samedi 21 décembre 2013

Ce que nous inspire le CM du 20 décembre 2013



CM du 20 Décembre 2013

Délibération 1

113 249,24 € pour la vidéosurveillance de la base sous-marine cela montre bien que les premiers et les plus gros bénéficiaires de ces systèmes sont les vendeurs. Quand d’autres nous suggèrent que c’est là l’avenir sécuritaire on croit rêver.

Délibération 2


30 000 € pour la revue "place publique", intéressante certes mais de débats entre initiés, et qui donne place belle à Nantes, cela pose question. Cette somme ne serait-elle pas mieux utilisée à des débats enrichis et vraiment publics dans des conseils de quartiers ouverts à tous ?

Délibération 3


Parmi les énergies renouvelables, l’éolien off-shore est le plus performant, plus performant même que l'éolien terrestre. C’est une pièce essentielle dans le mixe énergétique nécessaire à la sortie du nucléaire et des énergies carbonées.
Son développement est donc souhaitable écologiquement et économiquement puisque sa mise en place et son fonctionnement sont sources d'emplois.
Mais les installations industrielles nécessaires ne doivent pas se faire au détriment d'un milieu écologiquement riche à protéger.
Ce développement ne doit pas se faire au profit des grands groupes financiers. Or non seulement c'est se qui se passe avec les dernières attributions de marchés publics, mais les pouvoirs publics vont-ils mettre de l’argent publics pour aider les entreprises capitalistes à faire des bénéfices ? Car ici, qui empochera les bénéfices liés à ce nouvel eldorado appelé capitalisme vert pour lequel d’ailleurs STX ne sera qu’un sous-traitant ? Ne serait-il pas plus judicieux de financer une recherche effective et efficiente, voire des projets innovants dans les domaines de l’autonomie locale en énergies marines ? Ces questions méritent un débat public au lieu de la simple validation d'un montage financier qui revient à subventionner STX à fonds perdus et à ses actionnaires de finir toujours gagnants.

Délibération 4


A propos du débat d'orientation budgétaire : 

Étrange la manière dont on fait passer sans trop la critiquer l’austérité qu’impose le gouvernement socialiste, car c’est bien là le dilemme de cette orientation budgétaire.
Et puis, on fait comme si il n’y avait pas d’élections à venir. Les impôts quoiqu’il arrive et comme nous l’annoncions augmenteront mécaniquement car les bases augmenteront. 0,9% en moyenne par an jusqu’en 2018. Certaines promesses électorales ont déjà du plomb dans l’aile. Il est ainsi écrit que sans augmenter le taux en 2013, les contributions augmenteront de 2%.
Le retard pris, malgré la présence d’élus EELV qui revendiquent dans leur bilan avoir pesé sur les orientations de la ville, dans les économies d’énergies a un coût bien trop important en regard de ce qui aurait dû être fait en anticipations. Le choix de l’attractivité à tout crin avec les engagements financiers que cela a imposé se paye deux fois, une fois par des investissements démesurés comme le LIFE et ses quinze millions d’euros d’investissement et  une deuxième fois par les surcoûts liés aux retards pris dans l’entretien des bâtiments existants et dans les gains en énergie partout où cela est possible. Les choix aventureux de la majorité municipale se payent au prix fort par les citoyens.
Ensuite promis on est dans un endettement normal, sauf que vous avez fortement restreint la marge de manœuvre de vos successeurs, car il y a des élections en mars nous vous le rappelons, en augmentant l’endettement de 30%.
Il convient aussi d’évaluer les choix qui sont fait dans les aides à l’économie locale, lorsque l’on voit que rien n’a été fait, alors que des solutions existaient pour GAD. Il y a alors une question de fond, qui est en l’occurrence une question éminemment politique. Au motif de favoriser l’emploi vous parlez industrie, économie locale industrielle, c'est-à-dire à chaque fois une économie basée sur des entreprises avec de gros actionnaires dans une logique capitaliste, c’est la social-démocratie qui accompagne, comme d’autres tel que Sarkozy et l’UMP, le capitalisme. Pour nous il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Pour nous, aider et favoriser l’emploi c’est aider les coopérations, la relocalisation des activités, éviter encore et toujours les délégations de services publiques qui ne sont pas là pour un meilleur service mais pour l’argent, le bénéfice facile.  Il est d’ailleurs étonnant de voir comment sous couvert de belles intentions se cache en fin de compte un accompagnement servile et dévoué de la logique capitaliste.
Une question se pose aussi, pouvez-vous dire clairement quel est ce vaste territoire qui regroupe 250 000 âmes, nous le cherchons depuis longtemps et ne le trouvons toujours pas.
À propos de l'acte III de la décentralisation
Si la municipalité n'a pas la maîtrise de la loi, une simple référence apparemment anodine à l'acte III de la décentralisation dans la délibération 4 ne saurait suffire à évacuer le problème.
La parenthèse sur le « PLU intercommunal » est là pour rappeler tous les dangers de cet acte III et les raisons de le refuser. La compétence « urbanisme » est une compétence essentielle des communes. Cette délibération anticipe les décisions de l'acte III. Les communes vont perdre leur pouvoir d'établir le PLU. On l'éloigne du contrôle citoyen. On le soumet un peu plus aux aménageurs en le remettant entre les mains d'exécutifs non élus au suffrage direct. On ne peut en effet assimiler les « fléchages » des conseillers communautaires sur les listes de candidat-e-s aux municipales comme une élection au suffrage direct.
Nous refusons cet acte III car non seulement il va renforcer le baronnies locales mais il constitue un pas de plus dans la logique de compétition entre territoires. Et ce n'est pas le fait de parler d'attractivité dans les plaquettes sur papier glacé qui y changera quelque chose !
Et ce renforcement des métropoles se fera au détriment des zones périphériques qui verront leur dynamisme encore entravé

Délibération 5


Il est demandé, dans cette délibération présentée au conseil, ceci : « afin de permettre aux services de déterminer les tarifs non pris en compte dans le cadre global précédent, je vous propose d'ajuster les tarifs concernés dans la limite de 2 %, à la hausse ou à la baisse. ».
N’étant pas partisans des chèques en blanc nous aimerions savoir quels tarifs seront impactés et à quelle hauteur précisément, il s’agit là juste d’une demande de transparence démocratique, faire voter sans détailler est un tantinet cavalier.

Délibération 26


 Alors que se profilent de nouvelles élections municipales, la majorité municipale renouvelle  les conventions pour trois ans, c'est-à-dire qu’elle interdit, sauf indemnisation, tout choix différent de la part des citoyens, car ce sont les citoyens qui élisent, à preuve du contraire une majorité pour la gestion de la commune. Nous retrouvons bien là la conception de la démocratie qu’ont les notables.  Qu’il soit proposé un renouvellement d’un an serait normal mais trois ans parait plus qu’arbitraire car obérant jusqu’à mi-mandat une alternative à la précarité institutionnalisée par cette délégation. En effet, une régie municipale permettrait une meilleure sécurisation pour le personnel et un meilleur suivi des formations entre autre. De plus cela permettrait d’anticiper les changements réglementaires qui se peaufinent au niveau européen en ce qui concerne les délégations accordées aux associations.

Délibération 27


La précarité avec les horaires décalés s’accentue, le nombre de familles monoparentales s’accroit, et pendant ce temps-là la seule réflexion qui est menée consiste à savoir s’il faut un accueil des enfants le samedi par le service d'assistantes maternelles géré par la ville. La question qui aurait dû se poser est celle de la pertinence des amplitudes existantes. Mais soyons rassurés, la majorité municipale saura faire preuve de modernité lorsque le gouvernement de la même couleur politique permettra l’ouverture dominicale des commerces.

Délibération 40


15 millions d’euros pour le LIFE, la démolition de la salle Gérard Philippe, la mort annoncée de la salle du Fanal, l’ancien VIP inutilisé, on en passe et des meilleures. Des sommes colossales dans le maintien hors d’eau de la base sous-marine. Plus d’un million d’euros pour déplacer la halle sud qui sert trois jours par an. Et maintenant l’obstination à vouloir transférer la salle Jacques Brel dans la base, tout ça parce que, comme pour Météor, aucun privé ne veut y aller tant cela est risqué et inutile, alors on meuble avec l’argent des citoyens pour obstinément prouver que l’on a raison. Vivement le coup de balai du printemps pour un vrai changement citoyen et responsable.

Délibération 41


Encore là une preuve du peu de respect des règles démocratiques de la majorité municipal à l’orée des élections de mars. Une reconduction d’un an de la convention avec Saint-Nazaire associations aurait été démocratiquement sage.



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