CM du 20 Décembre 2013
Délibération 1
113 249,24 € pour la vidéosurveillance de la base
sous-marine cela montre bien que les premiers et les plus gros bénéficiaires de
ces systèmes sont les vendeurs. Quand d’autres nous suggèrent que c’est là
l’avenir sécuritaire on croit rêver.
Délibération 2
30 000 € pour la
revue "place publique", intéressante certes mais de débats entre initiés, et qui donne place
belle à Nantes, cela pose question. Cette somme ne serait-elle pas mieux
utilisée à des débats enrichis et vraiment publics dans des conseils de
quartiers ouverts à tous ?
Délibération 3
Parmi
les énergies renouvelables, l’éolien off-shore est le plus performant, plus
performant même que l'éolien terrestre. C’est une pièce essentielle dans le mixe
énergétique nécessaire à la sortie du nucléaire et des énergies carbonées.
Son
développement est donc souhaitable écologiquement et économiquement puisque sa
mise en place et son fonctionnement sont sources d'emplois.
Mais
les installations industrielles nécessaires ne doivent pas se faire au
détriment d'un milieu écologiquement riche à protéger.
Ce
développement ne doit pas se faire au profit des grands groupes financiers. Or
non seulement c'est se qui se passe avec les dernières attributions de marchés
publics, mais les pouvoirs publics vont-ils mettre de l’argent publics pour
aider les entreprises capitalistes à faire des bénéfices ? Car ici, qui
empochera les bénéfices liés à ce nouvel eldorado appelé capitalisme vert pour
lequel d’ailleurs STX ne sera qu’un sous-traitant ? Ne serait-il pas plus
judicieux de financer une recherche effective et efficiente, voire des projets
innovants dans les domaines de l’autonomie locale en énergies marines ?
Ces questions méritent un débat public au lieu de la simple validation d'un
montage financier qui revient à subventionner STX à fonds perdus et à ses
actionnaires de finir toujours gagnants.
Délibération 4
A propos du débat d'orientation budgétaire :
Étrange la manière dont on fait passer sans trop la
critiquer l’austérité qu’impose le gouvernement socialiste, car c’est bien là
le dilemme de cette orientation budgétaire.
Et puis, on fait comme si il n’y avait pas d’élections à
venir. Les impôts quoiqu’il arrive et comme nous l’annoncions augmenteront
mécaniquement car les bases augmenteront. 0,9% en moyenne par an jusqu’en 2018.
Certaines promesses électorales ont déjà du plomb dans l’aile. Il est ainsi
écrit que sans augmenter le taux en 2013, les contributions augmenteront de 2%.
Le retard pris, malgré la présence d’élus EELV qui
revendiquent dans leur bilan avoir pesé sur les orientations de la ville, dans
les économies d’énergies a un coût bien trop important en regard de ce qui
aurait dû être fait en anticipations. Le choix de l’attractivité à tout crin
avec les engagements financiers que cela a imposé se paye deux fois, une fois
par des investissements démesurés comme le LIFE et ses quinze millions d’euros
d’investissement et une deuxième fois
par les surcoûts liés aux retards pris dans l’entretien des bâtiments existants
et dans les gains en énergie partout où cela est possible. Les choix aventureux
de la majorité municipale se payent au prix fort par les citoyens.
Ensuite promis on est dans un endettement normal, sauf que
vous avez fortement restreint la marge de manœuvre de vos successeurs, car il y
a des élections en mars nous vous le rappelons, en augmentant l’endettement de
30%.
Il convient aussi d’évaluer les choix qui sont fait dans les
aides à l’économie locale, lorsque l’on voit que rien n’a été fait, alors que
des solutions existaient pour GAD. Il y a alors une question de fond, qui est
en l’occurrence une question éminemment politique. Au motif de favoriser
l’emploi vous parlez industrie, économie locale industrielle, c'est-à-dire à
chaque fois une économie basée sur des entreprises avec de gros actionnaires
dans une logique capitaliste, c’est la social-démocratie qui accompagne, comme
d’autres tel que Sarkozy et l’UMP, le capitalisme. Pour nous il n’y a pas de
capitalisme à visage humain. Pour nous, aider et favoriser l’emploi c’est aider
les coopérations, la relocalisation des activités, éviter encore et toujours
les délégations de services publiques qui ne sont pas là pour un meilleur
service mais pour l’argent, le bénéfice facile.
Il est d’ailleurs étonnant de voir comment sous couvert de belles
intentions se cache en fin de compte un accompagnement servile et dévoué de la
logique capitaliste.
Une question se pose aussi, pouvez-vous dire clairement quel
est ce vaste territoire qui regroupe 250 000 âmes, nous le cherchons
depuis longtemps et ne le trouvons toujours pas.
À propos de l'acte III de la décentralisation
Si la municipalité n'a pas la maîtrise de la loi, une simple
référence apparemment anodine à l'acte III de la décentralisation dans la
délibération 4 ne saurait suffire à évacuer le problème.
La parenthèse sur le « PLU intercommunal » est là
pour rappeler tous les dangers de cet acte III et les raisons de le refuser. La
compétence « urbanisme » est une compétence essentielle des communes.
Cette délibération anticipe les décisions de l'acte III. Les communes vont perdre
leur pouvoir d'établir le PLU. On l'éloigne du contrôle citoyen. On le soumet
un peu plus aux aménageurs en le remettant entre les mains d'exécutifs non élus
au suffrage direct. On ne peut en effet assimiler les « fléchages »
des conseillers communautaires sur les listes de candidat-e-s aux municipales
comme une élection au suffrage direct.
Nous refusons cet acte III car non seulement il va renforcer
le baronnies locales mais il constitue un pas de plus dans la logique de
compétition entre territoires. Et ce n'est pas le fait de parler d'attractivité
dans les plaquettes sur papier glacé qui y changera quelque chose !
Et ce renforcement des métropoles se fera au détriment des
zones périphériques qui verront leur dynamisme encore entravé
Délibération 5
Il est demandé, dans cette
délibération présentée au conseil, ceci : « afin de permettre aux services de déterminer les
tarifs non pris en compte dans le cadre global précédent, je vous propose
d'ajuster les tarifs concernés dans la limite de 2 %, à la hausse ou à la
baisse. ».
N’étant pas partisans
des chèques en blanc nous aimerions savoir quels tarifs seront impactés et à
quelle hauteur précisément, il s’agit là juste d’une demande de transparence
démocratique, faire voter sans détailler est un tantinet cavalier.
Délibération 26
Alors que se profilent de nouvelles élections municipales, la
majorité municipale renouvelle les
conventions pour trois ans, c'est-à-dire qu’elle interdit, sauf indemnisation,
tout choix différent de la part des citoyens, car ce sont les citoyens qui
élisent, à preuve du contraire une majorité pour la gestion de la commune. Nous
retrouvons bien là la conception de la démocratie qu’ont les notables. Qu’il soit proposé un renouvellement d’un an
serait normal mais trois ans parait plus qu’arbitraire car obérant jusqu’à
mi-mandat une alternative à la précarité institutionnalisée par cette
délégation. En effet, une régie municipale permettrait une meilleure
sécurisation pour le personnel et un meilleur suivi des formations entre autre.
De plus cela permettrait d’anticiper les changements réglementaires qui se
peaufinent au niveau européen en ce qui concerne les délégations accordées aux
associations.
Délibération 27
La précarité avec les horaires décalés s’accentue, le nombre
de familles monoparentales s’accroit, et pendant ce temps-là la seule réflexion
qui est menée consiste à savoir s’il faut un accueil des enfants le samedi par le service d'assistantes maternelles géré par la ville. La question qui
aurait dû se poser est celle de la pertinence des amplitudes existantes. Mais
soyons rassurés, la majorité municipale saura faire preuve de modernité lorsque
le gouvernement de la même couleur politique permettra l’ouverture dominicale
des commerces.
Délibération 40
15 millions d’euros pour le LIFE, la démolition de la salle
Gérard Philippe, la mort annoncée de la salle du Fanal, l’ancien VIP inutilisé,
on en passe et des meilleures. Des sommes colossales dans le maintien hors
d’eau de la base sous-marine. Plus d’un million d’euros pour déplacer la halle
sud qui sert trois jours par an. Et maintenant l’obstination à vouloir transférer la salle Jacques Brel dans la base, tout ça parce que, comme pour Météor, aucun privé ne
veut y aller tant cela est risqué et inutile, alors on meuble avec l’argent des
citoyens pour obstinément prouver que l’on a raison. Vivement le coup de balai
du printemps pour un vrai changement citoyen et responsable.
Délibération 41
Encore là une preuve du peu de respect des règles
démocratiques de la majorité municipal à l’orée des élections de mars. Une
reconduction d’un an de la convention avec Saint-Nazaire associations aurait
été démocratiquement sage.
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