jeudi 5 décembre 2013

Plus c’est gros, plus ça passe !


Hier soir notre "mercredi citoyen" était consacré à "l'agriculture locale : de la terre à l'assiette". Dans une logique politique de coopération entre les territoires nous avons évidemment évoqué le cas du projet d'aéroport dévoreur de terres agricoles à Nottre Damze des Landes.
Elus Label Gauche en 2008, nous avons participé à la constitution du CéDpa (Collectif d'élu-e-s Doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre Dame des Landes). Voici une récente information du CéDPA qui en dit long sur les méthodes "démocratiques" de la majorité socialiste...

Plus c’est gros, plus ça passe !


 « Suite aux recommandations de la commission du dialogue pour l’Aéroport du Grand Ouest, les services de la DGAC* ont étudié les coûts de réaménagement et l’évolution des nuisances sonores dans l’hypothèse d’un maintien de l’aéroport Nantes Atlantique.
Au terme de ces études et du débat entre la DGAC et les opposants au projet de transfert de l’aéroport, il est aujourd’hui acté que le maintien de l’aéroport de Nantes Atlantique est impossible. »

 C’est ce qu’écrit le service presse  de Nantes-Métropole et ce que vont dire ce lundi 1 décembre 2013 ses élus les plus engagés pour le transfert !  L’objectif est clair : mentir une fois de plus, faire croire que tout est réglé et que même les opposants ont acté la conclusion, préparer ainsi l’opinion publique au  démarrage des travaux et à l’expulsion des hommes et des espèces protégées !

Nous, élus du Sud-Loire, membres du CéDpa,  contestons fermement la conclusion annoncée et réaffirmons au contraire que :

L’aéroport de Nantes-Atlantique peut être agrandi (la Direction de l’aviation civile  reconnaît d’ailleurs ce point) pour un coût bien inférieur à celui de Notre Dame des Landes (chiffres à l’appui).

Les nuisances sonores ne progresseront pas et peuvent même être allégées (rapport d’un bureau d’études spécialisé, et comparaison avec d’autres aéroports européens). D’ailleurs, l’Airbus A 350 qui a fait des essais de remise de gaz la semaine passée au dessus de Nantes Atlantique a surpris tous les observateurs par sa discrétion.

L’urbanisation de l’île de Nantes ou de Rezé n’est  pas mise en péril,

Les 1900 emplois actuels de Nantes-Atlantique peuvent et doivent rester au Sud-Loire.

Nous rappelons que la DGAC est un service de l’État qui est juge et partie dans le dossier. Tout est fait pour justifier le transfert, même au prix de contre-vérités. Il n’y a aucune neutralité, aucune  objectivité comme on voudrait nous le faire croire. La DGAC a d’ailleurs montré ses failles, en se trompant  lourdement sur ses prévisions de mouvements d’avions pour 2012 lors de l’élaboration du Plan d’Exposition au Bruit en 2004…


Nous demandons solennellement une expertise INDEPENDANTE, judiciaire s’il le faut. Et nous poursuivrons nos explications à la population à qui l’on veut décidément faire prendre des vessies pour des lanternes…

Premiers signataires :, Gilles Buisson, Joel Castex, Adeline Cheriff,  Alain Forest, Vincent  Egron,  Catherine Esnée,  Emmanuelle Janvier, Janine Planer, Françoise Verchère (Bouguenais), Katel Andromaque, Emile Robert, Didier Quéraud (Rezé) , Alain Moinard, René Olivier, Isabelle Ryo, Tifenn Thiébaud (la Montagne), Patrick Allain ( Les Sorinières), Mahel Coppey ( Le Pellerin), Pierre Gressant ( Saint-Jean de Boiseau).

Lien vers l'analyse comparée des études DGAC /CéDpa 

1 - Vendredi 13 décembre à 18h30 précises à la salle Cassiopée de Notre Dame des Landes : réunion d'information du CéDpa  :
 le groupe de travail sur le PEB et le réaménagement de Nantes Atlantique présentera ses travaux
2 - Vendredi 13 décembre à 20h  salle Cassiopée de Notre Dame des Landes : Les Naturalistes en lutte invitent les élu-e-s du CéDpa (et la coordination des opposants dont le CéDpa fait partie) à une réunion d'information sur leurs récents travaux http://naturalistesenlutte.overblog.com/
Nous comptons sur vous pour cette grande et longue soirée d'informations à partager !

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