D’où d’abord
une définition succincte suggérée par plusieurs juristes.
Selon
P.Weill 9, « s'il est facile de reconnaitre
un service public organique, rien n'est plus malaisé que de définir un service
public au sens matériel du terme. À lui seul le but d'intérêt général qui
parait le caractériser est trop flou et trop incertain, car en fin de compte
presque toutes les activités humaines concourent à un titre ou à un autre à
l'intérêt général. (...) Il faut donc y ajouter quelque chose car la notion
d'intérêt général est certes nécessaire, mais ne constitue pas un critère
suffisant »
- Le juge réserve le caractère de service public aux activités d'intérêt général assez « nobles » pour mériter cette qualification. Cette appréciation est subjective et varie en fonction de l'époque et de l'état des mœurs et peut donner lieu à des décisions inattendues : la gestion de leur domaine privé par les collectivités publiques ne relève pas du service public quand bien même cette gestion patrimoniale semble concerner l'intérêt général.
- Une activité «prise en charge» par une personne publique est présumée constituer un service public, alors que la présomption inverse joue pour les activités exercées par des organismes privés. Ainsi l'exploitation d'une colonie de vacances ou une piscine destinés au public est un service public lorsqu'elle est assurée par une collectivité publique, mais non lorsqu'elle est effectuée par une personne privée.
Principes directeurs du service public
Poursuivant
les travaux de Duguit,
Louis Rolland ( 1877-1956), Professeur à la Faculté de Droit de Paris, cherche
à systématiser le noyau des principes qui doivent s'appliquer à l'exploitation
d'un service public, principes que la doctrine postérieure a ensuite appelés
« Lois de Rolland » :
- La continuité : qui implique que le service doit être assuré régulièrement, sans retard dans le temps, sans discontinuité gênante ou pénalisante pour l'usager. ce principe a donné lieu à confrontation avec l'exercice du droit de grève dans le service public.
- La mutabilité : qui désigne l'adaptation des services publics à l'évolution des besoins collectifs et aux exigences de l'intérêt général. Ce qui peut se traduire de deux manières : Dans le cadre d'une délégation de service public, l'administration garde un pouvoir de modification unilatérale des conditions d'exécution du service et explique l'absence de droit acquis pour les usagers quant au maintien du service ou de la réglementation régissant le service.
- L'égalité : qui interdit la discrimination entre les usagers du service tant vis à vis des prestations que des charges : Des situations identiques doivent être traitées de la même manière. Mais inversement, des traitements différents peuvent être réservés à des situations différentes.
À ces trois
principes basiques peuvent s'ajouter
- La neutralité et la laïcité : que doivent observer toutes les personnes qui collaborent à un service public
- La réserve : dont les collaborateurs de service public ne doivent pas se départir dans l'expression de leurs opinions.
- La primauté : Les intérêts privés ou personnels doivent s'incliner devant l'intérêt général ou collectif.
- La gratuité : Ce principe, envisagé par Louis Rolland est fréquemment respecté dans les services publics administratifs (enseignement notamment), mais ne l'est pas pour les SPIC (Services publics à caractère industriel et commercial). L'existence d'un prix payé par l'usager est même retenu par le Conseil d'État comme critère de reconnaissance d'un SPIC.
Il ne faut pas oublier la réponse à des besoins collectifs d’une part et la péréquation tarifaire du service. C'est-à-dire tout ce qui fait l’égalité de traitement et l’accessibilité au service par tous.
Il y a
souvent dans les discours, une confusion savamment entretenue, faisant
apparaitre les services publics comme essentiellement étatisés ou régis à l’échelle
nationale.
Notre
démarche ici va être de raisonner en matière de maintien des services publics
d’état faisant la cohésion des territoires.
La réflexion
va aussi porter sur les services publics que peut mettre à disposition de ses
habitants une commune ou une intercommunalité.
Il est tout
autant, dans les discours, fait référence au coût d’un service dans un contexte
de réduction drastique des finances publiques, nous examinerons aussi cette
question.
Les services
publics de l’état et de cohésion des territoires, un désengagement continuel.
Les politiques successives menées depuis plusieurs années sont des politiques
de démantèlement des services publics. La rentabilité financière étant la seule
logique. Rentabilité bien subjective. La stratégie voulant que l’on mette en
difficulté le service public, que l’on en fustige son fonctionnement et ses
salariés. Une fois le mal fait et la propagande menée il ne reste plus qu’à
remettre le service au privé.
Dans
l’esprit du CNR, les services publics devaient répondre à des besoins sociaux
universels. Maintenant, seul le domaine régalien de la république semble
trouver grâce aux yeux des capitalistes (police, armée, justice).
Une
municipalité a le devoir d’être dans la défense des intérêts des citoyens et
donc dans la sauvegarde des services publics qui, ne dépendants pas d’elle,
doivent être maintenus et défendus. Pour
ce qui nous concerne c’est le cas de la CPAM, menacée, tout comme devrait être
débattu le retour de services déjà supprimés de la sécurité sociale.
Tout autant,
il convient de mener une réflexion sur la desserte de la ville par le rail.
Travailler à plus de fréquence en desserte TER, cela revient aussi à réfléchir
au coût généré par la route (entretiens par la CARENE et le CG), même type
d’études que pour le transport urbain que nous évoquerons plus loin.
Une autre
question qui se pose est la disponibilité des différents services publics,
leurs lieux d’implantation. Il me semble que leur accessibilité doit permettre
à tous de les utiliser mais aussi, doit être un moyen de maillage de la ville,
ne pas faire un quartier services publics mais inclure les services publics
dans la ville. Une stratégie, par exemple, développée par pôle emploi, est de
situer les antennes dans des endroits difficiles d’accès afin de limiter les
visites.
France
télécom a la responsabilité de la gestion des lignes ADSL sur le territoire, il
appartient à une municipalité d’imposer le respect du cahier des charges à cet
opérateur dans la mesure où il n’entretient pas les lignes sur la commune.
La liste
n’est pas exhaustive.
Dans un
système où la notion de marché supplante la notion de services et de réponse à des besoins collectifs, nous nous
devons d’être vigilants.
Venons-en
aux services publics municipaux ou intercommunaux.
Il ya tout
d’abord les grands services, état civil, administration municipale, la
distribution de l’eau, les transports, la restauration scolaire, l’entretien
des bâtiments, les déchets et leur traitement, les services sociaux locaux, les
infrastructures (installations sportives, espaces verts etc…).
Et puis il y
a aussi la culture, les services aux personnes, la gestion du monde associatif
et les outils à disposition, éventuellement le logement social (tout public ou
pas ?)
J’en oublie
certainement et le texte se doit d’être amendé mais ce sont là déjà des premières
approches.
Le service de l’eau :
Il dépend de la CARENE, il y a eu diminution des
effectifs et une partie de l’entretien et de la réhabilitation du réseau est
confiée au privé. Le réseau est en piteux état, les fuites nombreuses. L’obligation légale en ce qui concerne le
plomb, et dont l’échéance est fixée à décembre 2013, ne sera pas tenue, les
travaux ayant été enclenchés trop tardivement. A cet égard il conviendrait de
vérifier les CCAP et CCTP des marchés passés avec les filiales d’Eiffage, les
conditions de facturations aux habitants Nazairiens semblant fantaisistes.
D’autre part il est à noter, alors que l’eau potable est un bien précieux qui
se raréfie, l’utilisation importante et nullement justifiée, la Loire étant
toute proche, d’eau potable par la raffinerie Total. Il conviendrait donc
d’engager une réflexion pour la modernisation du réseau de distribution de
l’eau afin d’éviter la trop grande fréquence des fuites et de réfléchir à
l’utilisation de l’eau de Loire et de son traitement par les industries. De
même, une réflexion doit être engagée sur l’incitation à l’implantation de
système de récupération d’eau de pluie avec pompe pour l’équipement des
constructions neuves et a réhabilitation des habitations anciennes et des
équipements municipaux pour tout ce qui concerne les installations sanitaires
(WC) et l’arrosage à tout le moins.
L’administration municipale
Une étude approfondie s’impose, faut-il une armée
mexicaine à la communication ? Les dépenses de management sont-elles
appropriées ? Ne faut-il pas passer à un service informatique interne
(conception et administration site web comprise) avec des logiciels
libres ? Est-ce faisable dans le cadre d’une administration municipale
utilisant des logiciels « sur mesure » ? Est-ce que
l’externalisation sur des associations « amies » est une bonne chose
en ce qui concerne l’emploi et donc les retombées fiscales et l’attractivité
(le mot est lâché) de la ville pour ces salariés ? La SONADEV est-elle
utile ou dispendieuse, un audit s’impose. Un travail fourni doit être fait sur
ces questions non exhaustives. Il faut bien voir qu’ici se situe en grande
partie le « nerf de la guerre », c’est là le passage entre le politique
et le technique, c’est ici que le politique doit dire ce qu’il veut, le
technique se devant juste de donner les éléments de faisabilité. Nous l’avons
vu au cours du municipe, Les politiques se sont crus technicien et vice versa,
les techniciens sont devenus des apparatchiks du pouvoir en place dans quelques
services avec une inféodation extrême.
Les transports
Importante question. La gratuité, ici est une piste
importante et doit guider la réflexion. Il était prévu de doubler l’utilisation
des transports de la STRAN, c'est-à-dire passer de 4% de la population à 8%.
Nous constatons aujourd’hui que la communication de la STRAN se base sur une
augmentation de 20%. Nous sommes loin du compte. A cela plusieurs raisons.
Tout d’abord, un prix élevé du ticket hors abonnement.
Une épine dorsale, Hélyce, mal adaptée car ne
desservant plus avec une haute qualité de service les zones de la Chesnaie et
de la Boulleterie. Hélyce concentre 80 % du trafic montrant bien là la
faiblesse du maillage urbain.
Un manque flagrant de parking relais, il n’est que
voir la problématique du stationnement à la cité sanitaire.
Une gare d’échange excentrée, la plupart des villes
qui ont un centre dynamique ont une gare d’échange multimodale à proximité, ce
qui a été oublié avec Hélyce.
Un réseau secondaire peu adapté.
Un centre ville non attractif. Une culture de la
voiture reine.
Pour mémoire, le prix du billet représente 20% du
budget de la STRAN.
La gratuité en elle-même n’est rien si elle ne fait
pas partie d’une stratégie incitative à l’utilisation des transports en commun.
Aussi il apparait opportun de mettre en adéquation incitation à l’utilisation
des transports en commun et dissuasion des déplacements en voiture.
Les questions qui vont se poser sont alors les
suivantes, faut-il garder les parkings payants ou les aménager et
comment ? Jusqu’à quand court le contrat avec Vinci ? Comment inciter
les déplacements vers le centre ville lieu de rencontres ? Faut-il
augmenter les zones 30 voire mieux les zones partagées ? Comment gérer les
zones bleues, si zones bleues il y a, et faire en sorte que les secteurs
sensibles ne deviennent pas invivables pour les riverains ? Quelle
stratégie pour les déplacements donc les dessertes à définir ? Comment
penser les désenclavements ? Quelle politique de redéploiement des
salariés des caisses et du contrôle de la STRAN ? Quel coût pour les
Nazairiens, une fois la taxe transports des entreprises poussée au
maximum ?
La restauration scolaire
La problématique a déjà été traitée par ailleurs en ce
qui concerne le produire local et le bio en veillant toutefois aux normes en
vigueur dans la restauration collective. Ces normes sont, en effet, très
contraignantes puisque n’autorisant que très peu l’emploi de produits bruts en
cuisine. La réflexion devra donc porter sur les unités de transformation.
Le surcoût
du produit local apparaît comme réel aujourd’hui. Il s’explique entre autres
par une éventuelle meilleure rémunération du producteur. Des frais logistiques
importants, que ce soit pour une plateforme ou pour un grossiste, à qui le
produit local demande une segmentation et une traçabilité supérieures, donc
plus de temps.
L’entretien des bâtiments
C’est une grosse problématique Nazairienne, les
bâtiments ne sont pas entretenus de manière régulière.
D’autre part, les rénovations se limitent justement à
des rénovations et non à des réhabilitations. Le tout est pensé en matière de
coût et non en diptyque coût/économies sur le long terme. Ainsi la réhabilitation des bâtiments n’est
pas pensée en économie d’énergie. Les nouveaux bâtiments sont conçus pour une
utilisation sur 50 ans, ce qui est court, très court, trop court.
Il convient d’étudier alors les travaux à effectuer
pour une véritable réhabilitation et ainsi augmenter, autant que se faire se
peut, la durée d’utilisation ainsi que la baisse des coûts de fonctionnement en
termes d’énergie. Très rapidement un audit du bâti communal doit être effectué.
Se pose aussi le coût de la base sous-marine, frais déjà engagés et coût de
fonctionnement ainsi que les coûts liés à une déconstruction et donc d’un
déménagement des activités y ayant élues domicile.
Enfin, faut-il externaliser les travaux d’entretien
courant, laisser tel quel ou ré municipaliser les activités d’entretien déjà
externalisées ? A mon sens il convient de faire faire au maximum les
travaux d’entretien courant en interne car au
final on gagne en souplesse d’intervention et aussi en gain, car les
salariés dévolus à ces tâches vont avoir un rôle curatif (réparer) mais aussi
un rôle préventif, rentable à terme.
Il convient tout autant d’avoir un politique éducative
vis-à-vis des citoyens sur les coûts d’entretien liés aux incivilités
destructrices. Il est, dans ce domaine, à noter que plus une dégradation est
réparée promptement moins il y risque de récidive et d’extension.
Les déchets et leur traitement
Le constat est fait depuis de nombreuses années, faute
d’avoir été prise à bras le corps par la majorité municipale la problématique
des déchets n’a été qu’un accompagnement des obligations légales pour un coût
élevé et impact écologique déplorable.
De même la « privatisation » des
déchetteries est un pis aller, permettant, par bonne conscience, à la
collectivité territoriale de se déresponsabiliser et de continuer à avoir une politique capitaliste
de l’environnement. Actuellement les déchets non recyclables, ou jugés tels,
sont envoyés par camion en Mayenne.
Les axes de réflexion portent sur la relocalisation du
traitement d’une part et sur la réduction du volume des déchets d’autre part.
La loi de l’offre et de la demande, le marché capitaliste en bon français, veut
que la Chine soit actuellement le plus offrant pour la tonne de papier, ainsi
Veolia exporte vers la Chine une grande partie de nos poubelles jaunes.
On ne parle alors plus d’écologie mais de capitalisme
vert.
Comment faire, comment gérer une recyclerie
socialement et écologiquement responsable est un défi. Car il faut un
dimensionnement adapté, comprenant surement plusieurs communautés de communes
et écologiquement responsable, dans le sens où si le retraitement ne peu se
faire sur place il doit se faire au plus
près et non en Chine ou en Inde.
Il en est de même pour la question des métaux.
Il faut, tout autant, réfléchir à la méthanisation de
certains déchets.
Malheureusement une commune ne peut pas imposer le
verre consigné sur son territoire, solution préférable, et de loin, au
recyclage du verre tel qu’il est fait actuellement.
Nous avons sur la CARENE, à ce jour, des déchetteries
gérées en DSP. Il serait opportun de les ramener dans le girond public en
réfléchissant à une coopérative d’intérêt local. Ainsi le ramassage des
encombrants pourrait être effectué de manière plus « soft » en
évitant d’écraser les objets permettant ainsi, récupération des métaux
précieux, des meubles, des pièces détachées etc… pour une mise à disposition au
public après traitement. Cela, non pas à la place d’organisations caritatives,
mais dans le cadre de vrais emplois, puisque de toute façon il nous faut payer
pour les déchets, alors autant que cela soit « productif ».
Il faudra aussi réfléchir au traitement des DASRI (déchets
d’activité de soins à risques), car malgré les lois successives, que cela soit
de la responsabilité de la commune ou des laboratoires rien n’a été fait ni
n’est fait.
Une autre question a aborder ici est celle des huiles
de friture en restauration collective publique ou en restauration privée. Il
semblerait normal d’imposer une collecte communautaire ou communale par du
personnel territorial avec retraitement des huiles avec utilisation au final
dans les véhicules CARENE et Mairie.
La liste n’est pas finie mais la réflexion doit être
pointue.
Les DSP
La question n’est pas dans les DSP mais de savoir
comment réintégrer le tout dans la gestion municipale. Il est anormal que les
pertes aillent systématiquement à la collectivité et les services les plus
rentables en gestion privée.
Aussi il faudra réfléchir à la reprise du crématorium,
du camping et à son évolution et du stationnement.
Quand à ce qui concerne le restaurant de Saint-Marc et
au club de plage, le débat est largement ouvert.
Une régie de l’énergie ?
La question a été soulevée en débat, la réflexion doit
être faite collectivement. Comment, pourquoi, quel financement, quelles
retombées et quelles obligations ?
Les associations et les sociétés « amies » ou satellites
Depuis plusieurs années, afin d’éluder tout débat
d’une part et surtout d’avoir un personnel à moindre coût, la majorité
municipale a travaillé avec des associations satellites. La majorité des CA de
ces associations est tenue par la mairie. Aucun argument ne permet de dire le
bénéfice qui en est tiré si ce n’est une main mise empêchant des débats sur le
fonctionnement de ces services à la population. En terme de démocratie, il y a
mieux. Il nous faut alors réfléchir à la réintégration des services par
régies après débat entre nous car la question ne fait pas l’unanimité.
Revoir le rôle et démanteler s’il le faut la SONADEV.
Repenser l’accueil des jeunes et par conséquent l’OMJ.
Repenser l’office du tourisme.
Avoir une réflexion sur les maisons de quartier.
La culture
Afin de permettre aux associations d’avoir un accès au
théâtre il nous faut penser à sa gestion directe par la commune en ayant bien
sur à l’idée d’en offrir la priorité au FANAL mais pas l’exclusivité.
Ensuite, quel coût pour quel apport à l’ensemble des
Nazairiens en ce qui concerne le grand café et le LIFE ?
Que fait-on de la salle Jacques Bel, de l’ancien VIP
et de la base sous marine et par conséquent d’Escal Atlantique ? Il va
s’agir de questions de choix budgétaires et de propositions alternatives en
matière d’offre culturelle.
Une maison de l’image doit être étudiée ?
L’autorisation pour de nouvelles salles de cinéma
aussi…..
Ce chantier est un chantier moins visible que d’autres
mais d’une importance très grande.
La vie associative.
Une remise à plat de la charte associative semble être
le geste fort à faire dès le début de mandat. Cela ne veut pas dire pas
d’engagements réciproques, pour peu qu’ils se basent sur les services à la
population dans le cadre de subventions et non sur des idéologies.
Il y a surement des oublis dans ce premier texte qui
ne demande qu’à être complété.
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