Hier soir notre "mercredi citoyen" était consacré à "l'agriculture locale : de la terre à l'assiette". Dans une logique politique de coopération entre les territoires nous avons évidemment évoqué le cas du projet d'aéroport dévoreur de terres agricoles à Nottre Damze des Landes.
Elus Label Gauche en 2008, nous avons participé à la constitution du CéDpa (Collectif d'élu-e-s Doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre Dame des Landes). Voici une récente information du CéDPA qui en dit long sur les méthodes "démocratiques" de la majorité socialiste...
Plus c’est gros, plus ça
passe !
« Suite aux recommandations de la commission du dialogue pour l’Aéroport du Grand Ouest, les services de la DGAC* ont étudié les coûts de réaménagement et l’évolution des nuisances sonores dans l’hypothèse d’un maintien de l’aéroport Nantes Atlantique.
Au terme de ces études et du débat entre la DGAC
et les opposants au projet de transfert de l’aéroport, il est
aujourd’hui acté que le maintien de l’aéroport de Nantes Atlantique est
impossible. »
C’est ce qu’écrit le
service presse de
Nantes-Métropole et ce que vont dire ce lundi 1 décembre 2013 ses élus les plus engagés pour le
transfert ! L’objectif est
clair : mentir une fois de plus, faire croire que tout est réglé et que
même les opposants ont acté la conclusion, préparer ainsi l’opinion publique au
démarrage des travaux et à
l’expulsion des hommes et des espèces
protégées !
Nous, élus du Sud-Loire, membres du CéDpa, contestons fermement la conclusion
annoncée et réaffirmons au contraire
que :
L’aéroport de Nantes-Atlantique peut être
agrandi (la Direction de l’aviation civile reconnaît d’ailleurs ce point) pour un
coût bien inférieur à celui de Notre Dame des Landes (chiffres à
l’appui).
Les nuisances sonores ne progresseront pas
et peuvent même être allégées (rapport d’un bureau d’études spécialisé, et
comparaison avec d’autres aéroports européens). D’ailleurs, l’Airbus A 350 qui a
fait des essais de remise de gaz la semaine passée au dessus de Nantes
Atlantique a surpris tous les observateurs par sa
discrétion.
L’urbanisation de l’île de Nantes ou de
Rezé n’est pas mise en
péril,
Les 1900 emplois actuels de
Nantes-Atlantique peuvent et doivent rester au
Sud-Loire.
Nous rappelons que la DGAC est un service
de l’État qui est juge et partie dans le dossier. Tout est fait pour justifier
le transfert, même au prix de contre-vérités. Il n’y a aucune neutralité,
aucune objectivité comme on
voudrait nous le faire croire. La DGAC a d’ailleurs montré ses failles, en se
trompant lourdement sur ses
prévisions de mouvements d’avions pour 2012 lors de l’élaboration du Plan
d’Exposition au Bruit en 2004…
Nous demandons solennellement une expertise INDEPENDANTE, judiciaire s’il
le faut. Et nous poursuivrons nos explications à la population à qui l’on veut
décidément faire prendre des vessies pour des
lanternes…
Premiers signataires :, Gilles
Buisson, Joel Castex, Adeline Cheriff,
Alain Forest, Vincent
Egron, Catherine Esnée,
Emmanuelle Janvier, Janine Planer,
Françoise Verchère (Bouguenais), Katel Andromaque, Emile Robert, Didier Quéraud
(Rezé) , Alain Moinard, René Olivier, Isabelle Ryo, Tifenn Thiébaud (la
Montagne), Patrick Allain ( Les Sorinières), Mahel Coppey ( Le Pellerin), Pierre
Gressant ( Saint-Jean de Boiseau).
Lien vers l'analyse comparée des études DGAC
/CéDpa
1 -
Vendredi 13 décembre à 18h30 précises à la salle Cassiopée de Notre Dame
des Landes : réunion d'information du CéDpa
:
le groupe de travail sur le PEB et le réaménagement de Nantes
Atlantique présentera ses
travaux
2 - Vendredi 13
décembre à 20h salle Cassiopée de Notre Dame des Landes : Les
Naturalistes en lutte invitent les élu-e-s du
CéDpa (et la coordination des opposants dont le CéDpa fait partie) à
une réunion d'information sur leurs récents travaux http://naturalistesenlutte.overblog.com/
Nous comptons sur vous pour cette grande et longue soirée
d'informations à partager !
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