquels celui-ci www.labelgauche.org, on aura de la peine à placer ici le site de la municipalité....

De l'attractivité de Saint-Nazaire.

Aux yeux des élus de Label Gauche, unifier la Siren et l’Écomusée suffira-t-il à "donner une nouvelle impulsion à la politique touristique culturelle et patrimoniale de la ville de Saint-Nazaire"comme il est écrit dans l'objectif de la Régie.Réunir des experts des traces historiques, ou des commerciaux du tourisme comme le groupe Barrière, le ruban bleu, ou cinéville permettra-t-il de donner une image de Saint-Nazaire riche de son présent, engagée vers un avenir agréable comme il sied à une ville qui veut tant développer son attractivité?
C'est à dire ne pas se contenter d'attirer le regard de touristes de passage sur les traces de son passé, mais donner l'envie à des jeunes et des adultes porteurs de projet, le souhait de vivre à Saint-Nazaire?

CM du 06 février 2009

Intervention dans le débat d'orientation budgétaire

Mesdames Messieurs, le texte soumis par la majorité le dit : « Les économies avancées » se sont contractées. Le « ralentissement » est mondial. La crise est globale : immobilière, financière économique et aura des répercussions sociales. Nous l'avons lu attentivement et, voulons vous poser plusieurs questions. les premières, très concrètes.
 Page 9, le graphique nous informe que l'endettement par habitant est de 461 euros. Or le 19 décembre, dans le projet de Développement durable le chiffre de cet endettement n'était pas de 461,mais de 554 euros ? Une baisse de 93 € en moins de 2 mois. Comment expliquez-vous ceci ?
 Dans le contexte de récession à venir, vous dites espérer une croissance du produit fiscal de 3% par an grâce à l'attractivité de la ville. Voulez-vous dire que ce taux de croissance fiscale pourra se faire sans augmentation des impôts des Nazairiens ?
 Sur l'autel de la Déesse Attractivité, en période de récession, allez-vous sacrifier les dépenses de prestige e que les 125 000 euros pour la Route du chocolat, ou telle que la destruction de la salle Jacques Brel pour transférer sous la Base sous-marine ?
 De l'analyse avec graphiques, très sociale-démocrate que vous présentez, du contexte international, national, et Nazairien, quels enseignements tire l'esprit d'équipe ? Nous n'avons lu que cette phrase: « Naviguer au mieux, donnant ou réduisant de la toile, selon l'évolution effective de nos ressources et de nos charges ». cela nous paraît très flou. Sur quels critères vont s'effectuer les choix ?
Plutôt que cette navigation à vue, nous vous proposons de débattre du cap à tenir dans l'ouragan que nous allons traverser :
Nous pensons qu'il sera nécessaire au conseil municipal de s'appuyer sur l'intelligence collective.
Que pensez-vous alors de proposer aux membres des conseils de quartier de plancher sur la question des solidarités nécessaires qu'il va nous falloir mettre en œuvre ? Le conseil général a bien lancé la campagne « Une idée pour plus de solidarité », comment pourrait-on en faire autant à Saint-Nazaire ?
Pensez-vous qu'il soit possible de redynamiser les comités de bassin d'emploi en élargissant leur composition aux citoyens et associations ayant la volonté de faire des propositions. Comment soutenir et développer la création d'entreprises dont les emplois seront non dé-localisables ? Comment par exemple la municipalité peut-elle promouvoir l'installation de nouveaux paysans dans le cadre d'une agriculture périurbaine qui fournirait en produits sains les enfants des cantines scolaires ?
Par ailleurs, vous paraît-il intéressant de créer une commission extra-municipale portant sur le secteur, insuffisamment développé à notre avis, de l'économie sociale et solidaire. Avec par exemple Madame Dupré Cormerais des Verts, et MM. Cotta e charge de ces affaires à la Carene et M. Grosvalet du conseil régional, nous pouvons apporter des connaissances et notre réseau d'acteurs. Un travail d'informations est à effectuer. Ne devrions-nous pas nous pencher dès maintenant sur l'expérience des monnaies locales telles que le SOL dans la région Nord Pas de Calais et Ile de France. Cette mise en circulation de monnaie locale via les CCAS pourrait permettre aux naufragés de la crise de sortir la tête de l'eau. Cette monnaie locale rendra alors visible l'importance du commerce local et des circuits courts peu consommateurs d'énergie fossile.
Chers collègues, si nous répondons favorablement à ces questions, nous pourrons anticiper « les effets désastreux sur le plan social ». Nous participerons ainsi, ensemble, à la construction d'une société selon véritablement "une autre idée du monde". N'avez-vous pas dit Monsieur Batteux «c'est au pied du mur que l'on voit le maçon ? »
Nous craignons l'orage qui vient mais ce que nous craignons surtout c'est que l'on puisse croire remédier aux problèmes présents au moyen de vieilles recettes. Notre analyse de la crise diverge. Nous pensons nous que cette crise est systémique. Le système économique capitaliste néolibéral est une impasse. Par exemple, contrairement à ce qu'écrit l'esprit d'équipe, nous ne nous réjouissons pas de l'effondrement des prix des matières premières. Cet effondrement, écrivez-vous en page 4 permet d'espérer une inflation moyenne inférieure à 2 %. Certes, mais 1- avec le risque d'appauvrissement de nombreux pays déjà en difficultés alimentaires et 2- avec le second risque d'accélérer la raréfaction des matières premières énergétiques sans avoir changé de modèle de développement.
Ici nous marquons notre divergence de fond. Se réjouir de la baisse du prix des matières premières, c'est oublier la problématique de la consommation effrénée de ces matières premières. Le modèle de consommation que nous connaissons ne doit-il pas être repensé ? Nos concitoyens veulent pouvoir se loger convenablement, s'alimenter avec des produits sains produits dans des conditions respectueuses de l'écosystème. Ils demandent une éducation de qualité pour que leurs enfants aient la capacité de s'épanouir. Ils demandent un accès à la culture. Ils demandent à vivre sur une planète qui accueillera les générations futures sans difficultés majeures. Ils demandent des espaces de vie où la richesse ne se mesure pas aux nombres d'objets possédés mais à la qualité des liens sociaux déployés.
Pour construire ce cadre de vie, il nous paraît nécessaire de remettre en question, c'est-à-dire en débat, la question Êtes-vous prêts à questionner avec nous la notion de relance de la croissance via le développement durable et la croissance verte ? La solution, ce n'est pas la croissance et le développement. La croissance et le développement sont le problème. Comment changer de cadre
idéologique ? Nous n'avons pas la solution. La seule certitude que nous ayons c'est qu'ensemble par la richesse de notre diversité, du débat naîtra une intelligence collective capable de proposer un projet de ville désirable pour la majorité des citoyens. Nous ne disons pas que les ultra-riches ne feront pas la grimace...
La colère massivement exprimée ce jeudi 29 janvier témoigne à notre avis d'un malaise général pressenti par Freud quand il écrivait « Malaise dans la civilisation ». Aujourd'hui un philosophe comme Bernard Stiegler avance même la thèse que le capitalisme aurait atteint une limite en matière d'économie libidinale. La pulsion d'achat est de< moins en moins satisfaite chez les consommateurs.
Consommer d'une certaine façon rend aujourd'hui esclave.
En tant qu'opposition de gauche, nous voulons dire que l'action municipale menée par la majorité a tendance à se concentrer sur la gestion en omettant qu'il y a un horizon après le capitalisme. Or nous pensons que la grosse tempête doit nous permettre de prendre conscience que cet autre horizon existe, qu'une autre idée du monde doit se construire bien différente de cette « autre idée du monde » qui trône sur le Ruban bleu

Intervention dans le débat sur la maison des syndicats.

Sans faire de nostalgie ni verser dans l’aigreur, nous ne pouvons que nous désoler de voir cet espace du peuple emprisonné dans un espace commercial privé liberticide qui montre le choix clair de la municipalité : favoriser le capital pour l’attractivité et gommer un lieu historique qui symbolise beaucoup mieux le passé de Saint-Nazaire que la base sous-marine. Encore une fois, la municipalité a confondu les mots consultation et concertation. En effet les organisations syndicales ont eu le plus grand mal à obtenir les comptes rendus des réunions et dénoncent un manque de transparence, ce qu’elles ont proposé n’a pas été entendu, elles ont l’impression d’avoir été mises devant le fait accompli.
Pourquoi et surtout pour faire plaisir à qui est-il mentionné dans le règlement intérieur une interdiction de mettre quoi que ce soit aux fenêtres ? Pourquoi le poste d’accueil est-il supprimé ?
Pourquoi ce refus d’accès libre ? il est fait mention de badges nominatifs (nom prénom adresse et
responsabilités syndicales) comme si les syndicats étaient incapables de gérer leurs militants.
Pourquoi cette ingérence de la municipalité ? cela ressemble au syndrome Sarkosécuritaire ?
Pourquoi ces choix en matière de téléphonie qui vont obliger les syndicats à faire des investissements supplémentaires ? A quoi rime la caricature des couleurs ? Doit-on alors repeindre le bureau du maire en rose quoique?
Que prévoyez-vous en matière de stationnement quand il y aura des AG ou un forum des luttes? A quelques jours de l’inauguration, les syndicats ne connaissent pas les créneaux horaires d’utilisation de leurs badges et donc d’accès à leurs bureaux. En l’état actuel des choses, un syndicat refuse d’intégrer les locaux.

plu ‐ intervention sur le PLU Plan Local d'Urbanisme.

Monsieur le Maire,
En lisant attentivement les documents qui nous ont été remis, j'ai trouvé une magnifique photo, page 15 du document sur "la prise en compte du patrimoine dans le PLU". Il s'agit d'un magnifique "orme champêtre sur le front de mer"...
Étant passionné par ma ville, je l'ai cherché, mais en vain. Peut être pouvez-vous m'indiquer où il se trouve?
Il y a quelques jours, après avoir étudié les 6 kilos de documents du PLU, soit plus de 1 500 pages, je regardais une émission intéressante sur l'environnement, et je me suis rendu à l'évidence: "il n'y a vraiment aucune prise en compte des changements à venir dans ce PLU".
Sur le fond:
Il y a certes des avancées par rapport au POS de 1993, mais elles résultent plus d'obligations que d'une Dans les années qui viennent, nous allons dépasser le seuil des 50% de notre territoire urbanisé. Depuis 1993, l'emprise de la ville aura augmenté de près de 50% à population constante.
Ce PLU annonce une augmentation du nombre d'hectares rendus non constructibles. Très bien! Mais on oublie de préciser qu'il s'agit de nombreux terrains agricoles, alors que les bois disparaissent par dizaines d'hectares comme sur la zone de Brais par exemple. On peut donc jouer avec les chiffres et toujours en tirer un avantage.
Ce PLU est parfois incomplet, inexact. Comme par exemple la liste des emplacements destinés à l'affichage associatif, qui nous indique des panneaux place Marceau ou une colonne Moris au Pertuishaud. Nous avons cherché, mais pas trouvé.
Il comporte surtout de nombreux documents contradictoires entre eux: Par exemple sur le secteur de ville-gare que vous souhaitez tant urbaniser. Le "rapport de présentation partie 2" nous indique page 26, une ZPS (zone de protection spéciale) au nord du secteur. Page 55 et 76: des marais dès la voie ferrée, et enfin page 109, sur la carte des "zones à risques majeurs": une zone inondable...
Enfin sur une autre carte, il s'agit d'une zone en "inventaire et protection du patrimoine biologique".
Pourtant le tout est classé en "ZAD Nord" avec les projets d'urbanisation que l'on connait. Plusieurs milliers de mètres carrés de bureaux et logements.
Les espaces verts sont à un moment simples "zone urbaine de loisirs" et sur d'autres documents
"espace boisé classé".
Le document 6 "trame verte et bleue" est à ce titre plus avantageux pour l'environnement que le plan de zonage. Ce même plan de zonage qui nous classe la route bleue en... zone naturelle
aménageable"!
Peut être que quelques fleurs entre les voies de circulation feraient ralentir les automobilistes. ça serait plus efficaces qu'un radar.
Nous nous inquiétons aussi du sort des squares de Sautron, de la Vecquerie, du bois de chênes de la Bouletterie (près de la bibliothèque) ou encore du parc de la Tréballe... parfois en zone urbaine de loisirs... parfois en zone urbaine de projet ou zone urbaine mixte selon les cartes. Selon les
documents, ils sont préservés... ou pas.
Autre exemple: sur le secteur de Pré-Hembert, selon les cartes, on trouve un bois classé ou non classé. On y trouve aussi sur la page 7 du document annexe "trames vertes et bleues", un bois qui n'existe quasiment plus puisqu'il a laissé place aux terrains de rugby.
Toujours sur les espaces verts, le square du 19 mars 62, parfois en zone urbaine de loisirs, parfois en espace boisé significatif (carte 6 "application de la loi littoral"). Mais dans ce cas, il n'y a plus grand chose de "boisé significatif" puisque vous en avez profité pour abattre la majorité des arbres avant la mise en application de ce document.
Concernant les énergies renouvelables; vous nous dites: "on ne mettra aucun frein, aucune contrainte". Certes, mais vous ne proposez aucun projet concret. Vous ne donnez pas l'exemple à l'exception d'un écoquartier sur Porcé.
Pas de propositions concrètes comme l'auto-alimentation de la zone de Brais, toute éclairée la nuit, avec des éoliennes.
Finalement au début des années 80, on avait pris de l'avance à Saint-Nazaire avec l'immeuble écolo de l'allée des Lierres entre Vecquerie et Bouletterie. Mais depuis c'est le vide sidéral.
Sur la forme:
Nous soulevons le problème de la définition de la "concertation". La quantité de réunions satisfait à la réglementation... pas plus.
La seule avancée étant la saisine extrêmement tardive des membres de conseils de quartier, et encore, aucun groupe de travail n'a planché sur le PLU.
Avec leur méthode, il s'agit de cantonner les gens dans des commentaires à partir de diaporamas ou de plaquettes de communication. L’intelligence collective et non la juxtaposition de réactions individuelles où l'intérêt général est souvent absent.
Il nous semble important qu'un travail de formation des citoyens soit engagé en ce sens. Cela nécessitera de former les gens au travail coopératif. On pourra s'appuyer sur des exemples concrets des comités de quartier à Paris et à Nantes. Pour information il y a un bon article dans le dernier numéro du journal "le Sarkophage", qui peut éclairer notre réflexion. Guy Massiah, prof d'architecture et d'urbanisme, et ancien président d'Attac y a écrit un texte intitulé "comment s'opposer à la ville capitaliste".
Enfin nous n'avons eu que quelques jours pour étudier plus de 1500 pages et 6 kilos de documents.
Monsieur Garnier nous ayant indiqué l'autre jour qu'il ne lisait pas tout et faisait confiance aux services qui l'ont rédigé. Pour notre part nous pensons qu'il est essentiel de tout lire pour tout comprendre, et justement au vu des contradictions rencontrées dans les documents. Pour toutes ces raisons, qui rendent ce projet incomplet et imparfait, nous ne voterons pas ce plan local d'urbanisme.

 Intervention sur la communication pour le Projet de Développement Durable.

Ainsi donc, comme d’autres en d’autres lieux, vous considérez la communication comme vecteur indispensable à la gestion de la cité Il est symptomatique de voir de plus en plus d’élus considérer les citoyens comme une foule incapable de comprendre, de penser. Combien de gouvernants, ici et là, nous rebattent les oreilles, nous martelant l’idée que si un choix, une réforme, un concept, une pensée avancés par eux ne fait pas l’unanimité parmi les citoyens, il ne peut s’agir que d’un déficit d’explication, de communication.
Élus, à notre époque, les hommes ne le sont pas de droits divins mais par leurs pairs, issus, voulons nous le croire, de la même société que leurs semblables. C’est la raison pour laquelle nous croyons aux vertus de la démocratie, du partage des connaissances et de la réflexion collective.
Pour nous cet argent serait mieux utilisé et surtout plus profitable pour le bien être de la cité en étant consacré à la construction d’une véritable démocratie locale. Ces sommes seraient un investissement judicieux dans la cadre d’organisations de véritables conseils de quartier. Comme vous, nous savons qu'il est crucial d'impliquer plus de citoyens dans la vie de notre cité face aux enjeux écologiques notamment. Vous êtes vous posé la question si le type de communication basé sur des supports clinquants avait pu être un des facteurs de votre piètre résultat électoral électoraux. N'est-il pas urgent de reconsidérer la manière dont on informe les citoyens ? Par exemple, avez-vous envisagé de permettre aux citoyens des conseils de quartier de débattre du contenu de ces supports ?
 L’argent engagé va-t-il permettre par exemple l'édition des comptes-rendus des conseils de quartier ou des futures réunions de concertation ?
Ne pensez vous pas qu'être de gauche c'est capable d'accepter toute voix discordante ?
Ne pensez vous pas qu'être de gauche c'est encourager et favoriser l’intervention citoyenne ?
Ne pensez vous pas qu'être de gauche c'est préféré le dialogue et le débat au papier glacé ?
Nous voterons en fonction de vos réponses.
Questions subsidiaires
Concernant le PDD, prévoyez-vous d'investir dans la formation des citoyens sur les thématiques du réchauffement climatique et du pic de pétrole ?
Les membres des conseils de quartier auront-il droit à des formations au travail de groupe ?
Des formations à la prise de décision collective ?

 Intervention sur la location des terres communales aux agriculteurs. Délib 16 :

Nous savons que ces tarifs sont négociés au plan départemental mais il pourrait y avoir un vrai choix politique de la municipalité de négocier avec le département, le fait d’encourager les cultures biologiques par des tarifs plus bas voire une exonération.

Intervention sur l’Aménagement Place Laborde.

Nous voterons pour. Nous sommes même favorables à ce qu'il n'y ait que des palmiers comme
essence locale !(lol)
Et si vous pouviez penser à installer quelques hamacs...

Intervention sur les délib 21 et 22 Éclairage public.

La municipalité a décidé de s'engager dans le développement durable. Est-il prévu de repenser les zones à éclairer la nuit. N'y aurait-pas des économies à faire en matière de consommation énergétique en plus de la mise en place de lampes à basse consommation ?
Le réchauffement climatique et de la raréfaction des énergies fossiles font leur premières victimes, nous pensons qu'il est de notre responsabilité d'agir localement. Saint-Nazaire ne doit-elle pas enfin se mettre à l'heure est à la sobriété énergétique ! Ne se contenter que de remplacer les éclairages par des dispositifs moins gourmands, c'est rentrer dans le piège du développement durable et de la croissance verte. Le développement durable peut se résumer ainsi dans la phrase « Polluer moins pour polluer plus longtemps »
La municipalité a décidé de s'engager dans le développement durable. Mais n'y aurait-pas des économies à faire en matière de consommation énergétique en plus de la mise en place de lampes à basse consommation ?
Pour nous, il s'agit de polluer moins le plus tôt possible dès aujourd'hui, et le moins longtemps possible.
Ce qui implique le changement de certaines habitudes très consommatrices en énergie.

 Intervention sur la délib 23 : emploi

La majorité actuelle tient elle ses engagements et a-t-elle un comportement exemplaire en ce qui concerne l'emploi ?
Nous aimerions assez dire qu'elle a, en terme d'emploi, une politique de gauche, mais si l'on en juge par les promesses faites, le comportement actuel nous ne pouvons que voir une gestion très libérale de l'emploi. Ainsi, lors de la campagne électorale promesse avait été faite de faire revenir dans le giron municipal des emplois externalisés, comme les femmes de ménage de certaines écoles, un an après cela n'est pas le cas. La précarité, les bas salaires et les conditions de travail difficiles restent de mise. Alors que la réforme Darcos, condamnée unanimement, a libéré le samedi matin, au mépris des rythmes de l'enfant, une réorganisation du travail des ATSEM a vu le jour. Nous aurions pu penser que le temps libéré serait redonner pour des préparations de classe permettant d'optimiser et d'améliorer le confort des enfants dans leur scolarité. Las, le choix qui a été fait par la majorité municipale, dont nous avons vus quelques oriflammes le 29 janvier 2009 dans la rue, donc le choix qui a été fait a été celui de profiter de cette loi de casse de l'école pour détruire encore un peu plus l'emploi sur notre commune. En effet, il a été décidé de redéployer les ATSEM sur l'accueil périscolaire et déjà l'OMJ prévoit la non reconduction de CDD Voilà la conséquence de choix que ne renierait pas un DRH convaincu des bienfaits du libéralisme.

Intervention sur la délib 34 Voyage culturel à la cité de l'architecture et du Patrimoine

Dans la mesure où la ville finance, est-il possible de demander à ce qu'un compte rendu soit rédigé pour que les élus du conseil municipal et les membres des conseils de quartier bénéficient des retombées de cet enrichissement culturel ?
Quand des groupes de Nazairiens effectuent des voyages culturels ou d'information, aidés par des subventions municipales, peut être serait-il intéressant qu'un compte-rendu soit rédigé par les bénéficiaires et publié dans le magazine municipal. Une façon de partager des expériences et de faire participer à l'animation de la ville.

Conseil du 27 mars 2009

Délibération sur le budget primitif de la ville pour 2009

Nous commencerons par votre analyse du contexte.
Je reprends vos propos M. le Maire : « Aucun secteur économique, aucun pays n'est épargné, les chiffres donnent le tournis, et les dominos économiques tombent les uns après les autres. Certes, la crise est plus forte aux États-Unis, épicentre du séisme, mais l'Europe souffre également : un million de logements invendus en Espagne, pays qui atteint son plus haut niveau de chômage depuis 1996, avec 16,5 % de la population active, soit le double de la moyenne de l'Union européenne.
Les bourses sont dans le rouge, en Grande-Bretagne la baisse de consommation de l'immobilier et de l'investissement est très brutale. Les pays de l'Europe de l'est sont très touchés... Aucun pays n'est épargné. »
Comment se fait-il que dans la tête d'un Maire d'une majorité déclarée de gauche la première souffrance à laquelle vous faites allusion ce soit : un million de logements invendus.
Nous pensons plutôt à Label Gauche que le problème réside dans le droit au logement pour tous. Des prix exorbitants gonflés par la volonté de faire toujours plus de profit en spéculant sur l'immobilier dans des régions à l'attractivité tant vantée, ça suffit vous en conviendrez certainement M. le Maire.
Comment se fait-il que dans la tête d'un Maire d'une majorité déclarée de gauche, vous fassiez référence à des statistiques sur le chômage et non à des êtres humains plombés par la perte de leur
emploi ?
Enfin, nous relevons cette expression « [En] Grande Bretagne la baisse de la consommation de l'immobilier [...] est très brutale." Qui consomme de l'immobilier dans cette salle ?
M. le Maire, comment se fait-il que pour vous l'immobilier soit devenue un objet de consommation ?
Comment se fait-il que la gauche institutionnelle en soit venue à employer les concepts du néolibéralisme ?
Je m'adresse aux femmes et hommes de gauche dans cette salle, comment pouvons-nous faire ensemble pour décoloniser notre vocabulaire et nos imaginaires d'un monde où Marché et consommation sont l'alpha et l'oméga de la politique ?
Nous pensons qu'il est temps de faire respecter les droits qui ont été constitués au fil de l'histoire et donc des luttes sociales. Le droit au logement en fait partie et nous savons qu'en la matière la majorité ne mène pas la politique la plus débile qui soit. Nous approuvons à travers ce projet de budget la volonté d'acquérir du foncier pour densifier l'habitat urbain avec un taux important alloué au logement social.
A Label Gauche, nous vous soumettons une autre piste pour les années qui viennent : comment faire pour que Saint-Nazaire permette la construction par autre chose que des promoteurs nourris à la spéculation immobilière ? M. le Maire, ensemble nous pouvons innover en devenant la ville où se développe l'habitat coopératif et renouer le fil historique que les initiateurs des Castors avaient commencé à tisser. Comment Saint-Nazaire pourrait-elle nouer des partenariats avec des promoteurs coopératifs pour construire de l'habitat social ?
Il existe des sociétés de promotion immobilière spécialisées dans la réalisation d'opérations sous la forme juridique de Sociétés civiles coopératives de constructions et de vente ; à Rennes il en existe deux : Coop de construction et Coop habitat coopératif. Il existe également des organismes financiers ou d'appui aux missions d'intérêt social : La Caisse d’Épargne Le crédit coopératif, La Nef, Le crédit Mutuel, etc.
Sur ce chapitre de logement, nous soulignerons que dans de nombreux pays étrangers, des coopératives d'habitants sont reconnues comme des relais utilisés par les autorités publiques pour créer des habitations mixtes. En Suisse cela représente 130 000 logements, en Norvège, c'est 650000 habitants.
Il existe donc des promoteurs immobiliers et des financeurs dans le secteur de l'économie social et solidaire avec des valeurs aux antipodes des promoteurs capitalistes. Nous avons récemment rencontré Olivier Cencetti de l'association Echohabitants pour le développement de l'habitat coopératif et nous avons appris que Bernard Garnier avait rencontré un groupe de Nazairiens désireux de créer un habitat coopératif sur Saint-Nazaire. Nous demandons donc à la Majorité d'ouvrir ensemble cette nouvelle voie en matière de politique de l'habitat.
Avant de poursuivre nous tenons à faire une remarque sur le temps imparti pour éplucher le budget. Le document papier fut reçu samedi matin. Malgré notre travail collectif et coopératif, le temps est trop limité lorsque nous devons mener de front une activité d'élu et vie professionnelle. Nous profitons de la présence de Mme la députée, pour lui demander de nous faire parvenir l'état de la réflexion de nos parlementaires concernant la refonte du statut de l'élu.
A Label gauche, nous sommes particulièrement sensible au fait qu'un élu ne doit pas devenir un professionnel de la Politique et je crois que nombre de nos électeurs y sont également de plus en plus sensibles. En temps de crise, il est nécessaire d'être exemplaire nous a rappelé M. le Président de la République dans son discours de mardi à St Quentin en Yvelines.
A Label Gauche nous pointons à nouveau la dépense en ce qui concerne les indemnités des Maires des Adjoints et conseillers. Nos concitoyens doivent savoir que celles-ci sont passées de 512 000 à 685000 euros, soit 33% d'augmentation Avec le nouveau municipe, le nombre d'adjoints a augmenté, 5 postes de Maires-adjoints ont été crées.
Concernant l'exemplarité des élus, nous sommes pour que l'ensemble des indemnités soient revues à la baisse pour transférer les 100 000 euros correspondants au budget du CCAS afin de permettre aux Nazairiens qui prennent de plein fouet la crise de maintenir la tête hors de l'eau. Quel est votre position chers collègues de la majorité ?
A propos du budget alloué au CCAS, avec la réponse d'Olivier Richard en commission des finances, nous avons bien pris note de la volonté de la majorité de ne pas laisser tomber le CCAS en 2009 par l'octroi, autant que de besoin, de sommes nécessaires à son fonctionnement, c'est à dire pour l'aide aux plus démunis, par l'octroi de Décisions Modificatives. Nous resterons vigilants sur ce sujet tout au long de l'année car on peut s'attendre au pire avec la crise sociale et les destructions d'emplois dans les entreprises qui ont déjà commencé à Saint-Nazaire.
Concernant le budget, nous demandons dans quelle mesure sera-t-il possible à l'avenir d'obtenir plus de lisibilité sur la globalité des sommes affectées à la Base Sous-marine. Les contribuables doivent connaître par le menu l'ensemble des dépenses spécifiques à ce lieu tant il nous paraît
responsable de certaines dérives...
Enfin, nous saluons l'action volontariste de notre collectivité qui redistribue auprès d'associations plus d'un quart de son budget de fonctionnement. Le milieu associatif est une des composantes du secteur de l'économie sociale et solidaire, qui représente en Pays de la Loire rappelons-le 142 000 salariés, soit 13% des effectifs salariés
Si nous voulons construire ensemble « un territoire solidaire ouvert sur le monde », notre collectivité se doit d'être plus ambitieuse en matière de promotion de l'économie sociale et solidaire. C'est pourquoi nous vous redemandons de créer une commission extra municipale afin de réunir tous les acteurs locaux de ce secteur.
J'en ai discuté avec M. Provost et Mme Bouillé en commission Attractivité et Rayonnement, n'est-il pas temps de se pencher activement sur la création de monnaies locales telles le SOL déjà en place, via une carte à puce, en Rhône-Alpes, Ile de France, Nord Pas de Calais ? Cette idée de monnaie locale figurait d’ailleurs dans le rapport remis au premier ministre Lionel Jospin en 1998 par Patrick Viveret, intitulé « Reconsidérer les richesses ».
Comment, donc, la ville et la Carene pourraient-elles participer plus activement aux forums mis en place par l'association les Ecossolies ou en novembre prochain à l'occasion de la manifestation du « Mois de l'économie sociale et solidaire en Pays de la Loire » ? Je vous invite d'ailleurs à lire
« L'économie solidaire : cette oubliée de la gauche » un article très intéressant paru dans le dernier numéro du journal « Le Sarkophage » Nous pensons donc qu'il est important de faire connaître ce secteur de l'ESS. à nos concitoyens car c'est un secteur porteur de valeurs fondamentales, créateur d'emplois et vecteur d'espoir. Car vous conviendrez, collègues de la majorité, que ce n'est pas cette majorité gouvernementale et le Président qui sont les meilleurs vecteurs de l'espoir en cette période de crise systémique du capitalisme.

Attribution d’une subvention exceptionnelle au fonds solidarité Palestine

Depuis plus d’un an, tous les jours, des Nazairiens se relaient sur les marches de la mairie entre 18h30 et 19h pour dénoncer le blocus de Gaza. Cet hiver, de nombreux Nazairiens, associations, partis politiques de gauche se sont mobilisés à l’initiative du CSPRN pour soutenir le peuple palestinien contre l’offensive criminelle d’Israël, cette subvention est donc une suite logique et louable à cet engagement et l’occasion de recréer des liens entre la Palestine et la ville de Saint-Nazaire. Mais à toute solidarité d’urgence, Gaza meurtrie peine à reprendre la vie quotidienne et panse ses plaies, doit correspondre une solidarité continue économique et aussi politique.
Par exemple, nous aurions pu accompagner cette délibération d’un voeu de soutien du conseil municipal au peuple palestinien qui continue à subir le blocus, la politique meurtrière de colonisation-occupation de l’état d’Israël.

élargissement du champ d’application "Délégation consentie au Maire en vertu de l'article L2122-22 (4°) du Code Général des Collectivités Territoriales – Règles applicables en matière de passation des marchés publics – Modification. "Il s'agit d'accorder au maire la faculté de passer des marchés de façon autonome jusqu'à une somme de 3 millions d'€."

Pour des sommes aussi importantes, nous considérons qu’il est du ressort du conseil municipal de prendre de telles décisions. Et quand on voit que la somme pourrait correspondre à l’aménagement d’une alvéole de cette funeste base…

Délibération 10 Sur la SONADEV.

L’action économique relève des compétences de la CARENE et il est demandé à la municipalité d’augmenter sa participation dans la Société Nazairienne de développement à hauteur de 557 500 euros. Pouvez-vous nous expliquer ceci ?
Autre question nous souhaitons savoir parmi les actuels actionnaires lesquels n’ont pas suivi l’augmentation de capital et pour quelles raisons ?
Enfin, je voudrais mieux connaître le domaine d’action de la SONADEV. J’ai rencontré M. Laforge de la coopérative Le Relais du réseau EMMAÜS et j’ai appris que cette coopérative avait participé à la mise en place de recycleries en Pays de Loire.
Or vu tout ce qui est jeté à Cuneix, il serait opportun de soutenir l’installation d’un bâtiment qui accueillerait une telle recyclerie. A l’occasion d’une réunion publique que Label Gauche avait organisé à l’automne, une personne nous avait soumis cette idée de recyclerie.
Ma dernière question est la suivante : la SONADEV soutient-elle le développement des projets de l’économie sociale et solidaire ?

 Contrats d'assurance.

Délibération 12 Sur les contrats d’assurance AXA En 4 ans, il y a eu une augmentation de 30 %. Vive le secteur de l’assurance ! Connaît-il la crise d’ailleurs ? On aura bien compris comment les collectivités territoriales sont un marché captif juteux pour les AXA et compagnie.

Délibération 13 Liste des marchés publics conclus.

Délibération 13 Liste des marchés publics conclus Fourniture de décor d’éclairage extérieur de noël de 33 444 € à 133 779 €. Pouvez-vous expliquer au béotien que je suis la raison pour laquelle dans certaines lignes il y a deux nombres avec une fourchette aussi importante, on devrait dire fourche d’ailleurs ? Dans cette liste on apprend : Réalisation d’un décor pour les vœux du maire 3/1/2008 16 707 euros. Réalisation d’un décor et animation pour les vœux du maire : 22549€ le 1/12/2008 Nous constatons que le concept de sobriété n’est pas vraiment intégré. Concept de sobriété inhérent à une société de  décroissance…
Si on plante le décor de la crise ces chiffres doivent pour le moins étonner nos concitoyens.
- Équipement microphonique des salles France et Normandie 49 802 euros On aurait aimé pour ce prix là que nos concitoyens aient de meilleures conditions d’écoute mais n’est ce peut être qu’un problème de réglage ? Auquel cas je demande à ce que le nécessaire soit fait pour que les propos des conseillers soient rendus audibles.

station d’enregistrement biométrique.

Délibération n°16 station d’enregistrement biométrique
"Titres d'identité et passeports sécurisés - Dépôt d'une station d'enregistrement - Convention à conclure avec l’État - Autorisation de signature." Il s'agit d'informatiser les titres d'identité et les passeports et de confier cette gestion aux municipalités.
« On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent » écrit Brecht, que le gouvernement français et ses représentants locaux méditent sur ces paroles. Après les dernières manifestations qui ont fini en simulacre de justice. Oui, le mouvement social est réprimé et tout français tel Julien Coupat peut se retrouver ennemi d’état en étant innocent. Oui, nous vivons dans un état policier qui se sert du progrès technique pour ficher ses concitoyens: un million de français au FNAEG, plus de 500 000 gardes à vue en 2008. Cette station d’enregistrement biométrique pour les passeports participe de ce contrôle, de ce fichage continuel : qui peut nous garantir de l’utilisation des données récupérées par l’État ? Nous ne pouvons que déplorer aussi le coût de ce « progrès » pour notre collectivité

Sur le Life.

Délibérations 46/47/48 sur le Life Créer c’est résister. Si nous ne pouvons que soutenir les coréalisations de spectacles, nous devons aussi nous inquiéter des sommes englouties dans cette structure danaïde, loin de nous l’idée de critiquer le travail précieux de défrichage de Christophe Vawelet mais les frais de fonctionnement sont sans commune mesure avec une salle de spectacle traditionnelle et cela est dû à la configuration du lieu.
Nous pouvons aussi souligner la cacophonie lorsque deux spectacles ont lieu en même temps au VIP et au Life, la difficulté à trouver un public et même un public d’initiés déjà abonné aux autres structures et qui n’a peut-être, pas de budget pour la saison décalée du life, une communication inadéquate.

 Conseil du 15 mai 2009

Délibérations 2 et 3 : Balnéa et Gautier

Par rapport à la délibération n°2, le fait de vouloir réduire la consommation d’espace tel que stipulé dans le schéma de secteur de la Carène, doit permettre de créer un lieu de vie agréable aux habitants.
Nous reconnaissons que la disposition à géométrie variable permet d’avoir des espaces privatifs pour les locataires mais est-il prévu un espace public commun tel qu’un jardin qui pourrait être partagé par les locataires ?
De plus avec cette architecture cubique, comment faire en sorte que les fenêtres soient plus vastes, comme dans les programmes privés type Laennec/Sunderland ?
Est-il prévu des panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire sur ces toits plats, un système de récupération des eaux pluviales ?
Par rapport à la délibération n°3, si nous nous félicitons de la prise en compte du besoin criant de logements pour les jeunes et les jeunes actifs (le fait que ce soit placé en centre ville remet les jeunes au cœur de la cité), nous ne pouvons que nous interroger sur la prise en compte des espaces verts dans ce projet-là : est-il par exemple prévu de reverdir le square Alcide Benoit en le dégoudronnant ?
Ce ne sont pas des interrogations de bobos, nos interrogations mêlent le social et l’écologique car
nous pensons que, contrairement à ce qu’affirme le Parti Communiste dans sa tribune du Saint-Nazaire Magazine de mai, il y a urgence sociale : la ville prend les mesures nécessaires en développant le logement. Et urgence écologique. Ne pas comprendre que ces deux paramètres sont liés, c’est se vouer au passé et ne pas ouvrir les yeux sur le monde actuel.

 Délibération sur le forfait de rémunération pour le théâtre (avenant)

Comment se fait-il que le travail sur l'éclairage du théâtre n'ait pas été prévu dès le début ? Risque -t-il d'y avoir d'autres missions complémentaires pour le projet de création du théâtre?
Dans la commission Attractivité et Rayonnement, fort peu attractive au demeurant puisqu’il n'y avait que le Modem et Label Gauche de représentés, M. Provost nous a dit que les Nazairien-nes vont être associés à la construction de ce théâtre. Pouvez-vous nous expliquer comment ils vont l'être, sachant que le projet est déjà bien avancé après un partenariat avec les membres du Fanal ?

 Délibération 5 : Inauguration d'Estuaire 2009.

Délibération 5 : Inauguration d'Estuaire 2009 Organisation d’une manifestation culturelle et festive "La Petite Géante du Titanic et le Scaphandrier" -Dimanche 7 juin 2009 – Attribution d’une subvention exceptionnelle à l’association Le théâtre Royal de Luxe –
Royal Deluxe a jusqu'à présent fait preuve d'une créativité sans pareille en montant des spectacles très populaires. Pour décoloniser nos imaginaires de la sphère de la marchandise, rien de tel que ces spectacles gratuits. Pour autant, nous sommes plus qu'étonnés d'avoir à subventionner cette compagnie dans la mesure où celle-ci inaugure Estuaire 2009 sans que cela ait été prévu dans le budget initial d'Estuaire 2009. Souhaitons une belle déambulation à la petite géante dans les rues de notre ville. En espérant que nos concitoyens n'oublieront pas de passer nous voir dans les bureaux de vote pour les Elections Européennes. Enfin puisqu'affluence il devrait y avoir, 50 000 personnes nous annonce-t-on, qu'est-il prévu au niveau des transports en commun pour éviter d'énormes problèmes de stationnement et de flux ?

 Délibération 8 : Carnet Culture Découverte.

Délibération 8 : Carnet Culture Découverte – Adhésion au dispositif de la régie Saint-Nazaire Tourisme et Patrimoine.
Ce carnet permet un accès à prix réduit aux différents types d’activités culturelles offerts sur Saint-Nazaire. C'est remarquable. En Conseil d’Administration du CCAS, nous avons pu voir le succès d’une telle mesure : on peut dire que quasiment toutes les familles dont les ressources correspondent à la tranche de revenus des critères d’attribution en profitent. De la pub est faite pour cela. Bravo.
740 € comme barre supérieure du quotient familial nous semble cependant un peu bas. Ne pourrait-on pas le relever un peu ?

Office Municipal de la Jeunesse de Saint-Nazaire –Convention financière – Renouvellement

Vous nous appelez à voter sur le renouvellement de la convention financière avec l’OMJ. Nous connaissons les actions éducatives de loisirs menées par cette Association, nous en reconnaissons la qualité et la nécessité, donc nous voterons pour ce subventionnement qui correspond à la part la plus importante des ressources de l’OMJ. Nous apprécions également l’évolution de ses statuts qui renforce, comme à l’OMS, la confirmation du fait Associatif, élément indispensable de la Démocratie et de la responsabilisation des Citoyens. Nous aurions cependant aimé que certains documents qui nous ont été communiqués en annexe, soient actualisés ou renseignés (convention de mise à disposition de personnel).

Enseignement du second degré – Collège Albert Vinçon –Reconduction du dispositif relais

Ce dispositif de classe relais permet à des élèves en souffrance de réapprendre le vivre ensemble, cette passerelle de décompression est nécessaire et le fait que la ville participe à ce dispositif est une bonne chose. Alors que Darcos démantèle tout le service de l’éducation de la maternelle à l’université, et hypothèque, sous prétexte de réformes qui ne sont que des réformes budgétaires et n’ont aucune visée pédagogique, l’UMP comprend–t-il même ce terme ?, nous devons en tant que parents, éducateurs, collectivités territoriales, résister.
Nous devons proclamer sans cesse et même marteler : nous ne voulons pas du système d’éducation inégalitaire que l’UMP nous impose. Nous ne voulons pas que notre maternelle soit remplacée par des jardins d’éveil, super-crèches où tout le côté pédagogique de l’école maternelle est gommé.
Des rumeurs nous font craindre qu’après les Européennes, le remaniement fasse de la harpie réactionnaire, Nadine Morano, notre nouveau ministre de la déséducation. Alors désobéissons, emparons-nous des conseils d’écoles, des C.A. des collèges et lycées, continuons la lutte entamée
depuis plus d’un an.

Délibérations 16 : Bureau d’études Aménagement Urbain

Nous ne pouvons qu’approuver une solidarité et une mutualisation des moyens entre Saint-Nazaire et la Carène. Nous saluons ici le fait de faire appel aux bureaux d’études de la ville plutôt qu’à des bureaux d’études privés.

 Délibérations 17 : ANRU - Projet de rénovation urbaine des quartiers Chesnaie et Bouletterie-Grenapin.

Par ailleurs concernant la délibération 17, même si, comme tout le monde nous nous réjouissons que le Conseil d’Administration de l’ANRU octroie une somme supplémentaire de 950 000 € pour Ville Ouest, nous nous interrogeons sur la destination de cette manne…
Nous avons lu dans les journaux : « Cette aide permettra la réalisation des projets de manière plus
ambitieuse ».
Réaliser des projets de manière plus ambitieuse… Affecter des subventions à des rues et des espaces publics ? Mais des projets pour qui ? Quand parle-t-on de l’humain ?
Est-ce seulement en aménageant mieux au point de vue urbanistique que va se faire de l’accompagnement social, de l’aide à l’insertion, à la réinsertion ? Quand est-ce qu’on va affecter des subventions à de l’humain ?
Ce que nous pensons, c’est qu’il faut en profiter pour financer des dispositifs permettant de créer du lien social, pour accompagner les citoyens et citoyennes face à ce changement spatial et sociologique.
La mixité sociale ne se décrète pas. Soutenons les associations qui travaillent au cœur de ces quartiers et font du bon boulot, qui appellent au civisme et à la responsabilité les habitants des quartiers pour qu’ils prennent en charge collectivement les problèmes d’incivilité. Des financements pourraient permettre de réaliser des actions ou de créer des emplois de médiation ou de tranquillité sociale, sachant que les bailleurs sont tenus par la loi d'assurer la tranquillité de leurs locataires. Est-ce que tous les partenaires et les personnes compétentes sont sollicités pour trouver ensemble des solutions à ces problèmes qui pourrissent la vie des habitants? Est-ce que le savoir-faire des Maisons de Quartiers est sollicité ? Etc.
En tout cas, sachez que nous sommes prêts, disponibles, pour travailler avec vous sur ce sujet.

 Délibération 34 :Les Ecossiernes – Construction d’une nouvelle station d’épuration – Autorisation de déposer une demande de permis de construire.

Les travaux de pose des canalisations pour cette future station d'épuration ont débuté. Comment se fait-il que le permis de construire n'ait pas déjà été obtenu ? Comment verra le jour le futur hôpital s'il y avait des difficultés dans l'obtention du permis de construire? On a l'impression que la charrue a été mise avant les bœufs : en béotien que nous sommes, se trompe-t-on ?

 Conseil du 26 juin 2009

 Déclaration liminaire : Non à l’aéroport Notre Dame des Landes.

Monsieur le Maire, mes chers collègues,
Au 2ème semestre 2008, le monde prenait conscience du marasme dans lequel sa frénésie libérale
l’avait précipité. Les politiciens et les économistes pataugent. Ce sont les penseurs, philosophes et
sociologues contemporains qui nous aident dans notre réflexion pour inventer le monde de demain, c’est du côté des Bernard Stiegler, Michela Marzano, François Dubet que nous citons déjà dans nos interventions au Conseil Municipal qu’il faut chercher analyses et propositions. Je vous invite aussi à écouter les propos d’un homme médiatique, âgé et oh combien respectable, Albert Jacquard, à la fois polytechnicien et grand généticien mais aussi homme engagé sur le terrain auprès des sans-papiers, SDF et autres démunis. Il dit : « Nous ne devrions pas parler de crise car c’est une mutation qui est en train de se produire. Une crise s’arrête comme la pluie. Cependant la pluie Maddof est tombée mais le beau temps ne reviendra pas. Voilà une occasion merveilleuse de renouveler les problématiques. (…).
Profitons-en pour nous poser les questions autrement. ». Oui, profitons-en pour nous poser les questions autrement, notamment en matière de transport longue distance. Vous voyez où je veux en venir, je veux vous parler de l’aéroport de Notre Dames des Landes, chers collègues.
Nous voici entrés dans une période où on commence enfin à réaliser que les ressources de la terre
s’épuisent, l’eau, le pétrole (dans 20 ans, au rythme où ça va, nous n’aurons plus de pétrole !), … et où il est admis, à part du côté de quelques hurluberlus, que nous sommes acteurs et accélérateurs, nous humains, du réchauffement climatique.
Alors l’avion… ceux qui en avaient les moyens le trouvait bien pratique pour se déplacer. Mais le
trafic aérien, c’est un facteur majeur de consommation de pétrole et de production de gaz à effet de serre. A titre anecdotique, aujourd’hui, l’entreprise agroalimentaire Doux, quand elle transporte par avion 100t de poulet, cela dépense 110 tonnes de kérosène ! Le kérosène va coûter de plus en plus cher, industriels et promeneurs vont y regarder de plus près avant d’emprunter l’avion. Gageons d’une relocalisation proche sur le plan industriel, et de citoyens préférant le train pour se déplacer à moins de 1 000 km.
Alors construire aujourd’hui un nouvel aéroport est une folie !
Et quand on sait que l’actuel aéroport Nantes Atlantique n’est utilisé qu’à 30% de ces capacités, ce n’est plus une folie, c’est de la mégalomanie.
Attention, nous ne sommes pas CONTRE le transport aérien, contre les aéroports, contre les avions et leur construction à Saint-Nazaire, mais améliorons celui de Nantes Atlantique, investissons dans sa sécurité (n’oublions pas que les avions qui partiraient de NDDL pour l’Amérique survoleraient des sites classés « risque Seveso »), investissons pour diminuer les nuisances acoustiques, investissons pour une meilleure liaison train-avion puisqu’une ligne ferroviaire est déjà tracée ! Repensons l’orientation de la piste. Réaménageons la gare aéroportuaire et ses abords et parkings.
Quant au coût d’une telle opération qui va engager les contribuables que nous sommes et que nous représentons parce qu’élus par eux, parlons-en ! 2 milliards d’euros au bas mot ! Avec un partenariat Public-Privé. Mais le privé va-t-il s’engager dans la conjoncture actuelle ? (ici, nous sommes échaudés par les promesses d’Apsys au Ruban Bleu). 2 milliards d’euros, c’est 130 collèges, ou plus d’une année de financement du RSA pour la France entière, ou 20 ans du budget d’insertion du Conseil général de la Loire Atlantique !
L’Europe ne veut pas y mettre un centime ; le Conseil Général non plus. Qui va payer, nous nous le demandons bien ?
Enfin, examinons le site de Notre Dame des Landes…2 000 ha qui vont être détruits, 82 exploitations agricoles touchées, une biodiversité rare du fait du non-remembrement anéantie. L’agriculture de proximité qui est l’avenir de notre alimentation complètement fichue en l’air !!!
Par le vote aux élections européennes, les français, et plus localement nos concitoyens nazairiens, ont montré un intérêt croissant pour la protection de leur environnement. Écoutons-les. Rappelez-vous du titre du film qui est passé sur les écrans cet hiver : « nos enfants nous accuseront… ». Alors, quel monde voulons-nous pour nos enfants, nos petits-enfants ?
Des gens se battent déjà depuis plus de 30 ans contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, nous les saluons, il y en a autour de cette table. De nouveaux éléments économiques et écologiques viennent aujourd’hui conforter leur combat. L’ACIPA, association contre l’aéroport compte 3 500 adhérents, allez voir leur site sur internet, remarquable analyse technique et économique, propositions très concrètes d’améliorations de Nantes Atlantique ! Mes chers collègues, changeons notre regard sur ce projet pharaonique d’un autre temps. Si nous nous mobilisons en tant qu’élus, le projet ne passera pas. Souvenons-nous des militants qui se sont battus contre l’extension du port sur Donges-Est… Certains prétendaient que le combat était perdu d’avance. Aujourd’hui, le projet est définitivement abandonné, la zone est classée, c’est une victoire de citoyens et citoyennes! Et la centrale nucléaire du Carnet ! Terminé. On n’en parle plus non plus, heureusement
Parlons aussi emploi… Certes, pendant quelques temps, on « relancerait » le BTP en construisant le nouvel aéroport. Quels emplois ? Des montages exotiques comme on en connaît à Saint-Nazaire et où des indiens, des polonais, des grecs ou des bulgares sont obligés de se battre pour recevoir leur juste dû ? Je connais bien et depuis longtemps la région où a été construite la Centrale de Golfech dans le Sud Ouest. Oui, j’ai vu de l’emploi se créer, une région qui revivait, des commerces qui prospéraient… Pour combien de temps ? Allez voir maintenant ce qu’il en reste, un désert économique et démographique ! Ici, 82 exploitations agricoles qui disparaîtraient, ce n’est pas 82 emplois qui disparaîtraient, mais tous les emplois pérennes qui tournent autour, rien qu’en emplois para-agricoles, ce sont 700 emplois en moins !
Rejoignez les élus de tous bords, je pense aux Verts, aux Alternatifs, au NPA, mais aussi aux Socialistes, aux membres du Front de Gauche, du Modem, des non-inscrits de gauche comme de droite, qui ont déjà signé l’appel des élus souhaitant une ré-étude du projet de l’aéroport Notre Dames des Landes !
Je terminerai simplement par une citation, celle de Monsieur le Maire, Joël Batteux le 11 décembre dernier lors de la présentation des Assises d’Agenda 21 de la Région à Saint-Nazaire, devant le Président de Région Jacques Auxiette et d’une partie d’entre nous : « On ne pourra pas continuer à fonctionner comme on a fonctionné avant » suite au marasme mondial qui venait de commence à nous frapper de plein fouet. « On ne pourra pas continuer à fonctionner comme on a fonctionné avant » !

 Déclaration liminaire sur les élections européennes

Les groupes politiques rattachés à des partis nationaux ayant donné leur lecture des élections européennes, les élus Label gauche ont tenu à préciser leur point de vue.
Aucun parti politique ne peut s’enorgueillir de l’abandon des urnes par les citoyens. Aucun français ne peut être fier de voir réunis à Strasbourg la famille Le Pen. Non, monsieur Garnier, la droite n’a pas gagné.
Aucun parti ne peut additionner des scores potentiels en culpabilisant les partis qui n’étaient pas prêts pour une union éphémère. Non, monsieur Cotta, votre analyse sur les résultats est fausse, l’esprit d’équipe n’a pas fait 51% des voix en juin. Le très bon score d’Europe Écologie ne peut que vous inciter à prendre enfin sérieusement en compte la problématique environnementale. Une rose rouge n’a-t-elle pas aussi une tige et des feuilles vertes ainsi que des épines !!!!

 Délibération sur les conseils de quartier : bilan d’une année

Il y a un an, nous avions salué la naissance des conseils de quartier tout en insistant sur le fait que nous serions vigilants sur les notions de démocratie et de participation des citoyens à la vie de la cité. Vous avez fait de ces conseils un outil de votre nouvelle gouvernance (mot sinistrement colonialiste), loin de l’idée des comités de quartier que nous défendions.
Si nous reconnaissons le travail accompli par Arlette Mousseau et son équipe, tous les citoyens qui se sont investis dans le processus, nous ne pouvons souhaiter que cette année ne soit qu’une première étape vers plus de prises de décisions communes, que plus de moyens soient déployés pour permettre aux habitants, aux membres des conseils de pouvoir échanger, recueillir les avis des uns et des autres, avoir la latitude, le temps de l’appropriation et de la maturation pour faire de vrais choix
Nous ne pouvons qu souhaiter que votre gouvernance ne confonde plus consultation (selon le petit robert : le fait de prendre un avis) et concertation (le fait de construire ensemble). Une évolution du règlement intérieur nous semble aussi nécessaire en laissant de côté le huis clos comme de nombreuses villes l’ont fait.

 Délibération 2: statuts de Saint-Nazaire Associations.

Nous nous félicitons de l’évolution statutaire des grandes associations nazairiennes dont on a pu penser parfois qu’elles étaient des services municipaux. Cela va effectivement dans le sens d’une meilleure participation des citoyens à la vie de la cité.
Cependant, n’étant pas naïfs, nous constatons que les présidences reviennent néanmoins à des personnes qui sont de votre sérail.
Alors encore un effort, Mesdames et Messieurs de la majorité, faites confiance à vos concitoyens qui s’engagent dans le mouvement associatif et laissez s’exprimer une autre démocratie !

 Délibération 5 : Politique tarifaire de la ville de Saint-Nazaire à destination des familles.

Une phrase nous a heurtés dans la délibération N°5, je cite : « Ainsi, n'y aura-t-il plus de service totalement gratuit à la Ville de Saint-Nazaire. » ; au motif que cela va « promouvoir le respect du lien public, la responsabilisation des usagers ainsi que la reconnaissance du travail réalisé par les agents publics. »
Ne sommes-nous pas en train de tomber dans un piège diffus qui tient à la conquête bien avancée des esprits par les représentations marchandes ? Beaucoup sont envahis par la croyance que seule l'évaluation et le sacrifice marchand sont de nature à indiquer la valeur des choses. C'est une fiction instillée par les thuriféraires du divin marché, une fiction que dément notre expérience quotidienne : prendre du temps pour s'occuper d'un proche malade n'a pas de prix et pourtant cela a de la valeur. Autre exemple, l'école gratuite à nos yeux et pour nos concitoyen-nes n'a pas de prix mais pour nous c'est une valeur cardinale.
N'est-il pas temps de redonner une belle place à la question de la gratuité, revendication historique que les socialistes du XIX eme siècle avaient su porter pour les services publics ? Lors de la campagne en 2008, nous la revendiquions pour les transports en commun. Nous continuons à penser à l'instar de Jean-Louis Sagot-Duvauroux interrogé par le politologue Paul Ariès, dans le dernier numéro du journal, Le Sarkophage, que ce principe de gratuité est une sorte de gousse d'ail contre l'empire et vampire marchand.
« Ainsi, n'y aura-t-il plus de service totalement gratuit à la Ville de Saint-Nazaire. » Quid des entrées au Grand Café, au Life ?
En matière, de gratuité dans l'accès à la culture Saint-Nazaire est pourtant plutôt en avance.
Nous ne nions pas la complexité du problème notamment dans le cadre de la restauration municipale. Nous nous demandons seulement comment ensemble nous pourrions faire de la gratuité un nouveau paradigme permettant de refonder un projet émancipateur ?
Remarques :
Utilité du barème CAF PRO, égalitaire et simple d’usage : TB Qu’au sein du CCAS, on s’assure que des personnes n’enlèveraient pas leurs enfants de la cantine au motif que c’est payant (car souvent seul repas « correct ou équilibré » ou seul repas « tout court » de la journée pour certains enfants)

 Délibérations 7 et 8 : Compte administratif 2008 et affectation du résultat.

C’est un compte administratif de fin de PGD donc de fin du mandat précédent où Label Gauche n’était pas présent : par conséquent, nous nous abstiendrons.
Cependant quelques remarques : En effet, la dette est très faible, ce qui serait plutôt un élément positif incontestable dans le contexte actuel. Précédemment, nous avions fait la remarque que la ville aurait pu avoir recours un peu plus quand même à l’emprunt ces dernières années. Cela aurait permis de réaliser de l’entretien lourd au fur et à mesure du temps où se dégradaient les écoles, les équipements sportifs, les routes, … Maintenant, du coup, il va s’agir de rattraper sur le prochain PDD des travaux qui auraient pu être fait en temps utiles. Mais un choix de politique d’investissement dans du neuf qui se voit, avait plutôt été retenu à l’époque !
Autre remarque : une certaine opacité des coûts malgré la compta analytique, malgré la présentation des comptes par fonction croisée. N’ayant pas ce type de comptabilité sur l’ensemble du mandat précédent, on ne peut évaluer le coût de revient précis de certains investissements (exemples : dans la base sous-marine, à Agora, la démolition de la Maison du Peuple et la reconstruction de la Maison des Syndicats), ni connaître aujourd’hui les coûts de fonctionnement de ceux-ci car ne faisant pas l’objet d’une imputation particulière dans la présentation (exemple : seulement des montants globaux en euros des dépenses de gaz et fuel). Si ces dernières charges ont augmenté de +8% par rapport à 2007, nous souhaitons que vous soyez vigilants sur l’isolation des locaux afin de gaspiller moins d’énergie et d’être exemplaires dans la ville.

 Délibération 11 : Taxe locale sur la publicité extérieure.

Nous sommes favorables à la taxe locale sur la publicité extérieure mais nous entendons ici poser sur la place publique le problème sociétal que représente la publicité. Il est d'ailleurs question de réformer la loi de 1979 concernant la publicité, les enseignes et pré enseignes lors des prochaines discussions du Grenelle de l’environnement.
Pour rappel, la publicité est une forme de communication, dont le but est de fixer l'attention d’une
cible visée (consommateur) pour l'inciter à adopter un comportement souhaité : achat d'un produit.
Représentant 1% du PIB mondial, chacun-e sait que la publicité est le nerf de la guerre de cette société de consommation responsable de la crise écologique dans laquelle nous sommes ; crise écologique dont nous ne voyons que la partie immergée de l'iceberg, tant que cet iceberg n'a pas fondu d'ailleurs... Il semble désormais inconcevable de nier les conséquences désastreuses de la publicité sur l’environnement et ses conséquences dévastatrices sur notre façon de vivre en société. En effet, la publicité déconnecte l’acte d’achat des causes et conséquences qu’il peut avoir sur l’environnement ou la société. Elle incite au gaspillage et souvent à l’achat de produits nocifs pour l’environnement. Elle pousse au surendettement et à l’achat du moins cher sans regard sur les conditions sociales des travailleurs.
C'est la recherche du toujours moins cher, mais à quel prix social et écologique ?
Gandhi avait bien décrit le nœud gordien de la société capitaliste : « Il y a assez de ressources sur la planète pour répondre aux besoins de tous mais pas assez pour satisfaire le désir de possession de chacun. »
Si nous ne voulons plus du développement durable du capitalisme, on ne peut plus faire l’impasse sur la question publicitaire. Oublier cette donnée, camarades de Gauche, c’est traiter les effets sans s’occuper d’un des fondements du problème. Alors qu’on invite le consommateur à adopter des gestes simples pour préserver la planète, il est un geste simple que l’on pourrait adopter à Saint-Nazaire : la diminution de la place de la publicité dans l’espace public. Des villes, telles que Sao-Polo au Brésil, ont déjà pris des résolutions draconiennes.
Nous relayons de la sorte l'appel d'associations telles que Paysage de France, France Nature Environnement, Résistance à l'agression Publicitaire et les Déboulonneurs, appel pour retrouver la beauté des villes et reconquérir les espaces périurbains. Mais l’affichage publicitaire n’est pas qu’une question de paysage, il nous semble également nécessaire de nous interroger sur deux autres points.
Premier point problématique. le développement de la privatisation de notre espace public. Les panneaux, depuis le premier mandat de M. Batteux, ont fleuri à Saint-Nazaire, comme partout ailleurs. La question démocratique est posée. L’espace public, en tant que bien commun, est déjà largement privatisé au profit de la publicité, alors même que la liberté d’expression est plus que jamais à défendre pour les citoyen-nes (Sarkozy, je te vois), les associations et l’art.
Nous demandons donc par exemple qu'une surface équivalente soit allouée à l’affichage publicitaire et aux espaces d’expression libre.
Second point problématique. - L’affichage publicitaire a aussi sa place dans un débat relatif à l’enfance et à l’éducation. La prolifération des panneaux publicitaires pose la question de la contradiction permanente entre ce que les professeurs enseignent en classe et les valeurs que prônent les messages publicitaires (l’argent roi, la violence, le sexisme, l’idéal de beauté par la maigreur, les mauvaises habitudes alimentaires…). Pour information, le budget mondial de la publicité est supérieur à celui de l’éducation ! Pour toutes les raisons précédemment développées, nous ne voterons donc pas les exonérations de la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure.
Pour terminer, deux remarques. Ne serait-il pas intéressant de mettre en place un groupe de travail au sein des conseils de quartier pour étudier les Règlements Locaux de Publicité et qui permettrait aux associations de protection de l'environnement ou du cadre de vie d'y participer ?
Enfin, avez-vous vu cette publicité pour la politique du Conseil Général 44, Département Solidaire ? « Offre 830 hectares d'espaces naturels » Publicité qui nous a laissé songeur... Est-ce que cette offre s'adresse aux bétonneurs du projet d'aéroport à NDDL ? Ou bien alors, le Conseil général a-t-il sagement décidé de mettre les terres en sa possession au service du développement d'une agriculture périurbaine de qualité qui satisfera les besoins en aliments sains des cantines scolaires ?

 Délibération n°12 : Au marché « fourniture de service de télécommunication ».

Bien entendu, collectivités comme particuliers, nous ne pouvons échapper à des manœuvres capitalistiques qui nous dépassent. Donc, SFR absorbe Cegetel après Télé 2 ! Mais, à terme, ne verrat-on pas apparaître des monopôles privés bien plus nuisibles pour le citoyen que ne l’étaient les entreprises nationalisées ? Ceux qui ont enclenché ce processus de dénationalisation et de mise en place d’une «concurrence libre et non faussée » au travers des différents traités européens, en avaient ils pleinement mesuré les conséquences ?

Délibération n°19 : silène/sous‐traitants.

Donner la priorité au logement social est un véritable engagement politique et financier qui ne doit pas faire oublier les engagements humains. Certes, nous n’en sommes pas au point de faire un parallèle entre le montage exotique de STX, esclavagiste moderne, et ce qui se passe chez les sous-traitants de la Silène, quoique !
Les entreprises qui travaillent pour la Silène se doivent de respecter une charte éthique et assurer des conditions de travail décentes à leurs salariés. Ainsi quand Cegelec se voit confier un chantier de rénovation électrique dans les appartements de la Bouletterie , la Silène devrait s’assurer et contrôler les conditions de travail des salariés :cadences infernales( 2 appartements/jour ), pas de pause, une équipe d’indiens encadré par un seul francophone, pas de boisson sur site (jeudi, il faisait 27°), nous n’osons imaginer leurs conditions de logement.
Nous voulons du logement à tout prix mais pas au prix de conditions de travail intolérables, de la dignité bafouée de travailleurs étrangers.

Délibération 21 : convention à signer sur THNS.(transport à haut niveau de service)

En tant que liste candidate à l'élection municipale en 2008 à Saint-Nazaire, Label gauche a présenté des propositions pour l'amélioration de la mobilité dans la ville.
Nous ne pouvons donc qu'approuver la décision de la Carène et de la municipalité de Saint-Nazaire, de réorganiser le réseau des transports en commun. Néanmoins, nous regrettons formellement la brièveté du temps de la concertation et le peu de moyens consacrés à des discussions collectives, compte-tenu des enjeux. Nous pensons en effet qu'au delà de la nécessaire amélioration du service, la concertation aurait du avoir pour objet explicite, le changement du rapport des Nazairiens et des habitants de l'agglomération à leur mode de circulation et la préparation à d'une circulation écologique pour demain. Pour cela, une longue période de dialogues et d'échanges était recommandable plutôt que ce qui est annoncé, à savoir une politique de contrainte par la limitation importante des stationnements, une pratique accentuée de PV et l'ouverture d'une fourrière. Nous aurions aimé aussi qu'une réflexion sur l'avenir de la ville accompagne cette réorganisation et que plusieurs projets de tracés soient proposés, la structuration d'une ville étant très liée à ses voies et modes de circulation.
Nous nous demandons si le projet du tracé principal actuel est de nature à renforcer le centre ville
aujourd'hui en panne d'attrait (et victime de la délocalisation vers les extérieurs, de nombreuses activités, libérales, commerciales, artisanales et de services) ou à étirer la ville et renforcer ces points extérieurs que sont les zones de la gare (jusqu'à Auchan) et Océanis. Le projet baptisé "épine dorsale" n'est pas articulé sur le centre, mais le dessert simplement comme un point sur une ligne. Nous regrettons que ces discussions entre autres n'aient pas été programmées.

Délibération 22 : Politique de l'habitat. Soutien à l'accession sociale.

« Le dispositif d'aide à l'accession sociale" à la propriété prévoit le versement d'une subvention de la CARENE dans des opérations au prix de vente et à l'économie de construction strictement contrôlés. Que signifie économie de construction strictement contrôlée ? Qu'en est-il du type d'isolation choisi pour réduire au maximum les dépenses d'énergie ? Sont-ce des constructions de haute qualité environnementale ?

Délibération n°40 : Contrat éducatif local.

Nous voterons pour cette délibération car les actions à mettre en œuvre s’inscrivent dans la réussite des objectifs à atteindre et il est toujours bon pour les finances municipales de trouver des fonds complémentaires.
Néanmoins, à la lecture de bénéficiaires de ces aides, nous regrettons de ne retrouver en majorité que de grosses structures nazairiennes.
De petites associations, des professionnels de l’éducation participent aussi à l’action éducative sur la ville et le premier PEL ne les a pas pris en compte.
Puisque l’heure est à la révision du PEL, nous souhaitons que la nouvelle mouture réaffirme et réalise l’objectif spécifique « renforcer la coopération entre les acteurs éducatifs » et globalement qu’il soit plus ambitieux.
La nouvelle organisation scolaire demandera sûrement à repenser l’action éducative des enfants et des jeunes avec beaucoup plus d’engagement quantitatif et qualitatif.
Cela ne se fera pas sans moyens humains et financiers importants si nous voulons que Saint-Nazaire privilégie l’éducation pour tous, valeur fondamentale de la Gauche.

 Conseil du 6 novembre 2009



Position de Label Gauche concernant le voeu de la majorité à propos du sommet de Copenhague en décembre 2009 

Nous le savons dans cette assemblée, et nos concitoyens le savent également, nous sommes à la croisée des chemins. Notre modèle occidental de production agricole et industriel nous mène dans une impasse. L'épuisement progressif des ressources naturelles est une réalité et le dérèglement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d’espèces. D’ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.
A Label Gauche, nous aurions préféré que le voeu exprimé par la majorité reprenne l'appel national Urgence climatique Justice sociale mais nous avons là un texte de consensus mou pour ménager PS, PC et Verts. 

PS et PCF croient encore aux fausses solutions technologiques du recours au nucléaire et aux agro
carburants. Le développement du nucléaire, outre qu’il s’agit d’une technologie porteuse de risques majeurs, ne réduirait les émissions de gaz à effet de serre que de façon très marginale. Quant aux agrocarburants industriels, ils posent de nombreux problèmes environnementaux et aggravent la crise alimentaire sans contribuer à la baisse des émissions. Avant de parler du local, rappelons que les politiques actuelles menées par tous les gouvernements de droite comme de gauche sont dans l'impasse.
Les solutions proposées actuellement ne sont pas crédibles. Car elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote »
international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des États-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique. Localement, nous prenons acte des efforts de la municipalité. Ses projets sont moins énergivores en matière d'habitat, de transport. Mieux vaut tard que jamais. « La maison [ne] brûle » (dixit Chirac) que depuis 1992, la majorité commence enfin regarder du bon côté au bout de plusieurs mandats.
La raison supplémentaire qui nous amènera Label Gauche à s'abstenir sur ce vœu est la suivante. Contrairement à nos camarades Verts qui ont, tout de même, réussi à amener cette majorité sur les
voies du développement durable nous ne pensons pas du tout que « le maintien de l'équilibre entre
l'économie, le social et l'environnement permettra le développement durable bénéfique à tous ». Ne nous voilons pas la face, et nos camarades communistes en conviendront je l'espère : il ne s'agit que du développement durable du capitalisme et de sa croissance verte tant à la mode. Nous pensons que des mesures véritablement alternatives sont nécessaires. Et puisque la majorité veut s'impliquer, Label Gauche propose que la municipalité s'engage à mettre en place en coopération avec les citoyens (par le biais des conseils de quartier par exemple) 'un plan Action climat nazairien ainsi qu'au niveau de la Carène. Nantes en a déjà un ! Ce plan d'Action climat permettra l'adoption de mesures radicales et alternatives.
Nous en avions déjà énoncé lors de la campagne électorale :
- Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ; Cela se traduira dans le choix des produits alimentaires locaux dans les cantines scolaires ;
- Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif. Nous redemandons l'organisation d'un forum social de l'ESS.
- Réorientation des investissements vers les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique (Quid de l'éclairage de la ville et des enseignes la nuit ?).
- Défense la biodiversité sauvage et cultivée en plantant des palmiers et des bananiers plus massivement.
- Maîtrise de l’urbanisation. Or quelles sont les limites à celle-ci lorsqu'on on fait tout pour être attractif et faire grossir la ville ?
Nous considérons que votre vœu n'est pas assez engagé politiquement car il nous semble que vous refusez de reconnaître les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste et capitaliste dans cette crise globale. Pourtant à Label Gauche nous pensons, comme beaucoup d'entre vous, qu'une autre répartition des richesses est nécessaire et doit permettre une transition solidaire vers des économies écologiques, au Nord comme au Sud. Mobilisons-nous maintenant pour le climat et la justice sociale. Engageons-nous pour garantir la participation de la population locale à ces défis majeurs. Label Gauche membre du collectif nazairien vous invite chaque citoyen à une conférence le mercredi 25 novembre avec Christiane Marty d'Attac. Vous êtes également invité à venir manifester le samedi 12 décembre notamment contre l'aberrant projet d'aéroport à Notre Dame des Landes.

Contre la réforme de la taxe professionnelle

Avec cette réforme, l'État bafoue les acquis de la décentralisation et se désengage. On vampirise les recettes des collectivités territoriales. Au profit des entreprises, on spolie ceux qui créent les richesses par leur travail.

Délibération n°3 : Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi.

L’accompagnement vers l’emploi des jeunes doit être prioritaire et la ville se doit de jouer un rôle
majeur avec ce nouveau dispositif qui leur permet d’acquérir une première expérience professionnelle ou d’envisager une réorientation. Cette mesure donne aussi la possibilité au jeune d’effectuer des périodes d’immersion auprès d’un autre employeur.
Le 24 avril 2009, Nicolas Sarkozy a annoncé un plan d’1,3 milliard en faveur de l’emploi des jeunes.
Je pense que les collectivités territoriales sont prêtes à s’engager devant l’urgence de la situation
(+53% de chômage des jeunes dans notre bassin).
Si l’Etat tient ses engagements de financement à 90%. : 1,3 milliard, c’est juste une compresse sur une plaie béante alors que le gouvernement ampute le service public de l’éducation nationale et donc la formation initiale de ces jeunes. Nous espérons aussi que l’accompagnement de ces nouveaux contrats aidés pourra se faire dans de bonnes conditions, avec un vrai suivi personnalisé, cela signifie que les crédits pour les missions locales, les travailleurs sociaux doivent se montrer à la hauteur afin que ces contrats soient de véritables passerelles vers l'emploi.
Nous insistons particulièrement, pour les 10 contrats au sein de la Ville, sur l’accompagnement dans le choix du stage d’immersion de 3 fois 1 mois dans le milieu des entreprises, qui sera décisif pour l’avenir des jeunes. 

Délibération 5: Personnel municipal ‐ Emplois fonctionnels de direction ‐ Véhicule de fonction.

Nous voterons contre cette délibération. La notion de « véhicule de fonction » nous paraît désuète à l’heure où toutes les collectivités doivent interroger leur parc automobile pour l’adapter à d’autres formes de déplacements. Que la ville soit modèle dans la volonté de favoriser les déplacements doux : pourquoi ne pas équiper le parc de véhicules de services de scooters électriques, de vélos électriques, de vélos. Comment éviter aussi le maximum de déplacements possibles ?

Délibération 26 : Droits de voirie ‐ Droits de place ‐ Refonte de la grille tarifaire ‐ Principes et modalités de mise en œuvre.

Notre intervention est surtout une interrogation devant certaines fortes augmentations tarifaires,
surtout pour les droits de place…
Cela renvoie à des volontés politiques que nous avons du mal à comprendre…
Je prends par exemple le cas des terrasses ouvertes, en zone A : le tarif au m2 est près d’augmenter du double.
Il y a des petits cafés qui ne pourront pas suivre, c’est évident. Et pourtant, quels moments de convivialité, de lien social que l’on peut passer quand il fait beau à siroter un verre à la terrasse de ces petits bars !
Edgar MORIN a dit : La France a cette chance extraordinaire d'avoir les milliers de maisons de la
Culture que sont les bars et les bistrots présents dans nos villes et nos villages et que toutes sortes de gens fréquentent tous les jours.
Et Saint-Nazaire ne faillit pas à la tradition même si beaucoup de troquets de Penhoët ont fermé.
Quand nous serons rendus à évoquer les tarifs des marchés, ce sera le même problème : quel centre ville voulons-nous ? Quels lieux de rencontre voulons-nous favoriser pour qu’on se sente
bien dans notre ville, dans notre centre ville ?

Délibération n°27 : Subventions aux écoles.

Depuis un certain nombre d’années, l’Inspection Académique de Loire Atlantique octroyait un
modeste crédit pour des actions en liaison avec le projet d’école des établissements scolaires du 1er degré. La ville de St Nazaire, pour sa part, complétait à hauteur de la somme accordée par les instances académiques. Pour l’année scolaire en cours, l’IA n’accordera rien aux écoles. Nous avons constaté, avec plaisir, que l’on nous proposait de maintenir cette aide municipale aux écoles. Nous voterons donc l’ensemble de ces subventions mais il n’en reste, pas moins, qu’il s’agit une nouvelle fois d’un transfert de charges en direction de notre collectivité territoriale.

Délibération N° 33: Soutien au Centre d'Art Contemporain ‐ Convention à conclure avec la Région des Pays de la Loire et le Département de Loire‐Atlantique pour les années 2009, 2010 et 2011 ‐ Autorisation de signature.

Nous ne pouvons que nous interroger une nouvelle fois sur le financement de l’Art Contemporain et son édification en art municipal.
Pourrait-on envisager un audit sur le centre d’art contemporain et son véritable impact sur les
nazairiens ?
Nos concitoyens s’intéressent à d’autres formes d’arts et de cultures, pourquoi ne pas rééquilibrer les budgets entre ce qui est consacré à l’art contemporain et le reste. La culture doit être plurielle si elle ne veut pas devenir monolithique

Conseil du 29 janvier 2010 

 déclaration liminaire : Aide aux victimes du tremblement de terre à Haïti ‐ Attribution d'une subvention exceptionnelle au fonds "Solidarité Haïti".

Les élus de Label gauche se sont associés à la déclaration qui avait intégré le complément qu'ils avaient proposé: "Le Conseil Municipal de Saint-Nazaire réuni le vendredi 29 janvier 2010 :
Devant l’ampleur de la catastrophe qui frappe l’île d’Haïti et ses habitants et devant les moyens énormes qui seront nécessaire pour sa reconstruction, demande au gouvernement :
1- D’annuler immédiatement et sans condition la dette d’Haïti à son égard
2- De convaincre les autres pays d’en faire autant.

Délibération 2 : Décisions prises par le maire /Sur la décision du 18 décembre concernant l’Hôtel du Pilotage

Sans vouloir ouvrir un débat sur ce vaste sujet, nous voudrions juste faire remarquer que cette occupation dite « illicite » d’un immeuble appartenant à la ville, ainsi que le rassemblement place de l’Hôtel de Ville l’été dernier suite à un appel sur Facebook nous laissent songeurs… Nous rapprochons ces 2 affaires parce que la réaction de la municipalité, dans ces 2 cas, a été de saisir les autorités, alors qu’il s’agit là de jeunes qui veulent nous dire quelque chose, nous interpeller. Nous voulons juste dire que dans le PEL (projet éducatif local), il faudra penser à une réponse constructive avec les jeunes quand ils auront des demandes qui peuvent à priori nous surprendre voire nous « agresser », mais qui sont des réalités, des besoins qu’il faut écouter.

Délibération 3 : Théâtre de la ville (demande d'augmentation du budget pour le gros œuvre, de 10%

Théâtre de la ville / Coût de théâtre ! Coût avec un T comme ?
Pour les frais de construction du nouveau théâtre ce n’est pas un coup de théâtre mais nous crions gare ! Jarry revient, ils sont devenus fous !
Plus 10 % par rapport au premier projet, on peut dire : coût de théâtre ! Pourquoi un tel surcoût ?
Décidément le "Théâtre de la ville" est une pièce de Théâtre a lui tout seul et qui va de rebondissement en rebondissement. « Acte 3 ? Acte 4 ? Reviens UBU revient, les Nazairiens ne savent plus ! Mais jusqu’où va-t-on aller ? Allez-vous proposer aux élus une nouvelle augmentation dans un prochain CM ?
Voici donc maintenant que l'appel d'offre « gros œuvre » est envoyé dans les décors car "déclaré infructueux, les montants proposés par les entreprises étant très supérieurs aux estimations". Alors que Saint-Nazaire a la chance d’avoir des troupes de théâtre professionnelles et amateurs talentueuses, dont certaines manquent de salle correcte, sans demander l’avis des comédiens, des prestidigitateurs ont fait disparaître la salle Gérard Philippe et ses 800 places.
Depuis plus de trois ans, le Fanal est obligé de délocaliser une partie de ses spectacles. C'est bien la peine d'être sur les planches depuis tant de représentation Monsieur le Maire... Le public risque de se lasser. Les nombreux amateurs de théâtre nazairiens vont crier : remboursez ! Les électeurs vont vous demander des comptes sur les dépenses non maîtrisées !
Quelles explications donnez-vous à cette erreur d'évaluation ?
Des trois coups, les Nazairiens vont certainement dans un premier temps retenir le coup de bambou
Abstention des élus label gauche.


Débat d'orientation budgétaire 2010.

Si je ne me trompe, il s’agit aujourd’hui d’un Débat d’Orientation Budgétaire à partir de l’analyse de la situation politique dans laquelle nous nous trouvons dans un contexte international, européen, national, local. A partir d’un diaporama élaboré par une équipe municipale qui se dit de gauche…
La crise que nous avons subie il y a un peu plus d’un an était « économique ». Nous en avons parlé lors de ce même type de débat à l’époque. Elle est devenue « sociale ». Elle est devenue « sociétale ». Si certains n’avaient pas de doute sur le système capitaliste auparavant, là l’échec de ce système est patent. Je vous rappelle les propos d’Albert Jacquard que j’ai déjà cité ici. « Nous ne devrions pas parler de crise car c’est une mutation qui est en train de se produire. (…). Profitons-en pour nous poser les questions autrement. ».
Votre analyse de la situation, excusez-moi, n’est pas une analyse politique. C’est un constat intitulé : entre crise et réforme territoriale. Un ultralibéral aurait pu le faire : il y a eu une crise économique, soit ! Courbons l’échine. Attendons. Écoutons M. Sarkozy et Mme Lagarde qui nous promettent des jours meilleurs puisque les banques ont été renflouées avec nos propres deniers. Vous dites qu’en France, c’est moins pire qu’ailleurs. Cela devrait-il nous rassurer ?
Saint-Nazaire n’est pas un petit village gaulois isolé et les aléas économiques nous touchent, d’abord dans nos grandes entreprises locales… Quand les Chantiers toussent, c’est tout Saint Nazaire qui s’enrhume, dit-on. On ne peut que regretter que l’entreprise n’ait pas pris plus vite le train de l’éolien. Fermons la parenthèse.
Mais bon sang, n’est-il pas temps de nous poser des questions autrement devant la faillite du capitalisme, serait-il même vert ?
Il est temps que les décideurs municipaux s’engagent dans ce que nous prônons déjà depuis presque 2 ans : une autre économie sur la ville, sociale et solidaire. Devenons acteurs, promoteurs pour d’autres emplois, d’autres formations professionnelles. Le concours Ecologis est un bon début. Ouvrons nos yeux vers d’autres métiers du bâtiment, par exemple. Les salariés des Chantiers et surtout les sous-traitants qui n’en finissent plus de tirer la langue sont des bâtisseurs ! Et les artisans aujourd’hui, sont-ils en mesure de construire de la Haute Qualité Environnementale? Aidons-les. Aidons les métiers du tertiaire, les métiers de proximité pour notre population vieillissante, également.
On peut évoquer la politique de la ville vis-à-vis de son personnel : +2,5% d’augmentation dont 1% de GVT. Pas d’embauches ? La poursuite des CDD pour les contractuels, dont les durées diminuent… Quelle prise en compte des salariés qui souffrent à la ville ? Quand on avait jusque là des CDD d’un an et plus, on se projetait, un petit avenir se dessinait…
Maintenant les CDD sont de plus en plus courts, l’absence de perspective de carrière est une cause de souffrance mentale dans les entreprises. Ah ! Et puis nous avons vraiment beaucoup apprécié la diapositive sur l’évolution des écarts de revenus, d’après les séries de Piketty. Oui, l’écart se creuse dans les 10% de hauts revenus. Comme nous les plaignons, ces personnes en bas de cette échelle qui gagnent autour de 4 500€ par mois ! Oui, il y a parmi vous, élus qui cumulez des mandats d’adjoints, de vice-présidents à la mairie, la Carène, le Conseil Général, Régional, de députés à l’Assemblée Nationale, des personnes concernées… Les riches se préparent au pire, dites-vous ! Mais que savez-vous des fins de mois d’un smicard en fin de carrière qui touche 1300€ bruts ? Le comprenez-vous ?
Et la réalité de Saint-Nazaire, pour beaucoup de nos concitoyens, c’est pire que le smicard. Comme dans le contexte national où Pôle emploi et la presse viennent de nous informer qu’un million de demandeurs d’emplois vont perdre leurs droits à l’assurance chômage (et encore il y a ceux qui ne sont pas dans les statistiques !). Merci M. Sarkozy pour les diminutions de périodes d’indemnisation du chômage.
Les jeunes nazairiens qui allaient de stage en intérim voire en CDD quand ils décrochaient une activité, sont touchés de plein fouet. Tous les âges sont touchés. Les femmes qui élèvent seules leurs enfants avec au mieux des contrats de 30h dans un supermarché.
Tous dans la galère, dans la spirale infernale qui mène à la fin de droits, au RSA quand c’est possible, plus difficile à obtenir que le RMI, ou plus rien, la rue, SDF.
Au CCAS, nous les attendons et nous avons besoin que la ville aille bien au-delà « des 2% qui seront versés à ses partenaires », selon les recommandations en conclusion de la lettre de cadrage budgétaire. Mais ce ne seront que des pansements sur des jambes de bois. Label Gauche vous demande de vous attaquer à la source du mal, c'est-à-dire sérieusement à l’emploi, au travail de nos concitoyens.
Quelle vie économique demain à St Nazaire ? Pour qui ? Et pour quels usages ? Nous suggérons l’organisation d’Etats généraux sur "Quel travail à Saint-Nazaire et dans la Carène ?"

 Délibération 14 : Groupement de commandes Ville/CCAS ‐ nettoyage des locaux

Si nous soutenons la mutualisation des moyens, nous souhaiterions toutefois comprendre ce que vous mettez derrière l’expression « afin de bénéficier de conditions de prix globalement plus avantageuses ». Nous ne voulons pas que cela se fasse au détriment des salarié(e)s de ce secteur qui ont déjà des conditions de salaires et de travail difficiles : horaires décalés, temps partiels,, un temps de plus en plus réduit pour mener à bien les chantiers que leurs patrons ont négocié au plus bas coût. Y aura t-il une clause sociale et environnementale accompagnant ce groupement de commandes ?
Nous déplorons en outre l’externalisation de ce service même si elle est effective depuis longtemps. Vous pouvez vitupérer le gouvernement et sa casse systématique, acharnée du service public : en livrant au privé, sous prétextes d’économies, des pans entiers du service municipal, vous faites exactement la même chose, alors que renforcer les services municipaux devraient être la règle si vous étiez de gauche vraiment !

Délibération n°16 : Prévention ‐ Maison Départementale des Adolescents ‐ Adhésion de la Ville de Saint‐Nazaire au GIP ‐ Approbation.

« L’adolescence peut être comparée à la mue du crabe qui doit rejeter sa carapace pour pouvoir grandir » écrit Konrad Zacharias Lorenz. Le rejet de cette carapace peut être un moment difficile, un moment de doutes, où l’adolescent se cherche. Pouvoir parler, pouvoir être entendu par des oreilles autres que celles des proches ou des professeurs est essentiel.
La MDA propose cette écoute, prodigue des conseils aux ados, aux parents et peut guider dans des démarches diverses grâce à une équipe d’animatrices, d’accompagnants sociaux, de professionnels de la santé.
Nous nous félicitons de l’arrivée de cette structure sur Saint-Nazaire qui se doublera d’une équipe mobile. De plus l’emplacement de cette antenne lui permettra d’être visible de tous.

Délibération 23 : Soutien à l’accession sociale / « Les Villas Aubin »

Si je reprends le texte de cette délibération : « ce dispositif incitatif prévoit le versement d’une subvention de la Carène en faveur des accédants dans des opérations au prix de vente et à l’économie de construction STRICTEMENT CONTRÔLÉS.
Pour ce programme, nous nous demandons en quoi, à cette hauteur de prix, entre 159 000 et 202000 euros, pouvons nous encore parler d’accession sociale ? Il faudra aux couples accédants des revenus plus que modestes afin de pouvoir acquérir de tels logements à ce prix. Est-ce de l’accession sociale déguisée ?
Nous savons que Silène par le programme des Urbanités avec prochainement Soléa et Acadia sur Ville Ouest, réussit à proposer des maisons à des prix raisonnables permettant à des couples de devenir propriétaires. Pourquoi n’y a t-il pas eu pression sur les opérateurs privés pour baisser leur prix de vente, enfin surtout baisser leurs marges ? Est-ce encore une fois à la collectivité de verser une subvention indirecte au privé, puisqu’elle est versée aux accédants ?

Conseil du 26 mars 2010 

Retour sur le pv du conseil municipal du 29 janvier 2010

Il y a eu une erreur de retranscription qui rend incompréhensible la phrase que j'ai prononcée.
J’ai dit: "Ce qu'on remet en cause c'est la centralité du travail dans nos vies." Mon intervention faisait réponse aux propos de Monsieur Saulnier p32 : Il faisait allusion à un courrier des objecteurs de croissance dont j'étais signataire et lui faisait dire des choses fausses, et en me mettant en, cause nommément.
"Ce courrier appelle, disait-il, à [...] à abandonner le transport aérien, à abandonner la voiture, à abandonner le transport ferroviaire. Bref il faudrait ni plus ni moins supprimer les transferts de marchandises puisque ce sont ces mêmes transferts qui nourrissent les profits, la profitabilité [...] Nous sommes dans une assemblée régie par les règles du droit et de la démocratie. Les propos de monsieur SAULNIER sont contestables pour avoir été placés sur un plan d’attaque personnelle et non de confrontation ou de discussion politique. Ce qu'à fait M. Saulnier n'est pas un simple mensonge. Dans une société où le travail est si central, dans ce moment de crise sur un territoire si dépendant de l'emploi industriel où tant de famille ne peuvent plus vivre décemment, les propos de M. Saulnier ne constituent-ils pas une façon de me désigner à la vindicte populaire ?
Une telle interprétation, et ma mise en cause nominative relèvent de ce que l'article 174 du code pénal appelle la calomnie. J'en lis la définition: Celui qui, connaissant la fausseté de ses allégations, aura, en s’adressant à un tiers, accusé une personne ou jeté sur elle le soupçon de tenir une conduite contraire à l’honneur, ou de tout autre fait propre à porter atteinte à sa considération, celui qui aura propagé de telles accusations ou de tels soupçons, alors qu’il en connaissait l’inanité, sera, sur plainte, puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
Sur le plan politique, contrairement aux attaques calomnieuses de M. SAULNIER, les objecteurs de croissance visent penser d'autres modes de vie afin d'accompagner et à assurer la mutation inévitable d’un capitalisme mondial qui de toute façon est voué à la décroissance. Le problème du XXI° siècle va être pour nous tous, de trouver des solutions face à un effondrement du système capitaliste mondial.
Pour 2012, mon regard se porte à Gauche, ce n'est pas en réformant ce système que nous élaborerons un projet de société désirable et porteur d'espoir pour tous nos concitoyens.

Déclaration liminaire: resituer LABEL GAUCHE

(Cette déclaration s'imposait suite à la démission de 3 élus de la liste label gauche.)
Introduction pour resituer Label gauche Je rappellerai ce soir que comme chaque conseil municipal depuis deux ans, en tant qu'élu Label gauche ma parole est le fruit d'un travail collectif. Grâce aux moyens informatiques, pendant le week-end, les adhérents de Label Gauche,lisent et potassent les documents et dossiers qui feront l’objet des délibérations en séance du Conseil Municipal.
Le lundi soir précédant le conseil, nous sommes près d'une vingtaine à débattre des arguments à mettre en avant pour décider de nos votes. L'association Label gauche a fourni un beau travail de soutien aux élus d’une liste qui a reçu en mars 2008 les suffrages de plus de 4200 Nazairiens et Nazairiennes.
Car c’est bien une liste nommée Label gauche, avec les idées et le programme qu’elle a défendus qui s’est présentée devant les électeurs lors des dernières municipales.
Lors du scrutin municipal, les citoyens ne votent pas pour une personne mais pour ce que propose une liste, je suis aujourd’hui élu représentant les propositions de Label Gauche.
Cette façon de faire de la politique autrement a commencé à porter ses fruits et ce n'est pas fini.
Label gauche continue à construire car nous portons une autre vision de la ville et : 

1.Une autre vision de la politique afin que les citoyens retrouvent le chemin de l'implication dans la cité et les électeurs le chemin des urnes.
2. Une autre vision de la politique car ce travail collectif permet d’une part un apport aux élu(es) par les débats et les connaissances partagées et d’autre part un contrôle citoyen des élu-es leur permettant d’éviter toute dérive, ce que malheureusement trois élu(es) semblent aujourd’hui avoir
dû mal à accepter. Ils ont décidé de ne plus jouer collectif.
Pour ma part, je réaffirme représenter Label Gauche au sein du conseil municipal et je continue à mettre en avant les idées et le programme défendus collectivement et approuvés par de nombreux électeurs en 2008.
En guise de conclusion et pour rappeler peut-être, quelques souvenirs à cette assemblée, je dirai simplement qu’il y a toujours un maçon à Label Gauche et que la truelle est bien en main.

Délibération N°3 Budgets Primitifs de la Ville pour l'exercice 2010 ‐ Examen ‐ Budget Primitif principal ‐ Budgets Primitifs Annexes de la régie du service extérieur des pompes funèbres, du terrain de camping 

Mr le Maire, mes chers collègues.
La comparaison des informations générales des BP 2009 et 2010 nous a conduits à constater une augmentation de 5,5% du produit des impositions directes en rapport avec la population, dépassant la moyenne nationale de la strate, tout en restant néanmoins dans une proportion raisonnable (495euros /457euros).
Nous confirmons par ailleurs la bonne maîtrise de la dette dont les ratios sont bien en dessous des
moyennes nationales.
Nous pensons qu’il aurait ,peut- être, été possible de souscrire un peu plus d’emprunts dans des périodes plus favorables afin de mener à bien un renouvellement et une rénovation du patrimoine que vous engagez maintenant.
Ce qui se traduit par 53,7% d’augmentation des dépense d’équipement dans un contexte que vous
soulignez difficile.
Cependant sachant qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, les sommes consacrées à l’aménagement de l’hyper centre, aux équipements scolaires , sportifs, culturels et sociaux et à l’ensemble du patrimoine existant augurent d’un rééquilibrage entre la sauvegarde nécessaire du bâti et la conduite de nouveaux projets.
Il est grand temps !
Concernant les dépenses de fonctionnement si comme vous le dîtes les charges courantes ne semblent pas augmenter, nous nous interrogeons sur l’évolution sensible voire très sensible de certains postes.
Ainsi que recouvrent les majorations de : 39,41% des locations mobilières 118% des frais de gardiennage des 31,1%des fêtes et cérémonies ? et comment le compte 6218 (autre personnel extérieur) passe – t-il de 23 700 à 299 000 euros ?
Nous avons pu constater, de nouveau, une progression des indemnités des maires adjoints et conseillers (+ 11,2%) complétée par une augmentation des frais de mission fort importante puisque passant de 30 000 à 45 000 euros soit 50% de plus.
Pour notre troisième intervention sur ce sujet , nous attendons de vous une réponse claire et nette et point les manœuvres d’esquive ou le silence précédents.
Nous nous permettons de vous rappeler qu’il est légalement obligatoire de fournir un tableau portant nominativement mention des sommes perçues mensuellement suivnt l’Article L. 2123-20-1 du Code Général des Collectivité Territoriales, à défaut il y a annulation de la délibération.

L’examen des recettes nous a permis de constater autour de 85% d’augmentation des droits de stationnement et de location sur la voie publique, ce qui est généré par votre projet d’aménagement du stationnement en centre ville dont vous affirmez , par ailleurs qui rapporte peu à la collectivité territoriale.
Progression de 87% des produits des emplacements publicitaires. Avez – vous l’intention d’embellir la ville de panneaux ? Rassurez- nous S.V. P. !
Comment expliquez – vous la diminution de 35% des droits et redevances des services périscolaires et d’enseignement ?
Et quels sont ces autres organismes qui font passer leurs subventions de 2 873 300 à 2 004 000 euros ?
Enfin, la liste des subventions supérieures à 75 000 euros ou représentant plus de 50% du produit figurant au produit du compte de résultat des organismes concernés laisse entrevoir une augmentation variable, à l’exception du CCASS passant de 4 204 985 à 3 730 000. Nous osons penser qu’il s’agit d’une erreur ! Je vous remercie, Monsieur le Maire, des explications que vous voudrez bien fournir et des réponses aux questions posées.
Faute de ces éclaircissements, Thierry Brulavoine n'a pas pris part au vote.

 Délibération 4: Budget Primitif de la Ville pour l’exercice 2010 – Fixation des taux des taxes directes Groupement de commandes Ville/CCAS ‐ nettoyage des locaux

Vous nous proposez Monsieur le Maire de majorer de 1,3% le taux des taxes locales, ceci se rajoute donc à l’augmentation des bases décidées par l’Assemblée Nationale.
Les calculs auxquels nous nous sommes livrés permettent de constater qu’au final, le contribuable
Nazarien verra sa contribution évoluer d’environ +2%, ce qui semble rester raisonnable pour 2 années d’exercice mais n’oublions pas le passage en 2009 de 6,68% à 8,53% de la taxe départementale sur le foncier et de 2,90% à 8% de la taxe des ordures ménagères.
Au fil du temps, ces charges pèsent de plus en plus dans le budget des ménages.
Le désengagement progressif de l’État, la suppression de la taxe professionnelle, les nouvelles compétences attribuées aux départements et régions, la faible progression des salaires et retraites obèrent l’avenir des plus modestes.
C’est pourquoi je m’abstiendrai sur cette délibération!

Délibérations 8 et 9: Stationnement réglementé ‐ Mise en œuvre du dispositif ‐ Création d’une redevance de stationnement – Approbation de la grille tarifaire. Stationnement réglementé ‐ Fourniture, pose et exploitation d'horodateurs ‐ Aménagement et exploitation des parcs en enclos ‐ Marché par voie d'appel d'offres ouvert ‐ Lancement de la procédure ‐ Autorisation de signature.

La municipalité annonce son projet de limiter le temps de stationnement en centre ville, et semble vouloir le faire par l'implantation de 65 horodateurs et la mise en parkings à enclos et contrôlés, supplémentaires, gratuits payants.
La première interrogation porte sur l'opportunité de cette entreprise. Le projet est depuis des années objet d'échanges avec notamment des représentants des commerçants, mais pas avec la population qui a été trop peu consultée. A-t-on expliqué à la population que des horodateurs viendraient « fleurir » le centre–ville, a-t-on expliqué aux familles nazairiennes aux revenus modestes qu’elles devraient désormais mettre la main à la poche pour faire un tour en centre ville. Comme d'habitude, ce projet souffre d'un déficit d'anticipation et de débats. On n'ose parler de ce qui s'est passé et va se passer pour le pont de la Matte.
Une décision précipitée est-elle vraiment nécessaire en cette période où les difficultés se multiplient pour bon nombre de nazairiens ?
On remarque déjà une diminution des commerces du fait de la crise, et davantage de places de parkings sont aujourd'hui libres en ville.
Mais surtout comment vont s'accorder les travaux de réfection des chaussées pour les besoins du nouveau tracé de bus et l'installation d'horodateurs ? Pour ce que nous savons du projet nous n'y voyons guère d'harmonisation avec les nouvelles lignes du réseau de bus et le plan vélo. Pas trace de parkings relais futurs à proximité de stations de bus, à l'intention par exemple des automobilistes désireux de finir en bus leur entrée dans la ville. Ou de parkings de co-voiturage, comme en parle le dernier numéro du mensuel du conseil général. Ou de parcs à vélos!
Par ailleurs la perspective de voir transformer en parkings à durée limitée, les emplacements occupés par les habitués du marché, risque à l'évidence, de porter un coup de plus, à une activité favorisant pourtant la convivialité. C'est un lieu où l'on flâne et où l'on ne se préoccupe pas du temps.
Plus fondamentalement, l'association label gauche dénonce un commencement de marchandisation de l'espace et du temps de la ville. La ville doit rester et même redevenir un peu plus à nos yeux, le lieu des échanges, des rencontres, de la promenade et de l'animation. L'accès ne doit pas en être empêché, tout au contraire. Les horodateurs sont le signe d'un début de discrimination par l'argent, à la manière dont la droite, d'une façon générale, règle les problèmes et l'accès aux "services publics.". On commence ainsi à transformer les citoyens en consommateurs et acheteurs de temps et d'espace. On quitte l'idéal de gratuité qui fut jusqu'à aujourd'hui celui de la ville.
De plus il est loin d’être certain que la mobilité des véhicules soit plus grande avec l’installation d’horodateurs car les automobilistes qui auront les moyens de glisser des pièces dans les machines à sous des trottoirs de la ville monopoliseront les places et les plus modestes d’entre nous n’auront plus qu’à déserter le centre et rester dans leurs quartiers.
Curieux partage de la ville et curieuse conception de l’espace public.
Des propositions constructives de Label Gauche.
S’il faut en effet envisager un plus grand mouvement des véhicules, une plus grande mobilité d’autres solutions sont possibles : délimiter une zone bleue dans laquelle l'accès est une solution alternative, à la fois gratuite et plus citoyenne. A condition toutefois, qu'elle soit couplée avec l'existence de parkings relais, en amont du centre et reliée en permanence par des navettes gratuites.
En clair, et pour illustrer, même si cela reste à discuter, plusieurs parkings relais doivent être définis.
Le futur parking du futur théâtre, est semble-t-il prévu jouer cette fonction. Vue sa place, il serait logique de le dédier aux personnes entrant en ville, de Méan, Penhoët; Trignac et autres agglomérations du nord. Après y avoir stationné leurs voitures, leurs occupants doivent pouvoir être acheminées sans délais important, vers le centre, par navette gratuite. (Une arrivée par Herbins pourrait même être redessinée, et libérerait quelque peu et provisoirement le pont de la Matte) A l'ouest, pour les personnes venant des quartiers de ce côté, et des agglomérations voisines, les parkings de la soucoupe et du parc paysager, largement sous utilisés en semaine et libres le plus souvent, devraient pouvoir être aménagés pour la même fonction.
Des navettes gratuites peuvent alors, à partir de ces parcs relais, irriguer le centre et relier les lieux culturels, administratifs, de commerces, de détente et de loisirs. Parc paysager, jardin des plantes, bord de mer peuvent être sur certains trajets. Une fois en ville par ces moyens, plus de préoccupation de temps, ni de coûts.
Voilà des solutions pour lesquelles nous pourrions mieux utiliser les finances publiques plutôt qu’engouffrer à la hâte des sommes si importantes dans la mise en place d’équipements et d’installations qui, disons le, viendraient en plus défigurer notre environnement.
Faire accepter une zone bleue et rendre les Nazairiens actifs dans la décision de stationnement limité exige des décisions et des actions éducatives. Nous en sommes conscients. Mais à nos yeux, l'éducation à la citoyenneté doit être l’une des caractéristiques d'une politique de gauche. Les villes d'une façon générale se transforment. Elles ne peuvent le faire sans la compréhension des problèmes par les habitants, sans l’étude des différentes solutions par eux-mêmes, autrement dit sans le consentement éclairé des citoyens.
L'éducation au stationnement respectueux est une exigence, ainsi que l’apprentissage à la limitation des véhicules individuels en particulier dans les centres des villes, cela passe aussi sans doute par des actions auprès des scolaires et des jeunes, pour une ville plus agréable, sûre et à l’empreinte écologique minimale.
CONCLUSION
Pour conclure, nous demandons que le vote de ce soir soit différé afin de ne pas engager inconsidérément les deniers publics dans une telle période crise. Plus de 6 millions d'euros c'est énorme !
Nous demandons que la singularité de Saint-Nazaire continue d'exister. C'est en effet une des dernières villes à ne pas être passée à la marchandisation de son espace public et à la marchandisation du temps des usagers.
Tout en visant l'objectif d'une diminution de la présence de la voiture en ville, nous voulons que la
ville tente l'expérience bien moins coûteuse des zones bleues couplées à des navettes gratuites en partance de différents parkings relais, en en créant notamment un à la Soucoupe.
Ce temps d'expérimentation doit être mis à profit pour engager des débats contradictoires sur l'utilité de faire payer le stationnement pour encourager les gens à prendre les transports en commun. Nous souhaitons qu'une votation citoyenne soit mise en place à l'issue de ces débats. Nous rappelons qu'il nous paraît indispensable de mettre en place des transports en commun plus efficients avant d'envisager le stationnement réglementé.
Les électrices et les électeurs se souviendront que c'est la gauche PS PC Verts qui aura marchandiser l'espace public à St Nazaire, mais ce n'est qu'une continuité quand on voit ce qui s'est réalisé au Ruban Bleu. A Label Gauche, nous avons une autre idée du Monde, une autre idée de la ville...
vote contre.

Délibération 52 et 53: Acquisition de licences de logiciel Business Objects ‐ Constitution d'un groupement de commandes entre la Villede Saint‐Nazaire et la C.A.RE.N.E. ‐ Convention à conclure ‐Autorisation de signature. 53. Fourniture de consommables informatiques ‐ Constitution d'un groupement de commandes ‐Convention à conclure entre la Ville de Saint‐Nazaire et la C.A.RE.N.E. ‐ Autorisation de signature.

A propos de la licence logiciel business.
1) A quelle fin est utilisé ce logiciel ? En effet, ce logiciel sert à optimiser les rendements de gestion de base de données. Servira-t-il à optimiser les rendements des utilisateurs ?
Bref on en sait pas beaucoup. Que faut-il optimiser ? S’agit-il de savoir rendre un service au moindre coût par une automatisation de tâches sans contrôle ? Quel va être le coût du projet ?
Ici on demande de voter sans savoir.
2) L'esprit d'équipe avait sur son site le logo "logiciel libre" pendant la campagne car s'était engagée à promouvoir les logiciels libres.
Qu'en est-il aujourd'hui. Il existe pourtant une alternative à ce qui est proposé aujourd'hui et cela passe par linux dérivé de unix. Déjà l'armée, la gendarmerie et de grandes entreprises utilisent linux. Sur une solution serveur le cout varie de 1 à10 sous windows. Faire le choix linux permettrait de faire suffisamment d'économie pour enfin octroyer aux écoles nazairiennes du
matériel décent.

Conseil du 07 mai 2010 

 Naufrage du navire pétrolier ERIKA

Total a fauté, on va encore payer. Tant pis pour ces monstrueux profits ! « Nous allons payer. » dit
British Petroleum avec la fuite monstrueuse de pétrole de ce puits situé à plus de 5000m de profondeur dans le Golfe du Mexique. Combien de temps, nous, l'Humanité, allons-nous payer les ravages de notre civilisation du pétrole ? N'est-il pas temps d’arrêter cette fuite en avant qui consiste à croire qu'une croissance infinie du PIB est possible dans un monde aux ressources limitées ?
Je vous invite à lire « Pétrole : la fête est finie ! » de Richard HEINBERG aux Editions Demi-Lune car faire de la politique, c'est prendre la mesure des enjeux de son temps pour organiser, au plus juste, le vivre ensemble d’aujourd’hui et de demain !
Or si nous voulons que nos valeurs de Liberté, d'Égalité et de Fraternité perdurent entre hommes et femmes de différentes classes sociales, nous devons dès maintenant débattre et penser ensemble, et inventer de nouveaux modes de vie qui acceptent et anticipent la fin de l'ère du pétrole, car cette fin adviendra au cours du XXIème siècle !

Délibération 3: PDD‐Ville Ouest‐opération ANRU.

Étant favorables à toute action qui a pour objectif d'améliorer la vie des habitants des quartiers insuffisamment équipés de structures facilitant la socialisation, nous attachons une particulière attention au fait que dans cette réorganisation soit prévue l'implantation d'activités économiques.
Celles-ci doivent pouvoir apporter des offres d'emploi et des perspectives pour certains habitants de ces quartiers, et de la circulation, de l'animation dans le quartier.
La rédaction des délibérations nous livre toujours la façon dont vous concevez la ville. Pour vous, je cite : « l'objectif de ce projet de rénovation urbaine est de créer les conditions d'un meilleur fonctionnement urbain et social et d'un changement de l'image de ces quartiers ».
L'objectif ne serait-il pas d'abord l'amélioration de qualité de vie, instiller de la joie de vivre et de l'urbanité dans ces quartiers ? L'urbanité étant cette capacité à faire cohabiter des activités différentes et des milieux différents.
Partout en France, depuis les années 1970, avec les différentes politiques de la ville, « on a [surtout] su fabriquer des quartiers pauvres [plutôt que des quartiers populaires] » pour reprendre les propos de Thierry Paquot, professeur à l'Institut d'Urbanisme de Paris qui signe un intéressant article dans le Hors Série du journal Le Sarkophage de ce mois-ci et intitulé « Ralentir la ville. Ralentir la vie ».
Votre vision de la ville contribuera-t-elle à fabriquer des quartiers populaires ?
En tout cas, ceci ne sera possible qu'en développant une nouvelle économie de la ville où l'emploi sera le terreau de cette revitalisation des quartiers. Vous en conviendrez, ce sont les activités économiques qui confèrent au local sa mixité sociale, sa qualité composite. Pour ceci il faut une grande variété de structures juridiques (artisans, commerces, coopératives ouvrière de production, sociétés coopératives d'intérêt collectif, etc.. Il faut avec une offre d'emplois très ouverte au niveau des qualifications.
Votre projet prévoit « l'implantation d'activités économiques sur une surface de 7000 m2 de SHON »
Nous vous demandons : comme ces implantations d'activités économiques sont une des clés de la
réussite de l'opération de renouvellement du quartier, a-t-il été prévu une cellule spécialisée à ces
implantations, des dispositifs d'encouragement à ces implantations ?
Quelle est la part entre le simple transfert d'entreprises sans forcément création d'emplois et la création d'entreprises sur cette surface ? Pouvez-vous nous indiquer une liste d'entreprises qui auraient déjà pris des engagements ?

Délibération 5:Fourrière automobile ‐ Modalités de réquisition par les services de police ‐ Convention tripartite à conclure entre la Ville de Saint‐Nazaire, l'OPH Silène et l'Etat (Police Nationale)

Nous sommes pour la mise en place de la fourrière qui permettra de sanctionner les automobilistes ne respectant pas les règles du stationnement.
Cependant nous nous abstiendrons car cette mise en place se fait, je cite : "à l'appui de notre politique de stationnement réglementé".
Cette politique de stationnement payant accompagné d'une hausse des impôts, ce n'est pas la nôtre.
Monsieur le Maire a affirmé au dernier conseil :"Le fait est qu'on ne peut pas faire autrement». Nous sommes un nombre à penser que si, même au PS. Avez-vous laissé traîner vos esgourdes auprès des Nazairiens ?
Ils craignent pour le sort du marché et des commerces, d'autres nous ont dit qu'ils iraient dans les grandes surfaces où le stationnement est gratuit. L'utilisation de disque pour une zone bleue est à expérimenter avec l'appui de la fourrière. Mais, semble-t-il, vous préférez mettre la charrue avant les bœufs en instaurant ce stationnement payant avant la mise en place du nouveau réseau de transport en commun.
Nos camarades communistes l'ont remarqué et ont eu le mérite de s'abstenir. Nous ne comprenons pas comment nos camarades Verts par contre ont accepté ces zones payantes à proximité de la Gare. Veut-on vraiment encourager les transports collectifs ? Mais, c'est sûr faire un stationnement de ce type un peu plus tard, par exemple ... vers 2014, est-ce que ce sera vraiment payant, électoralement ?
Monsieur le Maire a affirmé au dernier conseil :"Le fait est qu'on ne peut pas faire autrement".
Écoutez les citoyens et ça devrait vous mettre la puce à l'oreille, Madame Thatcher disait également "There is no alternative".
Chers collègues de la Majorité, ce serait à votre honneur de revenir sur votre erreur d'appréciation.
Monsieur le Maire, nous vous demandons donc d'organiser un conseil exceptionnel pour annuler les décisions prises et engager l'expérimentation d'un stationnement réglementé à base de zone bleue et de gratuité vers la gare pour les automobilistes qui font l'effort de prendre le train.

Centre Hospitalier de Saint‐Nazaire ‐ Conseil de surveillance

Je ne participerai pas à ce vote.
Je souhaite ainsi exprimer mon opposition et celle de l’association Label Gauche à la loi Bachelot qui accélère significativement la politique de déstructuration du service public hospitalier.
La suppression des Conseils d’Administration auxquels on substitue des « Conseils de Surveillance » n’est pas une affaire anodine : je remarquerai d’abord que pour nommer cette nouvelle instance, on est allé puiser dans le vocabulaire managérial des sociétés anonymes, ce qui en dit long sur les intentions des rédacteurs de la loi ; plus fondamentalement, j’observerai que le Conseil de Surveillance n’a plus 2 prérogatives majeures qui constituaient le socle des attributions du Conseil d’Administration : le vote sur le budget et la politique d’investissement ainsi que le pouvoir décisionnaire en matière patrimoniale.
La mise en place des Conseils de Surveillance dans les Hôpitaux Publics constitue donc – au même titre que la marginalisation des organismes de Sécurité Sociale -, un des aspects de l’étatisation du système de santé et une nouvelle rupture avec l’idée même de démocratie sanitaire, dont l’une des origines remonte à la Révolution Française et à la loi du 16 Vendémiaire de l'an V qui disposait que « les administrations municipales auront la surveillance immédiate des hospices civils dans leur arrondissement »

Délibération 8: Politique sociale en faveur des personnes âgées. Restructuration, extension et gestion d'un établissement accueillant des personnes âgées (Louise Michel) – Construction et gestion d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Grenapin) ‐ Bail emphytéotique administratif ‐ Attribution

Je proposerai de dissocier cette délibération en deux votes dans la mesure où elle prévoit la signature de deux baux distincts et où je souhaite attirer l’attention du Conseil municipal sur les conséquences de l’utilisation de la formule du bail emphytéotique administratif pour étendre, restructurer et gérer ces deux établissements pour personne âgées.
S’agissant de la restructuration, de l’extension et de l’exploitation de la résidence Louise Michel, je m’abstiendrai. Il s’agit, en effet, d’une privatisation de cette structure, certes au profit d’un opérateur mutualiste, mais tout de même d’une privatisation…Quid du statut du personnel en
place dans cet établissement relevant actuellement du CCAS?
S’agissant de la création et de la gestion du nouvel EHPAD Grenapin, je voterai POUR en raison des besoins de la population.
Toutefois et d’une manière générale, je voudrai exprimer mon opinion sur la tendance fâcheuse qu’ont les collectivités publiques à recourir depuis 2004 à la procédure du bail emphytéotique ou autre formule de Partenariat Public Privé (PPP).
Le postulat de départ selon lequel la maîtrise d’ouvrage et la gestion publique seraient moins performantes en terme de délais, de coût et de performance technique que la maîtrise d’ouvrage et la gestion privée, est pourtant loin d’être démontré, notamment en terme financier.
Rappelons que les chefs de file des consortium qui candidatent à ces opérations sont des sociétés financières, dont l’objectif essentiel est de faire fructifier leur capitaux. Nous aurons la réponse par l’évolution des prix de journée qui s’imposeront aux résidents et leurs familles dans quelques années.
Plus généralement et sur un plan strictement financier et comptable, on ne peut que critiquer ces montages qui aboutissent à externaliser - et en définitive à masquer – l’endettement des collectivités publiques (Etat, Région, département, commune….).
Dans ces temps où l’on voit des États, comme la Grèce, tutoyer la faillite et la banqueroute, on ne peut qu’être inquiets si il fallait un jour réintégrer dans les bilans financiers des collectivités ces dettes transférées techniquement dans les comptes du secteur bancaire.

Délibérations 11, 19, 20, 21: Politique de l'habitat. Dispositif de la Carène. Accession sociale à la propriété.

Comme Monsieur le maire, qui dans 2 éditoriaux récents, s'interrogeait sur le contenu de la notion de "développement durable", je m'interroge sur le concept d»accessions sociales à la propriété". Concept qui nous a déjà été proposé, et qui est évoqué dans ce conseil, aujourd'hui, à propos de 4 délibérations.
Cette notion me semble ambigüe au moins sous 2 angles.
Certes, comme le texte de l'avenant le précise, le versement à un investisseur privé, d'une subvention publique, de la Carène, a une contrepartie: le promoteur s'engage à limiter sa marge à 15%. Ce dispositif a semble-t-il un double objectif: d'abord faire baisser grâce à cette subvention indirecte, de 3 à 4000 euros le prix de logements dont l'attractivité semble insuffisante pour susciter la demande d'acheteurs, et par ailleurs tenter d'intervenir sur le marché de l'immobilier en maintenant des prix concurrentiels.
Il n'empêche que vue sous cet angle, il s'agit bien d'une aide à un investisseur dont évidemment personne d'autres que la concurrence ne contrôlera demain les calculs...Il s'agit de l'aider à vendre. Ce que l'appellation "accession sociale à la propriété" camoufle habilement.
De plus, nous nous demandons comment la limitation à 15% de la marge, exigée par le dispositif peut être rétro active. Vous nous demandez en effet de permettre l'application de ce dispositif à des constructions déjà réalisées sur St Marc, et précisément parce qu'elles ne trouvent pas vraiment d'acquéreurs. Sous quelles règles ces constructions ont-elles été construites? Avec quelle marge? Cela peut-il changer? Nous entendons souligner une autre ambigüité à éclairer. Si aujourd'hui de jeunes ménages rêvant d'être primo-accédants à la propriété, ne s'engagent pas dans l'achat de ces constructions, présentées pourtant déjà à un coût dit modéré, sans doute cela tient-il au montant de leurs revenus, et aux montants de remboursements à effectuer sur le long terme, alors qu'ils ne disposent que de revenus limites. C'est une des conditions du dispositif. Leur permettre d'acquérir un logement à moins 3000 ou 4000 euros n'est certes pas rien. Mais a très peu d'incidence sur le long terme et ne va pas diminuer de façon sensible le montant de leurs
remboursements.
Nous ne voudrions pas que cette subvention indirecte aux promoteurs ne soit qu'un appât publicitaire pour engager de jeunes ménages dans un parcours long et coûteux.
L'accession à la propriété individuelle est certes une promesse électorale qui a fait florès dans un autre camp, mais elle n'est pas forcément la solution miraculeuse au logement. Tout en souhaitant que le plus grand nombre de jeunes ménages trouvent la sécurité d'un logement, nous voulons néanmoins attirer l'attention sur les dangers cachés sous le beau, mais ambigu, nom d'accession sociale à la propriété."

Délibérations 33 et 34: Subventions à diverses œuvres, sociétés ou associations. Annulations et/ou réductions de titres de recettes.

Monsieur le Maire, mes chers collègues.
Je prends maintenant la parole pour vous dire que je n’ai aucune question à poser à Monsieur RICHARD sur les délibérations 33 et 34, ce qui lui évitera ainsi de m’apporter des non réponses comme lors de mes questionnements précédents qu’ils soient oraux ou écrits.
Nous aurions aimé accéder à sa demande de supprimer sur notre site les phrases dénonçant ces non réponses, malheureusement non réponses il y a ! Puisqu’il argue du fait de dire qu’il est dit qu’il y a des non réponses pour fournir des non réponses !
Vous me suivez mes chers collègues ?
Quant à la confidentialité de notre site, nous voilà rassurés car, au moins reçoit-il une visite : celle de Mr RICHARD!
Nous réaffirmons ici la nécessité démocratique d’obtenir toutes explications concernant les finances publiques et que ces paroles doivent être, elles aussi publiques. Il y va de la confiance du Citoyen en la Politique !

Conseil du 25 juin 2010

Thierry avait demandé à faire une intervention sur la situation économique, lors de ce conseil.
Accord lui avait été donné. En fin de séance, Mr Batteux, le maire, après avoir accordé la parole à l'élu de label gauche, lui a coupé le micro dès l'introduction.
Il y était question de la position du maire de Nantes, invitant à une réflexion collective sur l'avenir, du fait notamment de la modification en cours du mode de croissance.
Le maire a déclaré, emporté par l'émotion: "Vous ne lirez pas votre tract."
Fin du Conseil municipal.
Où l'on voit les limites de la démocratie au conseil municipal de Saint-Nazaire.
A noter, que quelques élus d'autres groupes, se sont émus publiquement, mais sans plus, de ce geste inadmissible et antidémocratique.

 

 Intervention de Thierry annonçant la fin de son mandat.

Monsieur le Maire,
Conformément aux principes fondateurs de la liste Label Gauche, je respecte mes engagements et
vous annonce que ce conseil municipal sera mon dernier pour la mandature actuelle.
La rotation prendra effet lors du conseil du 17 septembre 2010. Cependant, je continuerai à préparer collectivement les futurs conseils municipaux dans le cadre de l'association LG. Durant ces deux années, de conseiller municipal, j'ai fait de mon mieux pour porter la parole représentative de 4226 électeurs nazairiens.
Durant ces deux années, j'aurai appris qu'il est possible de travailler en collectif pour s'emparer des problématiques liées à la gestion d'une ville. La chose n'est pas facile mais l'expérience vaut d'être vécue.
J'aurai compris, Monsieur le Maire, que nous n'avons pas du tout la même représentation de la
démocratie... Mais je ne désespère pas !

Intervention de Label Gauche sur la situation économique et la démocratie locale

Le maire de Nantes, dans la presse du 8 juin, lance une réflexion sur Nantes Métropole en 2030. Les habitants des 24 communes de l'agglomération y sont invités. "Le modèle de croissance est remis en question, dit‐il. Nantes métropole pas plus qu'un autre territoire ne sera à l'abri des profondes mutations qui s'annoncent et dont nous commençons à deviner les prémices."
Or il semble que Saint-Nazaire et la Carene aient pris du retard sur Nantes puisque dans le document provisoire d'agenda 21, il est écrit que la « priorité demeure la croissance ».
Nous savons que la croissance se mesure par le PIB. Or cet indicateur dit « de richesses » est soumis à de nombreuses critiques. Il est basé sur l'échange monétaire de productions et échanges sans considération des dégâts sociaux et environnementaux.
Ce qui est illusoire c'est bien d'écrire «... la croissance sans laquelle toute ambition de création d'emplois et de progrès social est illusoire » : Il suffit de constater que les 30 dernières années, la croissance n'a cessé d'augmenter sans que pour autant les inégalités n'aient cessé de croître et le chômage aussi.
La crise que nous traversons risque également être celle de la démocratie.
Que cela plaise ou non, et beaucoup se refusent à le reconnaître, l'économie industrielle locale est pour l'essentiel, assise sur des secteurs dont le développement est sujet à interrogations. Pour des raisons de mondialisation comme pour des raisons écologiques, la construction navale, le raffinage du pétrole, voire la construction aéronautique ont un avenir très incertain.
Concurrence, internationalisation des capitaux, délocalisation de la sous‐traitance; modification des marchés, parallèlement (parce que ces phénomènes ne sont pas liés à) à la contestation du mode actuel de développement, doivent nous obliger à préparer un autre avenir économique à notre région nazairienne.
A Label Gauche nous pensons que Saint-Nazaire est capable comme Nantes, de lancer une réflexion prospective.
Nous pensons qu'il en va de l'avenir de la Démocratie. A Label Gauche nous réclamons depuis plusieurs mois, et à vrai dire depuis l'établissement de nos 80 propositions à l'occasion des municipales, la réanimation d'un véritable Comité de l'Emploi rassemblant les citoyens nazairiens qui ont des idées pour la ville et l'envie d'entreprendre. Nous attendons la redynamisation de l'ADDRN (Agence pour le Développement Durable de la Région Nazairienne).
Nous réclamons la création d'un Institut Public d’études et de recherche sur les Industries de la
Mer.
Nous l'avons écrite aux élus qui nous représentent dans les différentes instances ou assemblées. Les structures privées existantes aujourd'hui (clusters et autres regroupements.) attentives aux nouveaux marchés, sont légitimes, mais créées d'abord sur le développement commercial des entreprises qu'elles regroupent.
A Label Gauche nous pensons que Saint-Nazaire a trop souvent compté sur Nantes, dont les intérêts industriels et de recherche ne sont pas conciliables.
La municipalité doit commencer par inviter les nazairiens à se réunir pour affronter le futur, et faire appel à l’intelligence collective, prendre l’initiative de rassembler toutes les ressources intellectuelles volontaires et citoyennes de Saint‐Nazaire et se donner les moyens d'une vision prospective à l’échéance de 2030.
Comme Nantes, c’est dès aujourd’hui qu’il nous faut nous préparer à 2030.

Eco‐quartier de la Vecquerie ‐

Cette délibération nous laisse perplexe, car pour Label Gauche écoquartier rime aussi avec intervention éco‐citoyenne.
Mais on ne peut pas dire qu’en matière d’urbanisme, (à part une présentation du projet dans un amphithéâtre de Gavy) que l’expertise citoyenne soit sur‐sollicitée, il n’est que de lire la dernière livraison de « Place Publique » qui fait l’apologie de « ville port » pour s’apercevoir que dans le domaine de l’urbanisme le citoyen est le grand absent de ce qui le concerne pourtant au premier chef, son cadre de vie.
Pour nous à Label Gauche l’objectif à atteindre, c’est que toute la ville devienne un éco‐quartier. A ce sujet, un pas important pourrait être franchi concernant le projet de rénovation urbaine à La Bouletterie, Chesnaie, Grenapin, puisque qu’il a été acté lors du Grenelle 1 de l’environnement que la
nouvelle réglementation Thermique 2012 doit s’appliquer à partir de 2010 aux logements neufs construits dans le cadre du programme national de rénovation urbaine pour atteindre les objectifs définis dans cette loi du 3 août 2009.
Pouvez vous indiquer au conseil, si cette réglementation s’appliquera à cette rénovation où de nombreux Nazairiens sont directement concernés, et qui serait à même de réduire la « fracture énergétique notamment pour les habitants des logements Silène »?
Pour en revenir à l’éco‐quartier en dehors des logements sociaux, ce nouveau quartier concernera, pourquoi ne pas l’avouer surtout les classes moyennes, car il nous parait abusif de parler d’accession sociale pour des logements proposés, pour ce que nous en connaissons, la partie Silène à des prix de 2000 à 2200 euros le mètre carré, ce qui met le T2 à 98000euros et le T5, à 250000 euros !
En conclusion, ce que nous craignons, c’est que ce Quartier devienne, et la présence d’une résidence de tourisme n’est pas faite pour nous rassurer, un quartier sur un coteaux certes orienté plein sud, mais fermé sur lui‐même sans ouverture sur la ville et sans lieux publics collectifs intérieurs et intérieurs, et là nous ne sommes plus d’accord !

PDD ‐ Ville Port ‐ Convention Publique d'Aménagement ‐ Compte rendu financier de l'exercice 2009 ‐ Approbation

Par cette délibération N°5, on nous demande de nous prononcer sur le Compte‐rendu de la convention publique d'aménagement de Ville‐Port initiée en 2004, pour en prévoir la prolongation jusqu'en 2013.
Ce texte appelle de ma part 3 remarques. Une première sur le contenu, la seconde sur les justifications apportées à certaines dépenses, et une troisième sur le coût pour les contribuables.
1 Contenu de cette convention.
Pourquoi cette convention mêle‐t‐elle habilement deux projets très différents?
‐ l'aménagement du square Delzieux et des travaux concernant le tonneau des danaïdes que constitue la base sous‐marine, soit d'un côté, une opération d'aménagement nécessaire à l'urbanisation d'un quartier et par ailleurs, une opération vaine et inutile de maintenance  impossible d'un bâtiment pourri. Pourquoi demander un vote unique sur deux objectifs si différents, sinon par tactique et tenter de faire passer une dépense contestable, accolée à une dépense logique ?
C'était ma première question?
2 Je souhaite, maintenant, évoquer la répétition des justifications qui nous sont proposées à l'occasion de chaque demande de budget pour la base: un même sous‐entendu. En 2004 quand cette convention a été initiée, il a été sous‐entendu que l'opération ne pèserait pas trop sur les
finances publiques. La municipalité avait en effet demandé à la SONADEV de rendre l'alvéole 12, commercialisable afin de la céder à un investisseur privé. Rappelez‐vous, dans les années 90, le même sous‐entendu avait été lancé. Il avait été annoncé aux Nazairiens que salles de spectacles, cinéma, et commerces pouvaient investir dans la base. Comment ne pas souscrire à une telle idée ? On sait ce qu'il est advenu, et que depuis, ce sont des budgets publics qui n'en finissent pas de couler dans l'entretien impossible de la base. Pourtant en 2007, comme le rappelle ce compte‐rendu du CPA, les décideurs publics ont reconnu l'impasse et mis fin à la mission de la Sonadev... Mais les budgets eux avaient été votés. N'était‐ce pas l'important ?
En 2010, miracle, ou manœuvre, voici que l'argument ressort à nouveau, devinez quand ? Au moment de demander la conservation d'un budget de 1 million 200 000 euros TTC. (je cite) "Il est
proposé de conserver un budget de 1million 080 000 € hors taxes, pour permettre de développer un projet commercial dans la tête de l'alvéole 12."
Ainsi donc, pour obtenir des élus, le vote d'un budget pour la base, à chaque fois, ressort d'un chapeau, le rêve d'un investisseur privé, venant au secours des finances publiques...
Aucun investisseur privé conséquent n'a jamais mis les doigts dans l'engrenage, mais les budgets ont été votés... Belles opérations!
3 Mais 3ème remarque, est‐il possible malgré le mélange des lignes budgétaires entre les opérations du square Delzieux et celle de la base, de parler du coût total à ce jour de la base pour lesNazairiens ?
Le compte‐rendu est assez sibyllin et alambiqué pour qu'on s'y perde. En tous cas je n'y ai pas retrouvé certains chiffres. Je n'ai pas retrouvé de manière distincte, le montant des travaux réalisés pour 2007, portant sur les raccordements électriques et la mise en place de la rue intérieure de l'alvéole 12. Les Nazairiens les ont néanmoins forcément supportés dans leurs impôts.
Je ne reprendrai donc que les chiffres relevés dans ce compte‐rendu, traduisant le coût des travaux d'étanchéité.
A une première enveloppe de 1 million 400 000 € ttc votée en 2008, il a fallu rajouter des travaux complémentaires fin 2009 et début 2010 pour 200 000€ ttc, travaux et maîtrise des travaux compris.
Sur ces 3 années, rien que pour une réparation d'étanchéité 1million 600 000 € sont passés dans la
base...
L'étanchéité aurait‐elle des fuites ?
Et de plus, on ne trouve pas trace par exemple des nécessaires purges d'éclats de béton.
C'était le passé récent.
Et aujourd'hui voilà que nous est demandé de voter 1million 200 000€ TTC consacrés à l'alvéole 12 alors qu'on nous dit en même temps que cette alvéole ne saurait être en service tant que l'alvéole 11 n'aura pas été requalifiée... et alors qu'il est écrit qu'aucun budget spécifique n'est prévu à cet effet...
Avouez qu'il y a de quoi se perdre?
Ainsi par petits paragraphes et délibérations successives, pour une ville de 70 000 habitants, des millions d'euros se perdent dans le tonneau des danaïdes, avec les coûts d'entretien illimités de la base.
Les Nazairiens sont‐ils condamnés aux enfers et devoir verser éternellement les fonds de 50 travaux et projets coûteux comme les filles du roi d’Argos ?
Pour avoir une évaluation complète du coût de la base pour les contribuables, il serait également utile de dresser les comptes des centaines de milliers d'euros votés en subventions pour équilibrer le spectacle d'"escal'atlantique" maintenu lui aussi à bout de bras pour justifier elle aussi ces invraisemblables dépenses consacrées à l'entretien d'une base verrue dans la ville.
Combien de dizaines d'euros sortis de la poche de chaque contribuable nazairien, sont chaque année déversés dans la base ? Pour le savoir, dans la logique et la pratique d'une véritable démocratie locale, il serait nécessaire d'obtenir les comptes séparés et complets des dépenses et recettes affectées à la base des sous‐marins.
Comme on le voit dans la structure de ce rapport subtilement à double tête, on n'en prend pas le cap. Même si l'on sait ce qu'il advient de nos demandes légitimes et démocratiques d’informations complètes pour donner un avis circonstancié...obstiné, je demande à nouveau que soient produits ces renseignements.
Je voterai donc contre cette délibération. Et j'espère que les Verts qui se sont exprimés contre le transfert de la Salle Jacques Brel sous l'alvéole 12 lors du dernier conseil municipal auront la cohérence d'en faire autant.

Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (T.L.P.E.) ‐ Modification des conditions d'application.

Il est inconcevable de nier les conséquences désastreuses de la publicité sur l’environnement ou la
société.
En effet, la publicité déconnecte l’acte d’achat des causes et conséquences qu’il peut avoir sur l’environnement ou la société. La publicité sert à justifier tous nos désirs, elle incite au gaspillage et souvent à l’achat de produits nocifs pour l’environnement. Elle pousse au surendettement et à
l’achat du moins cher sans regard sur les conditions sociales des travailleurs. Si vous avez voté un projet de développement durable, comment pouvez‐vous faire l’impasse sur la question publicitaire?
Oublier cette donnée, c’est traiter les effets sans s’occuper d’un des fondements du problème. Alors qu’on invite le consommateur à adopter des gestes simples pour préserver la planète, il est  un geste simple que l’on pourrait adopter : la diminution de la place de la publicité dans l’espace public.
D'autant plus que les dispositifs publicitaires sont parfois eux‐mêmes sources de pollution et de gaspillage énergétique : en témoignent le mobilier urbain à chaque arrêt de bus éclairés le soir, les enseignes lumineuses allumées toute la nuit, Je voterai donc contre cette délibération.

DELIBERATION N°10: Constitution d'un groupement de commande pour la fourniture de carburants pour le parc automobile.

Label Gauche apprécie que la problématique du pétrole cher se traduise en des actes concrets de coopération tel que ce groupement de commande de carburants. Comment comptez-vous d'ici 2014 réduire et rationaliser l'usage des voitures du parc municipal étant donnée la croissance du prix du pétrole est inéluctable ?

Plan éducatif local

POUR LABEL GAUCHE CE PEL C’EST UN OUTIL IMPORTANT QUI VA CONDITIONNER ET PRÉPARER L’AVENIR DE ST NAZAIRE ET DE SA JEUNESSE.
En premier lieu, Label Gauche salue le travail réalisé par tous les participants à ce PEL, dont la liste est précisée dans le document. En complément, notre collectif veut souligner le travail et la compétence des employés administratifs des services municipaux et des élus qui ont participé à ce
document. Tout ce travail a nécessité de nombreuses heures de réflexion et d’échanges, de retranscription, qui ont permis la présentation d’un Projet Global intéressant.
En second lieu, Label Gauche, à l’écoute des citoyens nazairiens, tient à souligner que la méthode de travail retenue pour ce PEL a été favorablement appréciée par plusieurs partenaires éducatifs qui ont participé à l’élaboration de ce PEL. A Label Gauche, ce PEL est apparu à certains d’entre nous comme un catalogue regroupant de bonnes idées, des intentions généreuses et générales, des grands principes, des idées habituelles et convenues en matière éducative et véhiculées par les professionnels du secteur.
Un PEL assez éloigné des préoccupations habituelles des nazairiens, notamment de la réalité de la vie dans les cités HLM.
Un PEL qui n’était pas à la mesure de la crise économique qui risque d’affecter durablement l’avenir des nazairiens et notamment des jeunes.
Cependant notre collectif veut surtout relever les orientations positives de ce document qui servira de référence en matière éducative. Globalement nous partageons beaucoup des valeurs, des principes, des orientations affichées.
Label Gauche apprécie tout particulièrement le fait que ce PEL fasse référence à des VALEURS. Cependant Label Gauche regrette que parmi ces valeurs, la démocratie participative, l’éducation populaire, l’apprentissage à l’esprit critique, l’éducation politique au sens d’éducation citoyenne, ne figurent pas dans ce document et ne sont pas mises en avant. Reléguer l’Education Populaire dans le glossaire à la fin du PEL est porteur d’un sens que nous ne cautionnons pas.
Pour la méthode, Label Gauche aurait souhaité que ce PEL ne s’appuie pas seulement sur des enquêtes sociologiques mais aussi sur un BILAN des réalisations de l’ancien PEL. Dans le même sens, Label Gauche, dans un esprit de Démocratie Participative, aurait aimé que, sur le plan méthodologique, le choix de la technique des entretiens sociologiques, soit complétée par un travail d’observation participante (Ecole sociologique de Chicago) qui associe les populations concernées à l’enquête.
Ce travail de diagnostic aurait gagné à être complété par un appel à contribution des nombreux personnes-ressources qui habitent dans les différents quartiers de la ville. Intéressées par l’éducation.
Des enseignants et pédagogues à la retraite et des citoyens lambda qui possèdent des savoirs en matière éducative, une certaine connaissance de leur environnement et de la perception de l’école par les parents. Des nazairiens qui agissent quotidiennement dans les quartiers, pour l’éducation au civisme, des jeunes et des parents, individuellement ou en dehors de groupes constitués. Un tel choix méthodologique aurait été une belle démonstration de la pratique concrète d’une certaine démocratie participative.
Label Gauche regrette qu’il n’ait pas été accordé une place plus importante aux outils éducatifs que sont l’Education Populaire, les Pédagogies Actives, les Universités Populaires (que ce soit celle d’ATD Quart monde, celle de Michel Onfray à Caen et les autres qui existent un peu partout en France), l’Ecole des Parents et des Educateurs, l’Université de Tous les Savoirs.
Label Gauche remarque pour le regretter que sous le titre ENJEUX, le premier chapitre soit intitulé APPRENDRE A APPRENDRE.
Pour nous l’éducation à pour première mission, LA TRANSMISSION DES SAVOIRS
Nous parlons bien de la transmission de TOUS les savoirs, qui constituent la partie principale de
l’éducation des enfants et des jeunes, pour préparer leur autonomie.
Et cela dans le cadre de l’école comme dans le cadre familial. Les mères et les pères transmettent leurs savoirs par l’intermédiaire des tâches de la vie quotidienne ou bien en bricolant devant leur enfant, à la maison ou dans la rue (la réparation de leur automobile). L’enfant s’approprie ainsi beaucoup de savoir-faire, de connaissances Par rapport à la transmission de tous les savoirs dans le cadre scolaire nous entendons aussi culturels traditionnels domaines des sciences, mathématiques, grandes œuvres littéraires, mais aussi artistiques savoir-faire ouvriers, artisans, commerçants, agriculteurs, techniciens et ingénieurs qui semblent très importants pour contribuer à" l’éducation d’enfants jeunes, représentant l’avantage d’associer les parents à la démarche d’éducation des jeunes.
Pour Label Gauche, tous ses savoirs qui peuvent entrer à l’école et permettre aux enfants d’avoir une image positive de leurs parents et d’apprendre le respect de l’adulte. Ils peuvent permettre de
réconcilier avec l’école certains parents qui gardent un mauvais souvenir de leur vie scolaire.
Néanmoins nous adhérons totalement à l’importance de savoir apprendre à apprendre, notion connue depuis longtemps par les promoteurs des pédagogies nouvelles, depuis Platon, et qui relève de la Démocratie participative dont on parle beaucoup aujourd’hui. En matière éducative comme dans celui de la démocratie participative, LABEL GAUCHE croit en la capacité d’expertise des parents, des habitants, des citoyennes et des citoyens. LABEL Gauche ne comprend pas que ce PEL qui s’adresse aux jeunes de 0 à 18 ans, n’ait pour seule distinction que deux catégories : les enfants de 0 à 6 ans (qui relèvent de la Protection Maternelle et Infantile) et tous les autres. Comme s’il n’existait pas de problèmes spécifiques à la préadolescence, à l’adolescence et aux jeunes adultes. Préoccupations éducatives quotidiennes pour de nombreux parents. Ce PEL parle de renforcer l’égalité des droits mais ne dit rien de la ségrégation sociale et spatiale qui est pourtant une réalité nazairienne, qui n’est pas reconnue seulement par notre collectif.
Label Gauche s’étonne aussi de l’absence de l’éducation à l’écologie, à la consommation, et à la
Mondialité (selon le concept du grand intellectuel caribéen Edouard Glissant). Ceci alors que notre monde est marqué par la société de consommation, les problèmes d’Environnement et de
Développement Durable, et une mondialisation qui uniformise les rapports humains, avec une seule forme d’économie capitaliste dominante, qui détruit les spécificités et des richesses culturelles des différents pays ou diverses civilisations. Nous n’avons rien relevé quant à la mise en place de moyens conséquents pour soutenir les parents dans leur rôle d’éducateurs, eux qui sont les premiers acteurs de l’action éducative de leurs enfants Label Gauche apprécie à sa juste valeur l’importance et la diversité des propositions d’activités et de loisirs offerts aux jeunes nazairiens. Mais nous observons que le PEL ne fait pas mention des problèmes rencontrés avec les jeunes qui ne rentrent pas dans les structures ou mettent en échec les dispositifs mis à leur disposition. Ces jeunes qui posent des difficultés dans les quartiers, dans les Maisons de Quartier, à la Mission Locale, la Prévention Spécialisée et à la Prévention de la Délinquance, malgré les compétences des personnels. Nous n’avons pas relevé le terme incivilité ou délinquance qui sont des phénomènes qui concernent l’éducation, auxquels sont confrontés de nombreux parents et habitants, et qui posent des problèmes réels, concrets et quotidiens,
dans la cité, pour la qualité de vie des nazairiens et l’avenir de la jeunesse.
Sur la forme, Label Gauche relève comme un manque de cohérence la présentation à part du PEL, sans préconisations précises, et celle d’autre part du CEL, qui regroupe des projets précis.
Label Gauche propose qu’il soit rajouté à ce PEL l’engagement de dresser un bilan final pour évaluer les réalisations et les problèmes rencontrés, condition indispensable pour l’élaboration du prochain PEL
Label Gauche propose qu’il soit inclus dans le PEL un paragraphe particulier ou une mention, pour chacun des sujets, quant à l’importance de l’éducation populaire, à l’apprentissage de l’esprit critique, à l’éducation politique et citoyenne, à l’éducation au civisme, à l’éducation à l’environnement et à la mondialité.
Après toutes ces observations qui se veulent constructives et participatives, Label Gauche votera
favorablement pour l’adoption de ce PEL

Délibération 18: Contrat Éducatif Local (CEL) ‐ Approbation du programme d'actions 2010/2011 ‐ Demande de subventions auprès de l'Etat et du Conseil Général ‐ Autorisation de signature

En ce qui concerne le CEL, nous avons dressé le constat qu’il comprenait de nombreuses actions très variées et intéressantes au plan éducatif.
Cependant nous avons remarqué que les actions envisagées étaient surtout le fait d’acteurs institutionnels de l’Education Nationale, de la Ville, des institutions para municipales, de grandes associations très reconnues par les pouvoirs publics. Ce qui n’enlève rien à leur compétence ou à l’opportunité de leur projet mais apporte encore une fois que les petites associations ou les initiatives d’habitants avaient peu de place dans le dispositif. Label Gauche constate que dans une
ville où la vie associative est si florissante, en matière éducative et de démocratie participative, il reste des progrès à réaliser puisque les petites associations n’ont pas leur place dans ce CEL.
Par ailleurs certains problèmes relevés dans le cadre du PEL ne trouvent pas de réponse dans le CEL
Label Gauche estime aussi que des besoins réels et concrets posés par les habitants en matière éducative ne trouvent pas de projets correspondants à leurs difficultés et préoccupations quotidiennes en matière éducative. Une démarche de démocratie participative aurait permis de programmer des actions mieux adaptées.
Par ailleurs, les membres de Label Gauche qui circulent souvent à vélo ou à pieds, et par ce moyen peuvent plus facilement discuter avec les nazairiens observer la ville avec une approche particulière.
De plus, à l’écoute des militants associatifs, et des sportifs et des professionnels de l’éducation utilisateurs des équipements sportifs, ils ont entendu et constaté la vétusté ou le manque d’entretien de gymnases, (parfois dangereux comme à Gambetta) ou terrains de sport. Il nous semble incohérent de programmer de beaux projets si les équipements en place ne sont pas entretenus et ne permettent pas aux nazairiens de les utiliser normalement et dans le respect des règles de sécurité.
Nous voterons favorablement pour ce CEL parce qu’il est complémentaire du PEL que nous avons voté parce que nous pensons que ce projet intéressant et une étape vers plus de participation des citoyens à laquelle nous voulons contribuer en apportant des propositions dans l’avenir.

Délibération 22; Finances ‐ Exercice 2010 ‐ Décision modificative n° 1 ‐ Budget principal et budgets annexes .

INTERVENTION sur le COMPTE ADMINISTRATIF 2009

Tout d’abord, nous nous devons de reconnaître, au regard des chiffres qui nous sont présentés, une gestion saine des finances de la Ville., avec une différence relativement constante entre recettes et dépenses de 2005 à 2009.
De plus les taux de réalisation pour l’essentiel sont satisfaisants avec des variations de – 6 à + 3% ce qui nous semble acceptable vu l’importance et la complexité du budget, sauf pour les dépenses
d’investissement où la différence atteint – 15,65%. Quelle en est la raison ? Retard de travaux, difficultés à trouver des entreprises, appels d’offres infructueux ?
Nous prenons bonne note du fort désendettement de la Ville, la dette restant liée de façon modestement majoritaire à des emprunts à taux fixes ou structurés, ce qui est plutôt positif et devrait permettre de trouver des financements pour les projets à venir.
Nous espérons cependant plus d’audace dans des aménagements au service direct des habitants et
pas uniquement dans des équipements de prestige.
Nous eussions souhaité, (Eh ! OUI !) Notamment que ce beau PowerPoint nous présente dépenses et recettes réelles non seulement par nature mais également par destination.
En effet, connaître les sommes consacrées aux sports, à la culture ou à l’entretien du patrimoine municipal est sans doute plus significatif pour les citoyens et sans doute aussi pour les élus que nous sommes.
Notre analyse du tableau des ratios n’appelle qu’une seule remarque : un léger différentiel positif de 4 % sur le produit des impositions directs/ population par rapport à la moyenne de la strate, mais nous n’irons pas jusqu’à dire que « trop d’impôt tue l’impôt ! ». Nous avons bien des questions à poser sur l’augmentation substantielle des frais d’honoraires (67%) ou de gardiennage (48%),des recettes des emplacements publicitaires (97%), la diminution des subventions département et autres organismes., concernant le fonctionnement. Remarques que nous avons émises précédemment et auxquelles il n’a pas été donné d’explications. Comme ne nous a toujours pas été remis le tableau des indemnités des élus qui nous vous le rappelons, Mr le Maire, est obligatoire selon l’article 2123‐ 20‐ 1/II du CGCT et nous entendons bien poursuivre la procédure qui nous permettra d’obtenir la transparence nécessaire dans ce domaine.
Vous comprendrez, donc, mes chers collègues, que mon vote ne peut – être que négatif, la forme
ruinant parfois le fond !.

Délibération 23 PDD Ville Ouest Projet de rénovation urbaine.

"A la Chesnaie, la municipalité envisage de détruire la Tisanerie." Dans cette délibération vous tenez à nous rappeler que « La finalité du dispositif est d'assurer le bon fonctionnement urbain et social des quartiers. »
Or lors d'une récente réunion à l'espace civique le la Chesnaie, organisée dans le cadre de la réhabilitation des quartiers VILLE OUEST, quelques femmes du quartier ont fait connaître leur mécontentement à propos du planning des travaux d'aménagement des espaces de pelouses, où elles ont l'habitude de se retrouver.
Elles ont de plus également protesté contre le projet de démolition de la Tisanerie<, lieu symbole
d'une certaine vie du quartier.
Longtemps, salle de spectacle, avant sa fermeture, ce lieu d'animation servait aussi de dépôt de pain, de bar alors que les commerces manquent cruellement dans le quartier, comme l’expriment les habitants depuis de nombreuses années.
Des soirées cabaret s'y déroulaient, fréquentées par des nazairiens de tous quartiers. On y voyait les habitants voisins servir les clients. Le lieu faisait vivre une belle mixité sociale.
Si ce lieu a connu des fortunes changeantes, il est resté comme la trace d'une époque. L'annonce de sa démolition a été justifiée par l'ajointe, au motif que l'espace civique regroupait dorénavant les lieux sociaux, et parce que la Tisanerie était abandonnée depuis plusieurs années.
Des habitants de la Chesnaie parlent pourtant de la possibilité de lui redonner vie. Ils ont des idées et pourraient en faire un projet.
A noter que si la mairie précise qu'elle ne s'est jamais engagée à maintenir la Tisanerie, dans aucune des réunions qui ont été organisées pour présenter le projet Ville Ouest, dans le cadre de l’ANRU, malgré les nombreux plans qui ont été présentés aux habitants, la destruction de ce bâtiment n'a pas été annoncée.
Cette ancienne ferme est un élément du patrimoine et de l'histoire locale, comme la ferme Couronné, témoin elle, de la façon dont étaient construites les fermes traditionnelles nazairiennes, en pisée (terre crue). Ce matériau, plein de qualités thermiques et écologiques, revient à la mode aujourd'hui chez les écologistes et des architectes qui font la promotion du développement durable.
Lors de la réhabilitation de la ferme Couronné, la mairie n'a pas montré à cette occasion le sens "du patrimoine" qu'elle revendique pour d'autres bâtiments.
En recouvrant les façades extérieures de ciment pour faire plus moderne

Délibération 26. Entretien des espaces ouverts au public aux abords du parc de logements sociaux d’OPH Silène.

A terme, « la Ville envisage la possibilité d'incorporer ces espaces dans le domaine public communal. »
Nous sommes tout à fait favorables à cet objectif.
Cette semaine sur France Inter à l'émission services publics, il était question du regain d'attention des Français pour le jardinage.
Nous pensons qu'il serait intéressant d'étudier la possibilité de mettre en place au pied du parc locatif permettant des espaces pour le jardinage.
Des associations sur St Nazaire sont également dans cette dynamique de développement du jardinage.
Les jardins sont des lieux où peuvent germer du lien social entre les générations.
On peut également augmenter le service rendu aux habitants. Batz sur Mer a crée un jardin aromatique où quiconque peut venir cueillir qui du thym qui de la mélisse citronnée. On pourrait également planter sur ces espaces des arbres fruitiers (pommier, cerisier, prunier) qu'apprendraient à se partager les gens du quartier. Sans oublier, qu'un pommier en fleurs est aussi beau qu'un arbre décoratif tel que le palmier.
Enfin puisque dans les orientations générales du PEL il faut favoriser sur l'espace public la rencontre entre génération.
‐ Nous demandons que soit lancé un appel à projet aux associations nazairiennes afin de inscrire des actions au contrat éducatif local 2011 2012.
Nous demandons que chaque adjoint de quartier, président d'un conseil de quartier relaie cette idée auprès des conseillers de quartier.
Ceci n'est qu'une graine, nous espérons que vous saurez la faire germer car n'est‐il pas temps de remettre les pieds sur terre. Le cadre de vie des nazairiens s'en porterait un mieux avec moins de bitume et plus de légumes.

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